7 - Une histoire concernant un voyage

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L'histoire qui suit est une histoire qui se déroule en 1925, et c'est l'histoire de Jean Romier. Jean était un étudiant en médecine et par cette belle après-midi de printemps, il avait décidé de relire ses cours au jardin du Luxembourg, comme beaucoup d'autres étudiants le faisaient. Il s'assit sur un banc, à l'ombre d'un arbre et commença à lire. Sa lecture fut vite interrompue par un homme vêtu d'une redingote qui s'assit à côté de lui. Les politesse de bases échangées, la discussion entre les deux hommes s'intensifia lorsqu'ils découvrirent qu'ils avaient chacun un même point commun : la musique de chambre. Ils passèrent des heures à en discuter et c'est ainsi, alors que le soleil allait bientôt se coucher, que l'homme à la redingote l'invita à un concert privé qu'il donnait chez lui le jeudi suivant. 
Le Jeudi étant arrivé Jean se présenta à l'adresse convenue, un charmant appartement de la rue Vaugirard, bien qu'un peu ancien. Il y avait là une petite dizaine de personnes et il passa une excellente soirée à discuter avec la petite famille. Le fils étudiait le droit à Orsay, sa fille quant à elle allait intégrer une école de danse. Il y avait également des amis de la famille présent. Il profita du concert, et c'est vers 22 heures, après avoir fumé un cigare et bu un whisky en compagnie d'Alphonse Berruyer, l'homme à la redingote, qu'il se décida à s'en aller. La route pour rentrer chez lui était longue, et il ne fallait pas trop tarder. Il salua les hôtes un à un et s'en alla. Au bout de quelques pas dans la rue il tâta ses poches, pas de chance. Il avait oublié son briquet sur la cheminée ! Il remonta alors les escaliers et frappa à la porte. Pas de réponses. Il frappa encore. Toujours rien. Il essaya d'ouvrir la porte, en vain, elle s'était fermée à clé. Toute cette histoire commença à l'inquiéter. Il alla chercher le concierge pour qu'il aille lui ouvrir la porte et lui raconta toute l'histoire. 
"Mais c'est impossible, cet appartement est vide depuis vingt ans !" 

Non ce n’était pas possible, il mentait. Jean commença à s'énerver, tellement fort que le concierge prit peur et appela la police. ce garçon devait être fou. Au commissariat, encore une fois, il raconta son histoire.  "Mais Monsieur, Alphonse Berruyer est mort de vieillesse il y a de ça vingt ans !" 


"Non ! Je le connais ! J'ai mangé chez lui il y a à peine quelques heures ! Son fils fait des études de droit à Orsay, et sa fille va intégrer une école de danse ! Tenez, je peux vous faire le plan de l'appartement !"  Aucun doute, ce garçon avait perdu l'esprit, mais après quelques recherches, ses informations étaient justes. Comment était-ce possible ?  


"Ecoutez, on va entrer dans l'appartement, voir si votre plan est juste, et si il l'est, on pourra éventuellement croire que vous n'êtes pas devenu complètement fou .." Une fois la porte ouverte il s'est avéré que oui, effectivement, le plan était juste. Mais l'appartement était vide, les meubles avaient été enlevé, il ne restait qu'un parquet couvert de poussière et des murs remplis de toiles d'araignée. Une seule exception, son briquet, lui aussi couvert de poussière, posé sur la cheminée.

 Jean Romier avait simplement voyagé dans le temps. 

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