Rencontre incongrue

Une minute de lecture

C'était dimanche et cœur léger,

J'avais raccompagné ma fille

A son appartement coquet

Du centre gris de la grand ville.

Nous avions eu de douces heures

De souvenirs acidulés

Entre les lapins, les malheurs

De Soline et mots à broder.

Je rentrais calme à la maison

Par les ruelles endormies

Et le charme de la saison

M'emplissait d'une joie ravie.

J'ai aperçu sur la chaussée

Ce qui semblait un vêtement...

Mais soudain il a frissonné :

Quelque pochon gonflé de vent ?

Mais non ! Deux oreilles poilues,

Deux petits yeux impertinents

Et une longue queue touffue :

Un écureuil, assurément !

J'ai stoppé aussitôt l'animal mécanique

Docile que je conduisais,

Pour savourer l'instant magique

Que le petit rouquin m'offrait.

Nous sommes restés là tous deux

Plusieurs minutes, je crois bien.

Il me dévisageait, curieux :

"Que fais-tu donc, sur mon chemin ?"

Et puis en quatre petits bonds,

Il a couru sur le trottoir,

Et a grimpé le long d'un tronc :

"J'étais contente de te voir".

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