Chapitre 13: The Bar

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  • On va dans ce bar, dont je t'avais parlé.

 Geoffrey suit son frère qui le mène à la queue d'entrée du bar.

  • J'aurais préféré « Chez Hugue ». Commente Geoffrey.

 Eric prend en photo le visage de son frère lors de sa dernière réplique.

  • C'est pourquoi ça ?
  • Un souvenir. Ni plus ni moins qu'un simple souvenir. On ne s'était jamais vraiment beaucoup pris en photo.

Geoffrey bloque son regard quelques secondes vers le nom illuminé du bar.

  • Qu'est ce qu'il y'a ? Interroge Eric en essayant de suivre le regard de Geoffrey.
  • Rien, rien... T'as raison, on devrait prendre plus de photos. Je pense que ça ferait plaisir à maman.

 Eric sourit à la dernière réplique. Finalement, les deux frères arrivent à l'entrée du bar où un agent de sécurité les arrête.

  • Carte d'identité ?
  • On a pas l'air assez vieux pour toi ?

 Un blanc s'installe suite à la réponse d'Eric. Geoffrey se contente de suivre les indications afin d'entrer dans le bar. Eric suit.

 Ils pénètrent dans le bar, et voient devant eux des fontaines disposées de part et d'autre dans la salle. Des lumières douces illuminent l'ambiance de la pièce, des personnes dansaient dans un coin et d'autres se contentent de parler entre eux autours d'une table.

  • Tu m'expliques où est-ce qu'on est ? C'est pas un simple bar, ici, déjà dans le nom, on a « Royal » dedans. Questionne Geoffrey.
  • C'est exact, on est mieux qu'un simple bar. C'est ici, the bar. On est au « The Royal Bar » Eric accentue les « the ».
  • Ce bar est juste le début du nouveau mode de vie qu'on aura.

 Il se rue sur une place et tape la place à côté de lui pour faire signe à Geoffrey de s'assoir.

  • Tu te mets à fond dedans, là.
  • Oui, t'as vu aha. Eric fait signe à la serveuse de venir.
  • Mais tu n'as pas encore reçu l'argent, non ?
  • Non, j'ai un délai de quelques jours avant que j'encaisse tout.

 La serveuse arrive équipée des cartes présentant les biens de consommations disponibles. Elle les donne sans décocher un mot et s'en va.

  • Prends ce que tu souhaites, je m'en occupe.
  • … L'eau plate à 4 euro 50? C'est quoi ton bar... Quand tu me parles de bar, je m'attendais au bar « Chez Hugue » où Hugue nous raconte des histoires lorsqu'on est là. C'est juste de la merde colorée ton bar.
  • Arrête, chez Hugue, on a pas de poker. Allez, viens.
  • C'est du Black-Jac... Roh et puis tant pis.

 Eric s'en va s'installer à la table de jeux. Geoffrey l'accompagne en soufflant avec insistance.

  • La banque saute.
  • Youpi ! Jubilent les personnes autour des deux frères.
  • Regarde, franchement, je le sens bien ce soir. La vie est belle, allez. Je te file un peu d'argent si tu veux.
  • Non, mais ce n'est pas ça le problème. C'est juste que tu chamboules tout d'un coup...

Eric tend sa main à Geoffrey et lui fais un clin d'oeil.

  • C'est bon amuse toi... Je fais un tour.

 Geoffrey esquive les serveuses venant de tous les côtés de telle manière que les autres clients croient qu'il était en train de danser.

  • Il a de sales moves le geek à lunettes... Dit une cliente en train d'observer Geoffrey en tenant son verre des deux mains.
  • Ce ringard avec les gants, là ? Interroge le compagnon.
  • Arrête, il est mignon.
  • On va voir s'il est encore mignon, une fois que j'aurais fini avec lui.

Ce dernier se redresse de sa chaise et s'en va rattraper Geoffrey.

  • Hey, toi !

Geoffrey se retourne non pas à cause de la musique ambiante du bar mais à cause de la main qui s'était posée sur son épaule. S'en suit un crochet qui le fait tomber par terre.

  • Debout, j'ai pas fini avec toi. Tu sais ce qui arrive aux personnes qui draguent ma copine ?
  • J'ai... rien fait ?
  • Ferme là.

 Il saisit Geoffrey pour le faire pivoter sur lui même.

 Les 2 personnes attirent l'attention du bar.

« Eric ! A l'aide !» Crie Geoffrey de toutes ses forces.

 Mais son frère était trop occupé par les potentiels gains pour entendre le cri désespéré de son petit frère qui se situait en position de faiblesse face à son oppresseur.

 Geoffrey se fait lancer sur une portée de 5 mètres. Il atterrit lourdement sur des clients.

 Les forces du bar commencent à faire leurs apparitions avec l'arrivé du vigil s'occupant de l'entrée du bar. Il est cette fois accompagné des serveuses et des barmans.

 L'oppresseur se fait maîtriser en un instant et dégagé par la porte avant du bar.

« Attendez, c'est un gars bien ! » Crie la fille l'accompagnant en se précipitant dehors.


 Le reste de la main d'oeuvre du bar prend Geoffrey et l'emmènent dehors par l'arrière du bar dans une ruelle.

 Eric rejoint son frère.

  • Regarde tout l'argent que j'ai gagné !
  • Oui, c'est vraiment super. Répond Geoffrey en essayant de se relever tout en prenant appui sur le mur.

 Il s'arrête un coup pour remarquer que son gant droit possédait un trou au milieu de sa paume. Geoffrey soupire.

  • Je veux rentrer. Mon gant est troué et je suis fatigué.
  • Non allez, on change de bar. J'ai la chance avec moi, si tu joues avec moi, on va pouvoir multiplier les gains.
  • Argent ?

 Les 2 frères tournent leur regard vers l'auteur de la dernière réplique.

 Du haut de son mètre 90, la personne avançait doucement vers eux en les pointant avec sa seringue.

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