Titre 2 : Entre feu et silence
Parfois, écrire, c’est comme marcher sur un fil, entre ce que l’on ose dire et ce que l’on garde secret. Entre la lumière que l’on montre au monde, et l’ombre qui nous habite. Ce second texte est la plongée dans cette zone grise, où se mêlent fascination, peur et désir. Où l’on cherche à nommer ce tiraillement, sans toujours le comprendre.
Introduction :
Il est ce souffle qui trouble mes nuits calmes, ce battement d’aile dans le silence de mes pensées. Pas l’idéal, loin des contes qu’on raconte, mais une présence qui bouleverse tout. Une tempête dans un ciel ordinaire. Il porte en lui une force brute, dangereuse et libre, et c’est dans cette intensité que je me perds, à la fois attiré et terrifié.
Texte :
Avec lui, je me sens vivant comme si chaque instant pouvait basculer.
Il est cet éclat sauvage, ce murmure d’imprévu qui dérange mes certitudes, secoue mes défenses, fait vaciller mes peurs. Sa liberté est un vertige auquel je n’arrive pas à résister, même quand je sais que je pourrais m’y brûler.
Je ne suis pas lui. Je ne serai jamais ce feu. Mais ce tiraillement dans ma poitrine, cette voix intérieure qui m’appelle à le suivre dans ses délires, même quand ça me fait mal, est plus fort que la raison.
Il m’excite autant qu’il me fait peur. Être près de lui, c’est se tenir sur un fil invisible entre la sécurité et le chaos. C’est goûter à cette présence vivante, puissante, brute, qui vient réveiller ce qui sommeille en moi.
Et pourtant, après chaque rencontre, un vide s’installe, profond et glacé. Ce silence qui suit la tempête me rappelle que tout est fragile, que rien n’est acquis.
Mais c’est précisément cette intensité, cette vérité nue, qui me fascine. Cette contradiction entre désir et peur, entre besoin et distance.
C’est là, dans ce feu et ce silence, que je me découvre. Fragile, entier, imparfait.
Note de l’auteur :
Ce texte est une trace, un reflet de ce que je ressens sans toujours trouver les mots.
Une exploration discrète de ce tiraillement qui fait partie de moi, sans vouloir tout dévoiler.
Merci à vous, lecteurs, de recevoir ces fragments de mon silence habité.
— La Voix Qui Écrit
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