Il est une heure où ce qui nous parle plus qu'aucun mots,

Plus qu'aucun discours, est la persistance d’un parfum,

Une heure où nos souvenirs sont une ivresse,

Où le fumet de nos instants est tel un tendre souffle divin,

C’est comme humer l’essence de nos amours,

Comme sentir l’exquise fragrance qui nous entoure,

Un tourbillon qui nous enlève serti de mille et un éclats,

Une émotion qui nous achève nous menant de vie à trépas,

Que ne ferions-nous pas pour à nouveau nous enivrer de ce nectar ?

Que ne ferions-nous pas pour plus encore nous enliser dans ce regard ?

S’enrubanner de ces vapeurs qui dessinent des mots sur nos cœurs,

Nimber nos sens de ces senteurs qui délivrent notre monde de ses pleurs,

Pour respirer ce renouveau et s'embaumer de son écume,

Qui fait qu’au fond de tous les maux le pire est l'absence d'effluves ...

[Azur Regard]