Chapitre 8
La jeune fille retrouva sa maison, ses parents, du réconfort.
Elle repensa à Malone qui s'était mis en danger pour elle et décida de débloquer son numéro et de lui envoyer un SMS : "Je t'ai débloqué. Fais-en ce que tu veux ".
Était-elle morte ? Elle se sentait pourtant bien vivante et presque normale. Presque.
Le lendemain, alors qu'elle voulait réviser ses cours et reprendre sa routine, elle commençait à sentir sa peau la tirailler. Elle tentait de l'ignorer. Mais en fin de journée elle l'a brûlait si fort, qu'elle ressenti le besoin d'aller se baigner, malgré le froid et la nuit qui tombait tôt en ce début novembre. Elle se rendit à la plage du cabellou, heureusement déserte.
Lylwenn se mit en sous vêtements et mis un orteil dans l'eau. Contre toute attente, elle n'avais pas froid. Elle s'enfonça complètement dans la mer, jusqu'aux épaules. Elle s'attendait à ce que le sel lui brûle la peau encore plus, et fut surprise de ressentir un bien être total, elle était dans son élément. Sa peau ne lui faisait plus mal. La jeune fille plongea sous l'eau, jusqu'à ce que ses poumons se vident et que ses branchies prennent le relais. C'était si silencieux, apaisant. Elle se mit à nager vite grâce ses nouveaux membres palmés. Elle n'avait pas froid et ressentait une telle plénitude, une telle sérénité, qu'elle ne voulait plus retourner sur la terre ferme. C'était ici qu'elle se sentait vraiment chez elle, sous l'océan. Ses yeux s'habituèrent très vite au sel et à l'obscurité. Le fond marin était magnifique. Elle ignorait combien de temps elle était restée sous l'eau mais elle dû, à contre cœur, retourner sur le sable.
À peine sortie de l'eau, ses palmes disparurent mais pas ses branchies qu'elle devrait toujours dissimuler. Des striures de chaque côté de son cou.
Sa peau n'était plus du tout douloureuse même quand elle se sécha. Elle se sentait bien, revigorée.
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