Fragiles
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Les beautés sombrent, abandonnent la lutte
Elles meurent en somme quand vivent leurs enfants
Leurs coeurs, leurs vies en frissons éphémères
Délaissent vite la grâce de leurs vingt ans
Les rides sur leurs beaux visages
Lentement creusées, dessinées par le temps
Cèdent le charme du jeune âge,
Les pas légers, les pas dansants ;
Et le velours de leurs lèvres.
L’hiver prend d’assaut la grâce des minois
Mais il laisse à son tour une magie fascinante
Les fleurs fragiles se révèlent, chatoient
En gestes doux en amours lentes
Cheveux moussus et voix vibrantes
Les mains comme des oiseaux s’envolent
Les esprits et les coeurs rendus à leur enfance
Les beautés de naguère brillent encore.
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