Chapitre 4 - (Ally)

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Je regarde mon téléphone depuis plusieurs minutes en essayant de me décider. Sun-Ae est partie remplacer sa collègue malade il y a vingt minutes et moi je tourne en rond en cherchant mon courage. Il va bien falloir que j'appelle mes parents de toute façon. Je ne peux pas juste leur envoyer des messages. J'inspire et j'expire. Allez Ally ! Fighting !

Ally ! Mon Allyly, s'exclame la voix de papa. Comment vas-tu ? Ça se passe bien ?

Coucou papa ! Oui tout se passe bien. C'est vraiment super !, lui répondis-je, sentant mon anxiété s'envoler en l'entendant.

Je suis heureux de l'entendre. Qu'as-tu fait ces derniers jours ? Quelle heure est-il là-bas ?

Il est 19h passées à Séoul. Sun-Ae m'a montré sa faculté. Tu verrais, elle n'a rien avoir avec ma fac. J'ai rencontré ses amis aussi, ils sont très sympathiques. Ils m'ont intégré comme si je faisais déjà partie de leur groupe. Oh ! J'ai goûté un tiramisu à la pistache aujourd'hui en me promenant en ville. Cette après-midi, j'ai rencontré la maman de Sun-Ae et son petit frère, il n'a pas arrêté de me demander des choses sur la France, lui expliqué-je le sourire aux lèvres en repensant à ces premiers jours.

Eh bien, dis-moi tu t'occupes bien. Tu ne t'ennuies pas trop ça va ?

Non pas du tout. Il y a tellement de choses à voir que je ne risque pas de m'ennuyer, affirmé-je. Maman n'est pas avec toi ?, demandé-je hésitante en triturant mes doigts.

Elle est partie juste avant que tu n'appelles, elle ne va pas tarder. Ah ! La voilà. Marie, c'est Ally !

Ally ? Ally !, l'entendis-je m'appeler. Tu vas bien ? Ce n'est pas trop dur d'être loin de la maison ? Tu sais tu peux rentrer plus tôt si ça ne va pas. Tu dois te sentir seule si ton amie a cours. J'espère que tu ne sors pas tard le soir.

Oui ça va, répondis-je en essayant de ne pas tenir compte de ses conclusions rapides.

Tu dois faire attention c'est une grande ville.

Dis aussi que je suis incapable de m'en sortir seule.

Ce n'est pas ce que j'ai dit, mais tu es encore très jeune et naïve ma petite fille. Ne parle pas à des inconnus.

Un rire nerveux m'échappe.

Marie arrête, elle n'a pas trois ans. Elle en a vingt-et-un, elle sait se débrouiller seule, intervient papa me soutenant.

Tu ne sais pas qui elle peut croiser, imagine elle tombe sur un fou, un harceleur ou un agresseur, proteste maman ce qui m'agace un peu plus.

Alors il m'agressera et puis c'est tout, lui répondis-je pour la provoquer. Je suis capable de me défendre.

Ally ! Ne dis pas de choses comme ça. Tu vois, elle n'est déjà plus la même, elle n'aurait jamais dû partir, geint maman alors que mon sang-froid s'envole.

Mais maman arrête tu veux bien. Je suis grande, je suis majeure. Je sais me débrouiller, me plaignis-je en levant les yeux au ciel.

Emalia aussi disait ça et regarde où ça a mené notre famille.

Je ne suis pas Emalia, contré-je en serrant mon portable de toutes mes forces. Je suis Ally.

Non, c'est faux. Tu as encore besoin qu'on te guide pour ne pas faire d'erreur. C'est bien pour ça que je t'aide pour tout.

Stop arrête !, m'écrié-je perdant patience. Je sais que tu ne voulais pas que je vienne en Corée du Sud. Je sais aussi que tu fais tout ce que tu peux pour que je ne réfléchisse pas par moi-même. Tu veux tout décider, ce que je dis, ce que je fais, ce que je dois faire mais ça suffit. Je ne suis pas Emalia. Tu ne t'es jamais dit que si Emalia était partie c'était parce qu'elle avait ses raisons ? Maintenant je vais profiter de mes vacances, faire ce que j'ai envie de faire, sortir, même boire si je le veux. J'aimerai faire ce que j'ai envie durant ces deux mois et si ça ne te plaît pas tant pis, terminé-je en sentant un poids s'enlever de ma poitrine.

Ally, m'appelle la voix de papa dans le téléphone.

Regarde Henri, elle ne m'a jamais parlé comme ça. Elle n'est pas capable de faire ce qui est bien pour elle seule.

Désolé papa. Je vais vous laisser. J'ai envie d'aller me promener. On m'a dit que le quartier la nuit était joli et paisible.

Ally, je t'interdis de raccrocher !, crie maman alors que je coupe l'appel.

Je m'adosse au canapé en soupirant. Je regarde mes mains qui tremblent. Le fait d'être à des milliers de kilomètres de chez moi me donne plus de courage. Si j'avais été à la maison, je ne suis pas certaine que j'aurai réussi à lui dire tout ça en face. C'est la première fois que je m'emporte comme ceci et je dois dire que ça fait du bien.

Est-ce qu'elle se rend compte de ce qu'elle m'a dit ? Ça blesse d'entendre ce genre de propos venant de sa mère. Je ferme les yeux quelques secondes. Je suis assez grande, non ? Je veux dire, pour quelqu'un qui selon elle ne sait pas se débrouiller seule, j'ai réussi à prendre l'avion jusqu'ici, je me suis promenée seule dans Séoul. Même chez moi, je me débrouille bien quand maman n'est pas là. Il n'y a que quand elle est à la maison que je n'ai le droit de ne rien faire. Elle m'interdit beaucoup de choses en dehors, sortir, faire la fête, boire c'est totalement proscrit. Pourtant à la faculté, je suis juste une étudiante. Je m'amuse quand même. Myriam y est pour beaucoup. Je n'ai pas eu le droit d'avoir un appartement ou même une chambre étudiante, parce que je cite « être seule à ton âge, on prend de mauvaises habitudes et tu n'es pas encore assez responsable ». Je dois faire presque une heure de transport en commun chaque matin et soir alors que j'ai le permis mais je n'ai pas le droit de conduire.

Je ris amèrement. Je regarde autour de moi. Oui, pour la première fois depuis que je suis là, je me sens seule. J'aurais finalement aimé que Sun-Ae soit présente. Elle aurait su me faire oublier cet appel désastreux et m'aurait fait rire avec sa joie communicative.

Je me lève et vais mettre mes chaussures. Je crois qu'un bol d'air me fera le plus grand bien. Je me sens enfermée et perturbée. Je pars dans la chambre prendre ma veste quand je vois mon guide de Séoul sur la commode. Un guide qui a déjà bien servi, je l'ai lu en entier et j'y ai mis des dizaines d'annotations et de post-its. Je ferme les yeux et décide de choisir au hasard un endroit. Je n'ai rien de spécial à faire ce soir et je ne veux pas rester seule ici. Voir quelque chose de nouveau ne peut que me faire du bien, je m'en convaincs. J'ouvre les yeux sur le post-it choisi. Changuimun Gate. Je rentre rapidement le lieu dans mon GPS sur mon téléphone et sors de l'appartement.

Il me faut quarante minutes pour arriver à la porte de Changuimun. L'une des portes qui permet d'accéder aux remparts de la ville. La nuit commence à tomber quand je sors du bus. J'ai prévenu Sun-Ae par message que j'allais me promener et qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète si elle rentrait avant moi. Je ne lui ai rien dit à propos de l'appel avec mes parents, je ne veux pas l'ennuyer avec ça ce soir et je refuse qu'elle culpabilise de ne pas pouvoir être avec moi.

J'observe les alentours. Je suis rassurée de voir que le lieu n'est pas bondé de monde. L'adrénaline qui m'a poussé à tenir tête à maman s'évapore au fil des minutes. Maintenant que je suis là, j'hésite et commence à douter. Peut-être que j'aurai dû rester à l'appartement. J'ai peut-être réagi excessivement. Les mots de maman me reviennent à l'esprit : Elle n'est pas capable de faire ce qui est bien pour elle seule. Non, j'ai bien fait de sortir prendre l'air. Cette sortie me fera le plus grand bien, j'en suis maintenant persuadée. Maman ne me gâchera pas mes vacances. Il faut que je retrouve comment me faire confiance.

La porte de Changuimun est vraiment très belle. Il faudra que je revienne de jour. J'ai toujours trouvé les bâtiments historiques asiatiques vraiment beaux.

Après une grande inspiration, je me mets en marche. Le lieu est paisible. L'éclairage des lampadaires éclaire le chemin. C'est la première fois que je me promène la nuit dans une ville et j'aime bien. Il ne fait pas froid, la température est encore élevée. C'est agréable. J'observe les remparts de part et d'autre. Je m'arrête un instant pour regarder les marches. Je tourne la tête vers la ville. Si la vue est déjà belle ici, elle doit être encore mieux en haut. J'observe les remparts sur ma gauche, une époque passée encore bien présente avec l'architecture historique.

Je souris fière de moi quand j'arrive à un point où le panorama sur la ville est magnifique. Je prends une photo. Je suis capable de faire des choses seules !, me félicité-je. Ce moment est à moi et rien qu'à moi.

Je ne suis pas une petite fille fragile qui est irréfléchie et idiote.

Je m'assois sur l'un des bancs qui surplombe la vue et les remparts. Ma robe m'empêche de ramener mes genoux vers moi. Je crois bien que je vais venir ici de nombreuses fois. Est-ce que Sun-Ae est déjà venue ici la nuit ? Je ne me lasse pas des vues nocturnes sur une ville la nuit. J'adore voir toutes ses lumières, la vie qui en ressort, les différentes nuances des bâtiments. Il y a tant de lumières et de couleurs différentes. On entend au loin des sirènes, des klaxons et le bruit des moteurs.

J'entends mon téléphone vibrer. J'hésite à regarder, puis me décide. Un message de papa.

« Ne fais pas attention à ce que dit ta mère, tu sais comment elle peut être… Oublie car tu es une jeune femme responsable et mature. Je suis très fière de toi n'en doute pas. Tu es jeune et tu as le droit à l'erreur. Je ne veux pas que ça t'empêche de m'appeler, d'accord ? Passe une bonne soirée Allyly. Je t'aime. »

Je range mon téléphone dans ma poche, le cœur soudainement lourd avant d'appuyer ma tête sur mon bras contre le banc. Je fixe l'horizon, songeuse.

Allyly.

Seul papa m'appelle comme ça maintenant. C'est le surnom que me donnait ma sœur. Au début, j'ai souvent espéré un signe d'elle. Une lettre. Une carte postale. Je me suis vite résignée quand les mois défilaient et que rien n'arrivait. J'ai peu à peu compris que c'était peut-être pour le mieux, car prendre contact avec moi aurait voulu dire prendre contact avec les parents. Maman aurait tout de suite vu si je recevais quelque chose étant toujours derrière moi. Alors je me suis fait une raison. Seulement ma sœur me manque atrocement et le pire est de ne rien savoir. Peut-être qu'elle est juste à quelques kilomètres de chez nous, tout comme à l'autre bout du monde. Elle pourrait être ici à Séoul tout comme en Antarctique, impossible de le savoir. C'est le plus frustrant.

J'essuie la larme qui coule sur ma joue et m'oblige à penser à autre chose en regardant Séoul. Je me concentre en tentant de regarder les lieux et les bâtiments que je peux reconnaître, mais je ne connais pas Séoul. Un rire nerveux m'échappe. Je soupire, appuyant ma tête sur mes bras, mélancolique.

– C'est beau, dit une voix masculine à ma droite me faisant sursauter. Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur, ajoute-t-il doucement.

Je fixe le garçon à mes côtés, passant rapidement ma main sur ma joue. Depuis quand il est assis là ? Sa capuche lui cache le visage, on voit à peine ses yeux. Sa bouche s'ouvre avant qu'il ne la referme comme s'il attendait quelque chose.

– Tu ne me comprends pas ?, hésite-t-il en penchant sa tête. C'est pas grave, ajoute-t-il en lâchant un rire nerveux.

– Je te comprends, lui répondis-je en continuant de le fixer.

– Tu parles coréen ?, me questionne-t-il surpris. Oh.

– Tu préfères que je dise que je ne te comprends pas ?, rétorqué-je en fronçant les sourcils.

Il sourit brièvement avant de regarder au loin devant lui. Je le fixe. Je ne devrais pas le regarder comme ça. Il est là depuis longtemps ? Et depuis combien suis-je là ? Je ne peux que constater qu'il est beau bien que son visage soit dissimulé, bien plus beau que Se-Ju. Je me détourne rapidement quand son regard attrape le mien en pleine observation. Un regard qui me pétrifie. Je sens mes joues chauffer, heureusement qu'il fait nuit. Il va me trouver bizarre à le fixer ainsi. Il va encore plus me trouver ridicule s'il voit mes joues rougirent. D'ailleurs, pourquoi je rougis ?

Je sens son regard sur moi et ça me rend nerveuse. À quoi pense-t-il ? Je tente de contrôler mon rythme cardiaque qui accélère sans que je lui en donne l'ordre. Mais que me fait-il ce traître ? Est-ce parce que c'est la première fois que je suis seule avec un garçon que je trouve beau ?

Je n'ai jamais été la fille qui intéressait la gente masculine. Même si à la fac, Myriam me pousse à parler à des garçons, je ne le fais pas. Je ne suis pas non plus axée autant sur les garçons qu'elle. Je ne suis jamais tombée amoureuse, contrairement à ma meilleure amie qui a déjà eu plusieurs petits-amis. Je suis une vraie novice pour les relations amoureuses. Peut-être que si Emalia avait été là, j'aurais été plus ouverte aux autres ? Je n'en suis pas sûre car pour être honnête, aucun garçon n'a retenu mon attention jusqu'à présent.

Au bout de quelques secondes, je me demande s'il est encore là, n'entendant plus rien. Je serre mes poings pour m'encourager et tourne la tête, lentement. Je regrette très vite mon choix. Il est adossé au banc et me regarde fixement.

– Pourquoi tu me regardes comme ça ?, le questionné-je nerveuse.

– C'est étrange, murmure-t-il si bas que je l'entends à peine. Tu es étrange.

– Je suis étrange ? Moi ?, m'étonné-je en me redressant mal à l'aise. Et toi ? Tu n'es pas étrange à venir t'asseoir sur un banc déjà occupé et à parler à une personne que tu ne connais pas, affirmé-je sur la défensive.

Il rit. Je fronce les sourcils me disant que je ferai peut-être mieux de partir. Après tout, il reste très peu de personnes autour de nous, qui me dit que ce n'est pas un psychopathe. Je suis si drôle que ça ? Si quelques instants plus tôt, il me rendait nerveuse, maintenant j'ai surtout l'impression qu'il se moque de moi. Ça m'aurait étonné qu'un garçon sain d'esprit m'aborde. Seulement, ce n'est pas la bonne soirée pour que son comportement ne m'atteigne pas alors que les remarques de maman planent encore dans mon esprit. Je me lève et commence à partir sans un regard dans sa direction.

– Attend reste !

– Pour que tu continues à rire de moi, non merci, répondis-je en me retournant vers lui.

– Je ne me moquais pas, je t'assure, reste s'il te plaît, ajoute-t-il en tapotant sur le banc.

C'est ce qu'il y a dans son regard qui me décide. Ça me touche sans savoir pourquoi. Je me rassois en l'analysant, prête à me défendre à la moindre remarque ou rire de sa part.

– Si tu dis que je suis étrange encore une fois, je m'en vais, le préviens-je le faisant sourire.

– Je ne disais pas ça en mal, vraiment. C'est toi qui m'a prise au dépourvu aussi, souffle-t-il tout bas. Et si on commençait par le début, comment tu t'appelles ?, reprend-t-il avec un ton normal.

– Qui dit que j'ai envie de te connaître.

– Je l'ai bien cherché.

– Ally. Je m'appelle Ally Longate et toi ?, lui demandé-je en lui jetant un coup d’œil.

– Lee… commence-t-il en s'interrompant avant reprendre avec plus de confiance. Gil Tan-Ho. Je suis content de te connaître Ally. Que fais-tu ici à une heure pareille ?

– Et toi ?

– Certainement la même chose que toi, chuchote-t-il en se retournant vers la ville.

La même chose que moi ? C'est-à-dire ? Prendre l'air ? Comment pourrait-il savoir que j'avais besoin de m'aérer l'esprit ? Je penche ma tête et l'observe. Pourquoi met-il une capuche sur sa tête, ce n'est pas comme si il pleuvait. Il fait même encore chaud et après c'est moi qui suis étrange ? Il se tourne vers moi et je décide de ne pas détourner le regard cette fois. Chose plus simple à dire qu'à faire car j'ai l'impression que son regard me brûle. Il fronce les sourcils, on dirait qu'il a l'air de réfléchir et qu'il me sonde en même temps. Ce que je n'espère pas, il ne manquerait plus qu'un inconnu sache ce que je pense.

– Tu sais qu'il ne pleut pas ? Non, parce que je ne comprends pas pourquoi tu as mis ta capuche.

– Pour me cacher, me répondit-il simplement.

– De qui ? Il fait nuit personne ne te verra, répliqué-je en regardant autour de nous.

– Il y a des personnes que l'on ne voit pas forcément, réfute-t-il en haussant les épaules. Mais, dis-moi, tu n'es pas d'ici, tu viens d'où ?, m'interroge-t-il en ne cessant de me fixer.

– De France.

– Tu es venue te perdre ici ?

– Je suis venue voir une amie en vacances.

– Tu ne me demandes rien ?, remarque-t-il en croisant les bras.

– Je devrais ? Tu es forcément d'ici alors que veux-tu que je te demande ?

– Ce que tu veux. Je pensais que tu serais plus curieuse, dit-il songeur.

– Pourquoi je le serais ?, répliqué-je sans comprendre.

Il détourne ses yeux des miens et scrute Séoul. Je ne crois pas que j'aurai une réponse. Je regrette d'avoir posé ma question, il a l'air dans ses pensées maintenant. Un téléphone vibre, mais ce n'est pas le mien. Tan-Ho ne prend même pas la peine de regarder. Je me dis qu'il est tant que je rentre alors je me lève attirant son attention.

– Je pense que je vais y aller, lui dis-je alors qu'il se lève aussi.

– Tu ne veux pas rester encore quelques minutes ?, hésite-t-il en mettant ses mains dans ses poches. La vue est trop belle pour être regarder seul, continue-t-il un signe de tête vers Séoul.

– Je dois rentrer, m'excusé-je mordant mes lèvres.

– Alors est-ce que tu reviendras ?, me demande-t-il rapidement. On peut se revoir après-demain soir, même endroit, même heure, ajoute-t-il alors que son téléphone vibre à nouveau. Je serai là, j'espère que toi aussi, déclare-t-il avant de prendre son téléphone pour répondre à l'appel et de partir.

Je le regarde s'en aller en courant, à l'opposé d'où je suis venue. Je redescends les marches perplexe, en me demandant s'il est sérieux. Il sera vraiment là ? Est-ce que je dois venir ?

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