Les débardeurs

Une minute de lecture

Jadis, je passais mes vacances dans une maison située dans une forêt de l’Ariège. J’aimais la tranquillité de ce lieu car j’aimais la nature. Ce lieu calme m’apaisait. Tout ce qu’il s’y passait m’intéressait. Je passais une partie de mon temps à admirer les animaux. Ils s’approchaient de moi sans avoir peur car ils savaient que je ne leur voulais pas de mal.

L’autre partie de mes vacances, je le passais à regarder le festival incessant de débardeurs qui dévalaient les pentes avec leurs longs chariots remplis de bois. Ces convois étaient portés à bout de bras. Parfois, les bras étaient plus costauds que d’autres. Mais pour chacun d’entre eux, ce travail était épuisant. Cela demandait aussi beaucoup de concentration afin d’éviter de dégringoler les pentes et de risquer de se faire très mal.

Je les aidais de temps en temps. Moi, petit gayard que j’étais, me trouvais ridicule face à tous ces débardeurs. Je les admirais car, contrairement à moi, ils n’avaient pas le choix d’effectuer cette lourde tâche car c’était leur métier.

Maintenant, ceux qui abattent les arbres pour récupérer le bois sont équipés d’abatteuses, puis de grues pour le ramasser. Néanmoins, cette technique existe encore mais seulement dans les forêts très pentues. Pour les petits et grands curieux, il y a même des concours de descente de chariots remplis de bois.

Cela permet ainsi de faire connaître ce que l’on peut maintenant qualifier d’art et de conserver la tradition.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Célia Dri ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0