Touchée.
Je n’ose plus prétendre, aussi fort soient-ils. Ces battement de cœur qui s’emballent… Ceux qui me reviennent gentiment.
Docile.
Je me garde de m’étendre, comme autrefois.
“Il était une fois…”
Elles m’ordonnent de penser autrement. Les pensées parasites. Les pensées qui persistent. Ce n’est plus que je m’oblige à changer. Le changement lui-même m’a rattrapé.
“Et si… ?”
Doucement.
Qu’y-a-t-il de si fort en l’espoir ? Agaçant, je le souffle, plus loin.
Vaut mieux faire sans. Je le force à me voir comme je suis aujourd’hui, mais il revient.
Il récupère chaque parole, chaque petit mot, … À chaque fois, à nouveau, il s’en va au galop, sans compter ma peur qu’il s’agisse de la fois de trop.
Puis-je encore le faire ? Toucher les autres de mes sentiments les plus sincères.
Durant les échanges, je me demande... Si la confiance ne revient pas, que réside la crainte, puis-je savoir ce que je fais encore là ?
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