Angélique t'es qu'une salope.
C'est avec ma canne que toujours je me déplace.
Je sais, je sais, je ne suis ni boiteux ni aveugle.
Mais voilà je suis une franche canaille et c'est le genre d'article qui en impose auprès des filles des femmes et des naïfs. Elle me permet de passer devant tout le monde à la caisse des magasins et même de garer ma Jag sur des places de parkings réservées aux handicapés.
Les remords je laisse cela aux ploucs, moi ce que j'aime c'est rien glander me faire entretenir par des femmes, voir baiser leurs filles.
C'est je crois à la naissance que j’ai reçu mon don, plaire à la gente féminine, j'y peux rien si elles aiment les mauvais garçons.
J'ai compris cela tout petit alors que je n’avais pas onze ans et que je venais de perdre mes parents dans un accident.
je ne savais pas encore que leurs assurances avaient été si généreuses avec moi, elles l'auraient été moins si elles avaient su que j'étais la cause de ce drame familiale, mais ça c'est une autre histoire.
Ha oui pourquoi je dis cela ? Ha oui ! C'est alors que j'étais au cimetière devant les deux cercueils à la recherche de larmes qui ne venaient pas, que ma cousine que je n'avais pas vu depuis belle lurette me prit dans ses bras, ou plutôt entre ses seins pour me consoler. Elle n'avait pas quatorze ans mais déjà sa poitrine était des plus accueillante. Ce fut donc devant la tombe grande ouverte de mes très chers parents que j’eus ma première érection. Ma perversité s’accrut en même temps que j'avançais en age.
Il est vrai que riche oisif je passais mon temps à faire le tour des boites de nuits, mais que d’ennuis, j'en avais assez des filles faciles.
Alors pour me changer un peu les idées j'allais faire un tour chez « La Gay Pierre ». une boite tenue par des amis homos.
- Salut Pierrot, un armagnac por favor.
- Ça fait un bail, qu'est ce que tu deviens ?
- Tu vois, je me fais tellement chier que je viens te voir. C'est quoi toute cette agitation et ton enculé de copain il fait quoi avec cette laisse ?
- Toujours aussi classe.
- Tu sais que ma classe comme tu dis, je la garde pour la chasse à la meuf. Mais tu m'as pas répondu.
- C'est vrai t'es jamais venu un jeudi soir. Alors quand je dis jeudi c'est jour du marché. On vend, on troc les soumis. Alors pour Alonzo... il est venu prendre un esclave pour tout le week-end.
- Ouhaa trop cool, je peux m'en acheter un ?
- T'es pas homo à ce que je sache.
- Non mais je suis sadique et pervers.
- Et bien non, ça ne suffit pas, en plus tu n'as pas une carte de membre.
- Pas grave ça me donne une idée, j'ai toujours fait dans le classique avec les femmes. Je pensais avoir fait le tour de la question. Mais ça doit être sympa d'avoir des esclaves sexuelles... justement cet après midi j'ai pris un flyer explicatif d'une société d'investissements avant de tourner les talons et de disparaître... je suis sûr que j'ai fait forte impression auprès de l’hôtesse d'accueil. Dans moins d'une semaine elle sera dans mon lit. Mais bon j'y connais pas grand chose en S.M, tu peux pas m'en dire plus, je suis curieux ?
Alors autour d'une bonne bouteille il me parla de domination de soumission et nous avons évoqué mille et une façon de chosifier une ou un individu.
Une petite semaine, il ne m'avait suffit d'une petite semaine pour réduire la jeune Angélique à l'état de soumise. Comme toute bonne soumise elle se devait de tenir son journal et elle se devait de me le lire nue et à haute voix.
Ce qu'elle a fait aujourd'hui.
Je sais que j'ai gagné et que maintenant je vais pouvoir vraiment m'amuser avec cette belle Angélique.
N'a t-elle pas terminé son récit comme cela :
« Je m'appelle Angélique et j'ai cédé... Je lui appartiens corps et âme... Je suis sa chose ! ».
Demain soir je lui mets son collier. De notre relation elle ne se doute pas que l'on sera bien loin de cinquante nuances de gris. Pauvre petite Angélique...
Dernière minute...
Bordel de merde ! La salope elle m'a piqué mon portable...
Elle m'a mis sur Balance Ton Porc...
Je suis grillé...
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