Fatiguée.
Que c'est agaçant.
Quand ils veulent changer mon comportement.
Si je l'adapte, à souhait, il n'est plus vrai.
Il faudrait que ce soit différent, que je n'ai ce sentiment.
Il est là, pourtant.
Des plus sincères, je le présente sans frontières.
Faudrait-il encore qu'ils espèrent.
Un jour, ils s'étonneront que je ne dise plus non.
Ils verront derrière, plus aucune émotion.
Le démon, à l'état pur.
Celui qui se refuse à sa nature.
Que c'est épuisant.
Comme s'il changerait en un claquement.
Autant de leurs envies que de leurs grés.
Si je m'accoutume, franchise ne me sierait.
Je serais plombée.
Ils voudraient encore que je ne mens.
Ils me veulent entière, intègre, pleinement...
Puis un jour, il m'aura suffit de dire vide.
Pour que vite, je décide de ne plus rien montrer.
D'un sourire ensorcelé.
Celui qui ne voit la fatigue, est un fatigué.
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