Je suis devenue tellement désesperer que mon corps en a prit un coup. Mon corps m’envoyait des signaux de détresse, j’avais mal, mal partout que j’en ai encore mal quatre ans après avoir arrêter de travailler chez kredelle. J’ai le corps en lambeaux.

Le problème avec le travail à la chaîne c’est la monotonie, je suis devenue monotone dans mes mouvements au travail, je suis devenue machinale, automate. J’étais ce robot qui était programmé pour faire ce qu’elle avait à faire. J’étais là en personne pour les rendements de mon boulot mais mentalement je n’y étais plus. Je ne voyais même plus les collègues qui m’entouraient, mes bosses non plus. J’étais littéralement automate. Cette année là, en 2007 après ma fameuse découverte de ces quelques talons de paie. Je ne pensais qu’à une chose, une seule chose. J’avais hâte à mon évaluation annuelle pour tout dire à mon boss. Pendant, mon évaluation, j’ai expliqué à ma boss Magda que j’avais besoin d’une augmentation plus significative parce que je faisais un très bon boulot chez eux, je voulais qu’elle me donne au minimum un dollar de plus de l’heure pour satisfaire mon ouvrage, mon rendement.