22,07,2021 : MORTEL ÉTÉ

Une minute de lecture

Une chaleur lourde pèse sur la vie,

Telle un épais manteau de laine.

Le soleil a brûlé les prés et les fleurs,

Les nuages ont disparu du ciel,

Ne reste que ce bleu cru, intense,

Qui incendie les regards et esprits.


Les prunes sont sèches et fades.

Le vieux figuier du jardin peu à peu,

Se déleste d'une partie de ses fruits,

Comme les parents du petit Poucet,

Il sait qu'il ne pourra tous les nourrir.


Le lit des ruisseaux montre ses os,

Et les pierres se baignent dans l'air.

Les bêtes en vain, cherchent l'eau,

Papillons, oiseaux et poissons,

Quittent la vie et la terre brûlante.


Les humains attendent la pluie,

Retranchés dans leurs sombres batisses.

L'été saison des plaisirs et des jeux,

S'est fait cette année, tueur en série.


Sans remords, sans pitié, il tue...

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire MAZARIA ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0