Deux ans plus tard, dans un parc de Séoul, un banc en bois usé était recouvert de pétales de fleurs de cerisier.

Un jeune homme s’assit. Il portait un carnet, rempli de pages griffonnées. Il écrivait souvent, désormais.

Un murmure derrière lui.

— Tu m’as attendue ?

Il se retourna. Sora était là. Plus forte. Ses yeux brillaient d’une lumière nouvelle.

Jiwoo hocha doucement la tête.

— Je t’avais dit… que je resterais.

Et dans le silence d’un printemps en fleurs, ils comprirent que certaines douleurs ne disparaissent jamais. Mais qu’avec le temps, avec de la tendresse, elles deviennent plus supportables.

Et que parfois, ce qu’on croyait perdu… finit par revenir