Chapitre 25 — La chute après le cri
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Je pensais que j’allais me sentir forte.
Et sur le moment, je l’ai été.
Mais une fois la porte refermée derrière moi, j’ai senti mes jambes se dérober.
Je me suis assise sur un banc dans le parc d’à côté. Il faisait gris. Il faisait froid.
Et tout est remonté. Encore.
Pas parce que je regrettais. Jamais.
Mais parce que j’ai compris que ce que j’ai dit aujourd’hui, j’aurais dû pouvoir le dire depuis longtemps.
Parce que j’ai passé des années à porter une douleur que je n’avais jamais choisie.
Et il m’a volé des saisons. Des sourires.
Mais maintenant, ce n’est plus à lui.
Ce poids m’appartient.
Et je suis prête à l’alléger.
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