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Les desseins exprime toujours tant de chose en fonction de l’individu qui le regarde ou du peintre qui le peint.

Tu es dans ton atelier, il est vingt-heure.

Tu regardes les images que tu as prises en n’y regardant les angles avec minutie et analyse.

Tu poses l’appareil photo en l’éteignant puis prends un tableau et commence par former les formes au crayon, de ce qui sera la baignoire, les carreaux puis le corps. Cela te prends une quarantaine de minutes.

Tu te demandes si tu devrai mettre des couleurs à la peinture, à l’encre, la craie ou à l’aquarelle.

En même temps, un tableaux et un reflet de ce que l’on veut représenter en société.

Aujourd’hui, il y a la photographie pour montrer la société, pour montrer les horreurs magnifique comme du monde, les vidéos pour garder les choses de la vie, bonne ou mauvaise et ses livres pour placer des noms dans l’histoire avec des mensonges futiles dont chacun à son idée ou interprétation et tu le sais, comme tu es au courant que la vie ne tient qu’à un fils et qu’il est si facile de le couper au ciseaux.

Tu cherches toujours la façon dont tu vas peindre ce tableau, à y mettre des couleurs, cela est pourtant simple et compliqué à la fois car la perspective des couleurs, change en fonction du décors et de la texture, de si l’on veut qu’elle soit factice ou réaliste.

Le temps est important car plus il est rapide moins il est bon, plus il est lent mieux il est pratiqué, plus il est beau et plus les détails ressortent d’une délicatesse malicieuse car rien n’est plus beau que le détail, le détail est la clef qui changera le regard du spectateur… De ce qu’il annotera car chacun voit une nature morte différemment car il suffit d’un élément pour que le monde soit en accords ou désaccords.

C’est pour çà que tu songes à comment la peindre car le réalisme joue sur l’absurde et que l’inverse et tout aussi jouable.

Tu sens des mains puis des bras enrouler ta taille et une frimousse de cheveux se nicher à ton cou, te faisant sortir de tes pensées.

— Qu’est-ce que tu peints de beau?.

— Rien de spécial, comme d’habitude.

— Ah oui.

Tu sens un souffle chaud sur ta nuque.

— Franchement, je pense que tu as du talent enfin… Je crois, dessine moi et on verra bien.

Tu souffles d’amusement.

— Bon, d’accords ça me… Changera les idées.

— Je choisis comment je veux être peins.

— Tu as proposé. Tu choisis.

Tu tapotes sa joues puis enlève ses mains pour que tu puisses changer de tableaux et en mettre un vierge.

— Alors… Comment tu veux être peins?.

— Je dirais nue avec une nuance d’ombre et de lumière avec une touche… D’absurde pour faire rire sans aller dans le caricaturale.

— Très bien, c’est toi qui voit, ma muse.

— Et c’est toi qui peins mon peintre.

Tu souris et commence à le peindre jouant avec les pinceaux.

Quelle imbécile.

Tu joues avec les ombres et les lumières lorsque tu le dessines, tu lui fait des traits réaliste avec un corps absurde et démesure, jouant avec les profondeur et longueur que constitue la lumière.

Cette peinture t’auras fallu plus de six heures pour la terminer, surtout pour la craie, la pastel et peu de peinture. Tu souris devant cette œuvre grotesque.

— Comment va tu l’appelé ?.

Tu le regardes d’un air mesquin.

— Je ne sais pas, je dirais: L’Homme démesuré aux sombre lumière claire.

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Posté le 11/08/2021

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