GUILHEM ET AZALÉE, IRONIE DU SORT

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Ils partirent, juste Gabriel et lui, au lever du jour. Les chevaux allaient bon train. Guilhem repassait les événements dans son esprit endolori. Il avait d'abord, avec les siens, combattu Amanda et ses troupes, au début de la guerre des Pétasses. Les événements de cette guerre furent dictés par la folie des hommes.

Cette femme avait le cœur plein de rage et de haine. Mais comment aurait-il pu en être autrement... Plus tard, il avait négocié avec elle. Ils s'étaient alliés contre les auto-proclamés « Vrais Hommes », et, au prix de bien des vies, avaient débarrassé la région des esclavagistes. Il s'était ensuite désolidarisé d'elle, refusant de cautionner l'extrémisme dans laquelle elle avait sombré.

Et, ironie du sort, Azalée, à ce moment là, probablement déjà été recueillie chez Amanda. Il chassa sa colère et sa peine. Le temps n'était plus à la douleur. Il allait retrouver sa fille, enfin.

Deux jours étaient nécessaires pour rejoindre la Terres Des Pétasses. Ils parlèrent peu, chacun a ses pensées...
Arrivés au Pont Gardé, ils répondirent aux questions de deux sentinelles qui les confièrent ensuite à un guide chargé de les conduire au Village des Dames. L'annonce de leur arrivée les avait précédés et ce fut Amanda en personne qui les accueillit accompagnée d'Azalée.

Leurs regards étaient gris comme le ciel d'un jour d'hiver.

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