3. Un livre pour guérir de la dépression

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Interprétation d’une citation d’Albert Einstein :

« Lorsque le monde cesse d’être la scène de nos espoirs personnels et de nos souhaits, lorsque nous l’affrontons en hommes libres qui admirent, qui questionnent et qui observent, alors nous rentrons dans le royaume de l’art et de la science. Si ce que l’on voit et ce que l’on éprouve est décrit dans le langage de la logique, nous sommes engagés sur la voie de la science. Si c’est communiqué à travers des formes dont les rapports ne sont pas accessibles à la conscience, mais dont la signification est reconnue intuitivement, alors nous sommes engagés dans le domaine de l’art. La dévotion passionnée pour tout ce qui transcende les intérêts personnels et la volonté individuelle est commune aux deux. » (Extrait d’un texte, qu’Einstein a appelé « un aphorisme », écrit à la demande de l’éditeur d’une revue allemande d’art moderne en 1921).

Cette phrase qui semble et qui est pour moi toujours si complexe, fut une clé péremptoire contre la dépression, bien entendu j´ai ma propre interprétation de ce que voulait bien dire Einstein. Je n’ai jamais écrit de livre auparavant et je commence à y prendre goût, ceci est ma réponse à la question : « comment occuper son temps de manière utile ? » Il faut oublier même que l’on existe et ce que va penser notre prochain de nous-mêmes. Il ne faut pas exister en fonction de ce que l’autre va penser, mais uniquement être en accord avec soi-même. Je pense aussi qu’il faut s’ouvrir à tout le possible. Je peux alors écrire de manière libérée, comme si je peignais une toile sans avoir à me soucier du résultat. Si je pense à l’araignée (animal qui m’effraie le plus), j’espère que la toile connectera beaucoup de neurones et que la destruction créatrice aura lieu.

Nous sommes en janvier 2014, je vis depuis neuf mois dans un appartement de quatre-vingt-cinq m², chaleureux. Il est pour moi très spacieux, voire trop (le luxe, c’est un sentiment de possession qui de temps en temps m’insupporte). Ces derniers temps, je me sens moi-même comme un grand appartement vide. Vide de toutes émotions, le temps s’écoule et le doux bruit de la musique berce le tictac dévastateur du temps sur moi. Il me faudrait, si je peux me permettre l’expression, « un gros coup de pied au cul pour avancer ». Seulement, je suis seul maître à bord de mon rafiot et si j’attends que le vent me revienne en poupe, il me reste les rames. Deux bâtons utiles, que j’utilise pour l’instant à travers deux doigts pour taper comme un débutant à la machine à écrire (image ancienne pour parler de l’objet moderne qu’est l’ordinateur portable ou plus communément le PC). Appareil trop souvent violé par les hackers des temps contemporains, espérons qu’ils soient plus souvent des Robin des bois que de riches âmes de pêcheurs. Métaphore mise à part, j’ai au cours de cette période bien ramé avec mon propre ordinateur interne. Le « bug » de l’an 2000 est venu me toucher un peu plus tard, mon cerveau s’est vu naufragé dans un océan de pensées négatives. Comme si le binaire n’était que la seule possibilité que notre monde intérieur avait à offrir. Ainsi, je restais bloqué sur le zéro de la « défaite » à tourner en boucle dans son symbole. Nous allons voir comment s’est déroulée ma période de dépression et ce qui se cachait derrière ce zéro.

Quelques jours sont passés, nous sommes fin janvier 2014. Je me sens déjà un peu plus clair dans mes idées. J’écoute « What a wonderful world » de Louis Armstrong, c’est dire comment j’essaye d’influencer mes pensées en ce moment. Je peux entrevoir la lumière loin au fond du tunnel. Il reste, je pense, du chemin à parcourir, mais l’objectif est visible. Il faut retourner au travail et affronter la réalité de la vie. Se lever avec l’envie d’avancer vers cette oasis ou peut-être ce mirage. Ne jamais renoncer à cet espoir d’une vie gorgée de sérénité. Il faut rechercher, trouver le Bouddha caché au plus profond de soi. Que j’arrive à prouver qu’il n’existe qu’une seule et même réalité est secondaire, car au fond pour moi, tout est lié. Je traverse une phase de vie pleine de turbulences, le courage est appelé par les interphones du vaisseau. Le temps est sans doute nécessaire pour mieux stabiliser l’assiette de mon cockpit. Il va me falloir redoubler de créativité et bien me la vendre. Je suis reconnu dans mon entreprise pour le travail que j’ai fourni ces cinq dernières années et j’en suis fier, par contre je sens aujourd’hui que j’ai besoin de renouveau. Concernant le fait que des personnes entendent parler de moi en bien ou en mal, je pense qu’il n’y a pas de mauvaise publicité, il n’y a que de la notoriété (c’est ce que j’ai entendu dire un jour pour Mickael Jackson, sans bien entendu faire d’amalgame). La thérapie que je suis va m´aider à y voir un peu plus clair sur ce qui me définit. Je suis quelqu’un qui cherche à se prouver des choses. Je vis dans un système de pensées complètement en dehors du temps. Il semble que je suis quelqu’un d’idéaliste, qui aimerait un monde différent. Je passe mon temps à philosopher, tout est tout le temps remis en question. J’ai un grand besoin de sécurité et à la base, je suis comme un poisson qui n’aimerait pas qu’on le change de bocal. Pourtant, je passe mon temps à rêver d’affronter l’océan, « le rivage est plus sûr pourtant je cherche sans cesse à me battre contre les flots ». Je suis souvent en guerre avec ma dualité intérieure. De nouvelles idées, voilà ce qu’il me faut pour avancer. Actuellement, je tourne en rond entre les diverses possibilités que m’offre ce livre. J’ai la vague impression de me répéter. Je pense et j’espère pourtant que le résultat sera bon, une fois que j’aurai retravaillé chaque ligne et chaque mot pour donner forme à cette toile d’art tissée au flux de mes envies. Cette phase viendra plus tard, quand j’aurai fini de m’épancher et que viendra l’envie de retravailler, de restructurer l’ensemble du contenu. Le contenant n’a lieu d’exister que si le besoin d’un contenu existe. J’essayerai de m’en tenir à cette idée. Soyez prêts à découvrir l’univers de ma vie privée, ne soyez pas choqués. Je ne fais que partager mon vécu, mes bonheurs et mes souffrances. Comme je vais mourir un jour, tout cela m’importe peu. Par contre, si mon témoignage peut aider d’autres personnes souffrantes, j’en serai heureux, voire même assez ravi. Après avoir déposé toutes ses feuilles au sol, l’arbre appelle l’hiver, le printemps lui apporte beaucoup de bourgeons d’idées, enfin le sourire revient face aux rayons de l’été.

Concernant mes occupations actuelles si cela vous intéresse, comme vous pouvez le constater, je broie des idées peintes en noir en espérant y découvrir un diamant. Ce n’est pas toujours aussi facile de tout réaliser soi-même. Je pense que dans la vie, il ne faut simplement pas avoir peur de l’échec. Quand quelqu’un est en dépression, l’occupation devient primordiale. Il faut réapprendre à découvrir ce qui nous fait plaisir. Ou au pire, trouver des occupations pour passer le temps. Regarder par la fenêtre en écoutant de la musique qui détend, voilà une occupation « zen ». Le flux des vagues de la musique 

vous berce dans une transe sans vergogne ni sous-entendu, juste une bonne bouffée d’air et l’on repart de plus belle. Je suis l’auteur d’un livre autobiographique, les idées s’estompent et laissent place à une rageuse envie d’avancer dans le tumulte de la pensée. Afin d’atteindre l’objectif décrit dans l’introduction. La dépression, ça vous prend à la gorge et ça ne vous lâche plus. Il faut se battre pour transmuter un rire ou un sourire satirique. Le côté positif, c’est que l’on apprend autant que possible à faire les choses qui nous font plaisir dans l’instant présent. Le reste, si je puis me permettre, « on s’en fout », on apprendra plus tard à aimer les tâches les plus pénibles. Tout peut devenir un plaisir, il suffit d’être en harmonie avec soi-même et tout vous semblera simple et beau. Ou bien tout simplement avoir suffisamment d’argent sur le compte en banque pour faire ce que l’on veut quand on veut. Par exemple construire de nombreux puits en Afrique comme JBDV.

J´ai regardé pendant longtemps le monde avec des yeux qui font penser au regard d´un nouveau-né, cette formulation qui me plaît retranscrit bien ce que j’ai vécu. Savoir contempler le monde de nouveau avec des yeux d’émerveillement. Tout redevient beau, à force de lassitude et d´habitudes, on en perd son côté latin. Le côté latin pour moi, c’est l’idée du « Carpe Diem » qui signifie pour les non-initiés « profiter de l’instant présent ». Maintenant que j’ai retrouvé cette idée, il ne me reste plus qu’à la mettre en pratique. Je rejoins ici l’idée de notre cher ami Albert. Relire ce livre est aussi l’occasion d’y porter un regard nouveau et là, je me trouve complètement pathétique. J’écris comme un adolescent en pleine crise qui a besoin d’un carnet intime où épancher ses idées les plus futiles et sordides afin sans doute de se sentir exister. Je me demande quel est l’intérêt de tout cela. J’espère néanmoins réussir à m’en servir pour rebondir dans la vie. Avec un troisième regard, je comprends que j´ai besoin de cette richesse intérieure qu´a un enfant. La vie est magnifique lorsqu´elle n´est pas ennuyeuse, lorsque l´on s´intéresse à redécouvrir et non pas à se morfondre dans un système redondant (qui est pour moi le métro, boulot, dodo moderne). Lors de mon quatrième passage de correction, je peux en conclure que ce besoin d’écrire compulsif apporte beaucoup. Il s’agit d’un processus de recherche interne pour combattre la dépression à travers des outils de réflexion qui aboutissent à l’évolution de la vision binaire de la vie que nous avons vue plus haut. On apprend à ne pas tout voir en noir et blanc, on développe la patience et la sagesse. La cinquième et dernière « contemplation » m’amène à une synthèse, à savoir que le bien et le mal sont souvent complémentaires, comme nous le verrons dans le symbole du Yin et du Yang. Relire et modifier son livre en « état d’équilibre » est plutôt gratifiant. Car il semble que j’ai réussi à sortir de la dépression. Je suis heureux aujourd’hui et j’avoue que c’est en grande partie grâce à ce torchon que j’ose appeler un ouvrage.

Ainsi, à travers mes cinq passages de relecture, on peut interpréter mes réflexions par rapport à cinq phases de la vie. La première étant l’insouciance, qui permet d’admirer le monde sans se poser trop de questions et sans réaliser que l’on vieillit et que l’on va mourir. L’enfance est l’étape de l’insouciance, elle apporte son lot d’émerveillements et de découvertes. L’adolescence est la deuxième étape, on se révolte, car je pense qu’on n’accepte pas la mort et encore moins les chaînes protectrices avec lesquelles les parents nous ont souvent attachés pour nous garder près d’eux. Nous garder à l’écart du danger que peut représenter la vie d’adulte. Ils ne veulent pas qu’on tombe trop vite dans l’ennui, la redondance et la souffrance. Alors que de notre côté, on veut explorer le monde de l’indépendance et apprendre à voler de nos propres ailes. Ceci passe par la crise d’adolescence où l’on détruit le « piédestal » sur lequel nous avions mis nos parents. Il s’agit d’une possible dépression. Le troisième cycle est la suture, où l’on va de l’avant et on fait nos expériences, positives comme négatives en fonction de notre interprétation. Cette phase est la plus riche en changements et en responsabilités. Après avoir vécu cette phase, nous pouvons nous mettre enfin au niveau de nos parents et mieux comprendre sans doute leur manière de fonctionner. Nous pouvons partager avec eux leurs vécus. Nous apprenons ainsi à faire le chemin vers la paix intérieure. La quatrième phase a lieu lorsque du plus profond de notre sagesse, on accepte toutes les réalités possibles sur terre et que l’on choisit de travailler à forger un monde qui nous semble meilleur. Soit à travers par exemple l’éducation de nos enfants, soit tout simplement par des gestes plus écologiques. Quels que soient les choix que nous faisons, ils sont guidés par notre vécu, il s’agit ici du dépassement de soi-même. Enfin, on trouve dans le Yin et le Yang l’équilibre. Toutes nos expériences réunies aboutissent à une sphère de connaissances positives et négatives. Les deux se mélangent et vivent en équilibre. Ceci nous permet de vivre le reste de notre vie avec un autre regard, que je qualifierai de « supérieur » sur les choses. En réalité, nous apprenons à relativiser.

Nous verrons se construire au fil du livre des petits souvenirs de mes idées du monde lorsque j’étais en phase de folie. Le premier est que je voyais le mal est le bien partout, toujours en concurrence, mais apportant un équilibre. Je pense aujourd’hui que cette signification est vraie, toute la symbolique du monde me semble liée. Le bien et le mal se côtoient et se respectent mutuellement. Un monde sans mal ne serait que trop ennuyeux, le problème est que je ne tolère pas ou très difficilement les extrêmes, que le mal et le bien puissent prendre forme. Pourquoi avoir créé des extrêmes ? Où pourraient se situer leurs limites ? Sinon, aurais-je encore une barrière mentale ne pouvant accepter les choses telles qu’elles sont ? La guerre me rend fou, malade. Pourtant, j’ai travaillé dans une entreprise qui produit des outils utilisés sur le terrain, je me sentais comme faisant partie de la chaîne. J’ai bien fait de démissionner. De nombreuses personnes de bien travaillent pourtant dans cette entreprise et nourrissent leurs familles. Il ne faut pas non plus que je me laisse entraîner dans les extrêmes de ma pensée. Mes pensées charbon sont tels des missiles qui fusent vers le berceau de mes sentiments pour détruire toutes les croyances positives qui me définissaient et me rendaient heureux. Ce questionnement est souvent le même, je me dis que chaque être humain a toujours le libre arbitre. Il faut se donner, si nous en avons les moyens, la liberté de travailler, ou je préférerais utiliser le mot « s’occuper » dans le domaine qui nous plaît le plus. Et si possible, ne pas devoir sans cesse être le maillon d’une chaîne rouillée. En effet, être dans l’industrie militaire ou celle du tabac n’est pas vraiment ce que je souhaite au plus profond de moi. Beaucoup de personnes me disent : « je n’ai pas le choix, c’est le système qui veut ça », ces personnes ont souvent des responsabilités par rapport à leurs familles, elles doivent les nourrir et les aider à vivre. Elles se sont mises dans l’engrenage du système sans même s’en être rendu compte. Dans ce cas-là, je me dis que le monde entier est une famille, les bombes que nous construisons vont servir à détruire la vie d’autres de nos « frères et sœurs ». Que répondre à cela ? Je pense que nous avons tous une part de responsabilité et que nous sommes nous-mêmes une partie de ce système. Ainsi, j’ai décidé de m’offrir le luxe de ne pas travailler ni investir dans ces sociétés qui ne respectent pas les valeurs de base que je veux défendre. Si chaque personne défend de bonnes valeurs, le monde n’en sera que meilleur. Mon principal combat sera celui de l’eau et celui d’arrêter de fumer. À travers le site internet www.timevalor.com.

je décide de passer à la quatrième phase de ma vie. Je vais travailler sans relâche au financement de puits en Afrique.

La mort n’est qu’un passage obligé, il ne faut pas en avoir peur. Chaque chose vient en temps voulu. Nous sommes tous dans une salle d’attente, autant prendre un journal ou une tablette et s’occuper de manière utile. J’ai la rageuse envie de comprendre, aussi complexes soient-elles, les clés d’une vie réussie. Après relecture, je peux vous dire qu’il s’agit d’une définition qui nous est propre. Chaque personne « qui se cherche » a intérêt, je pense, à définir elle-même ce qu’elle considère comme une vie réussie. Elle pourra ensuite trouver plus facilement les clés. J’aimerais m’envoler loin de cette réalité et atterrir sur une nouvelle planète où toutes les choses ne seraient plus liées à l’argent. Il ne sert à rien d’être défaitiste. Il y a en Allemagne et peut-être dans d’autres pays des mouvements comme « no futur ». Mouvements qui me semblent du genre punk, qui essayent d’interpeller les vivants. Chacun voit le monde à sa manière et il en existe de multiples, voire d’infinies. Nous sommes très nombreux sur la face du globe à vivre chaque jour une vie complètement différente. Toutes les heures, des milliers de personnes naissent et des milliers meurent.

Petite mise en pratique d’un calcul possible :

Si tu croises une personne de la planète par seconde : 1 h = 3 600 secondes, donc 3 600 personnes par heure.

Ainsi 24 h pour une journée = 86 400 personnes par jour, si tu ne dors pas et ne fais rien d’autre, bien entendu.

86 400 X 365 jours = 31 536 000 personnes par an environ.

Donc en 100 ans : 3 milliards 153 millions 600 mille environ.

Impossible donc de croiser la moitié de la planète en toute une vie (à périmètre constant de la population de 2015). Si j’analyse cette réflexion de mon cerveau, je me rends compte que je fonctionne de manière un peu mégalomaniaque. J’ai besoin aussi de me donner des repères pour savoir ce que l’on peut accomplir en une vie, si bien entendu nous vivions une centaine d’années.

Il faut de quoi nourrir et élever tout le monde. La vie va de l’avant et moi, je médite de manière continue, je cherche à percer à jour les clefs de la vie, un peu comme le philosophe Descartes. Il me semble que je vais vous faire partager beaucoup d’imbécillités dans ce livre, je pense cependant et comme on le dit souvent que « le ridicule ne tue pas ». Je partagerai aussi des choses qui me tiennent vraiment à cœur. Connaissez-vous la phrase « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » d’Alphonse de Lamartine ? J’ai déjà éprouvé ce sentiment dans ma vie. Après une rupture amoureuse. Mes réflexions tournent souvent en boucle, par contre, il y a certaines vérités qui filent droit au cœur. Je suis sûr d’une seule chose aujourd’hui, j’ai eu la chance de passer du temps en compagnie d’une femme que je considérais comme extraordinaire. Mais malheureusement, il semble que Héraclite avait raison quand il disait : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ». Je n’ai plus que ces magnifiques souvenirs à emporter dans mes bagages pour m’accompagner dans la suite de ma visite terrestre, jusqu’à rejoindre au final les étoiles. Lors de l’analyse a posteriori, je me rends bien compte que la recherche de l’amour a été une longue quête chez moi. À cause de mon handicap, j’avais toujours peur de ne pas être à la hauteur et d’être rejeté. Je pense que chacun de nous veut être apprivoisé et aimé par d’autres personnes. J’ai bientôt fini d’écrire tout ce que je pense et je me relis en ce moment, j’apprécie beaucoup ma propre compagnie en tant que lecteur. J’espère que vous aimerez ce « livre » autant que moi. Il n’est pourtant pas forcément le plus drôle du monde, mais je trouve qu’il sort de la norme établie par beaucoup.

J’ai relu ce livre au moins cinq fois et j’ai encore envie de passer dix ans à le compléter. Pourtant, je me suis donné jusqu’à mars 2017 pour le finir, il me reste donc six mois pour finir. En effet, j’aurai à cette période trente-deux ans. Et il me semble que ce sera le moment pour moi de passer à autre chose. Peut-être un nouveau livre, ou bien une autre activité. Le site internet que j’ai créé en plus et grâce à ce livre va me prendre aussi beaucoup de temps et je m’en réjouis d’avance. Je sais, ce paragraphe venu de nulle part paraît un peu bizarre. Pourtant, grâce à ce dernier, j’aimerais vous dire « soyez courageux », ce livre vaut vraiment la peine d’être lu. Il apporte de nombreuses informations sur une maladie peu connue qui touche pourtant un pour cent de la population mondiale (ce qui est énorme !). Ne lâchez rien, sautez des pages si elles sont trop ennuyantes, mais lisez s’il vous plaît votre maximum. Rendez hommage à mes trois ans de galère. Je pense que je vais appeler ce genre de paragraphe : « piqûre de motivation ». En effet, ce livre m’a demandé plus de trois ans de motivation et de nombreuses heures de doutes sur mes capacités à écrire quelque chose de qualité. Voilà pourquoi j’ai aussi créé un site internet avec des énigmes. Tout ceci afin de vous motiver, cher lecteur.

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