Chapitre 8

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Jamel et Caitlin étaient en route pour le désert à cheval avec leur affaires. Le duo traversait le désert et arrivait dans une tente devant un oasis. C'était un décor assez exotique. Ils déposèrent les chevaux ainsi que les affaires dans la tente. La jeune femme admirait le magnifique coucher de soleil. Elle ressemblait à une princesse du désert avec sa longue robe en sequins. Après avoir nourri les chevaux pur sang arabe, le cheikh venait de s'asseoir près de la jeune californienne. Le bel homme ténébreux lui disait d'une voix agréable :

- C'est beau ?

- Oh oui très. Vous y venez souvent ?

- Oui c'est la première fois que je suis en compagnie d'une femme dans le désert. D'habitude, les femmes n'aiment pas ce genre d'activité. Elles trouvent que c'est sauvage et barbare. À ce que je vois, je ne connais pas tout d'une véritable femme.

Le souverain la scrutait d'un regard bienveillant :

- Je trouve que camper dans un désert n'est pas une activité de sauvage. Au contraire, le désert a le pouvoir d'ouvrir la purification spirituelle. Il aide au détachement du superficiel et à un rapprochement de l'essentiel.

- Par Allah, vous êtes pleine d'esprit et de sagesse, mademoiselle Burns, disait le souverain.

Caitlin riait. Le regard du cheikh devenait énigmatique sous le flot de paroles de la jeune femme de vingt-cinq ans. Il frotta légèrement sa barbe d'un air de philosophe :

- Et selon vous, c'est quoi le rapprochement de l'essentiel ?

- Je ne sais pas trop comment le définir.

Hé oui ! La jeune femme en perdait ses mots face au regard émeraude de Jamel qui lui souriait. Sa beauté était hypnotique. La belle californienne avait les joues écarlates face au sourire angélique du cheikh :

- J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et quelque chose surgit en silence et fait scintiller mon cœur, disait le cheikh Jamel Yacoub Mansrour.

- Et c'est quoi d'après vous ? Questionnait Caitlin Burns.

- Je n'arrive pas à le définir tellement que c'est brûlant en moi, murmurait le souverain Al Zahra.

- Est-ce de la magie noir, majesté ? scrutait la jeune femme de son regard océan.

Le souverain s'approchait de la jeune californienne. Son front était collé au sien. Caitlin sentait un boomerang dans son coeur. Elle était attirée par une énergie brûlante. Comme si une force magnétique attirait le sol.

- C'est bien plus que de la magie noire, Caitlin. Toi seule a le pouvoir de me procurer des sentiments aussi forts, disait la voix virile du cheikh.

La jeune femme aux yeux océan était sous le charme du cheikh. Sans hésiter, Jamel posait ses lèvres sur les siennes comme si sa vie en dépandait. En effet, ce baiser était bien plus que de la magie noire. Caitlin en était perdue de son premier baiser. Elle ouvrait la bouche pour que Jamel ait accès à sa langue. Et là c'était une explosion de saveur assez aphrodisiaque. La petite chérie de l'Amérique en était transportée de ce moment. Le roi enlevait son étreinte d'elle et l'admirait tel un croquis conçu par Léonard de Vinci. La jeune blonde vénitienne aux yeux océans était émue :

- Ça va ma Caitlin ?

- Je...ne sais pas quoi dire. Merci pour tout, votre altesse, chuchotait t'elle.

- Pas de votre altesse et ni de votre majesté, Caitlin. Appelez moi tout simplement Jamel.

- D'accord, Jamel.

Pour la première fois, la star de Los Angeles avait prononcé son nom d'une voix presque mélodieuse. Jamel lui faisait un sourire en coin. Il caressait ses cheveux et disait de sa voix viril :

- Je sais qu'on se connaît depuis que deux semaines et que tout va très vite pour toi. Mais tu es tellement parfaite à mes yeux que.....

La jeune femme eut le rouge qui montait à la racine de ses joues et disait d'une voix douce :

-....La tentation était trop forte ?

- Exact.

- Quand je voulais parler du rapprochement à l'essentiel. Je voulais dire que tu es devenu une personne chère à mes yeux. Je croyais que tu me prenait pour une fille banale et que je ne serai pas assez bien pour toi.

- Ne te sous estime pas. À mes yeux, tu es bien plus qu'une fille banale. Tu es une vraie femme. Celle que j'ai attendu pendant toute ces années, habibti.

Le roi embrassa de nouveau sa belle. Le soleil se couchait. Le nouveau couple allait dans la tente.

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