Mot de l’autrice
J’ai semé des textes sur Loreleï un peu partout : dans « Pétrichor » pour le versant érotique, « sale pute » pour un arc narratif menant à l’exploration du BDSM, et avec « La falaise » pour explorer comment cette jeune fille indépendante s’est dissoute dans sa relation avec Vivian.
Donc oui, c’est le bordel. Comme dans ma tête. Mais nous sommes ici pour y voir plus clair non ?
J’ai déjà écrit de nombreuses scènes, mais j’hésite encore sur l’architecture du « Chant de Loreleï ». Les défis du site m’ont inspiré quelques enchainements. Je pense procéder par arc narratif. Sur ADA, vous avez déjà l’arc de Loreleï presque complet. Le suivant est celui de Vivian. Dans cet arc, on les verra s’aimer, se quitter. Se déchirer. Puis se retrouver, des années plus tard. Mais avec quelles intentions ?
L’écriture de « La falaise » m’a fait traverser de nombreuses émotions. J’espère avoir réussi à les partager avec vous.
Le malaise face aux adultes qui sexualisent les ados : j’ai condensé la réalité. Dans les faits, j’ai eu affaire à 3 adultes le même été. Des amis de la famille qui voulaient « m’apprendre des choses ».
Trop aimable.
Le prof de latin, c'est également véridique. Personne ne disait rien. La différence avec la réalité : je n'en ai jamais parlé à mes parents. J'ai arrêté le latin, c'est tout.
Le fils du collègue, j'ai modifié. Dans les faits, c'était juste "un mec simple" de 21 ans qui voulait baiser une gamine de 14 ans.
Heureusement, il y a la respiration du rire (avec quelques larmes) avec grand-mère Katell. Le jeu des morts a vraiment eu lieu. C’était horriblement drôle de voir mon père heureux d’avoir des nouvelles de vieux camarades, pour apprendre ensuite leur décès atroce ou ridicule. Ma grand-mère était rude, cash… mais attachante. En Bretagne, on est sec. Mais avec beaucoup de beurre demi-sel, on s’adoucit.
Merci @Anaëlle N@ pour l’idée d’aparté !

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