279 - l'espoir est partout
Je suis enceinte de Jeanne et Maria. Oops, I did it again. Mais cette fois-ci avec mon nouveau corps solide et stable au stade 20. Pas de contre indications sur les lettres, au contraire, c’est une stimulation pour toutes.
- Greta, je ne vais avoir assez de Marie, il me faut aussi toi en moi pour elles. Tu sais déjà de qui tu veux être la marraine ?
- J’en suis pas à ma première Jeanne, je pense faire d’elle encore mieux.
Elle est trop, heureuse, je la serre dans mes bras et nos poitrines se cherchent déjà pour sceller et fêter notre pacte d’amour filial et familial. Une maternité dans la Fémunité avec ma Déesse préférée dans mon petit bidon de brunette primaire, l’aventure est excitante. D’abord, il y a la gestation avec mon ventre de plus en plus rond. Ensuite, on les sort de moi pour les mettre en couveuse. Nourries de mon lait, je dois les voir tous les jours, leur parler, prier jusqu’à ce qu’elle soient prête à faire des sorties extra-véhiculaires pour le peau à peau, même avec Marie. Nous voilà ensuite avec deux bébés à gérer en 72. Puis deux petites filles qui vont à l’école tout près à la lisière de la Riviera, à Laguna Beach. Le temps est relatif. Elles nous échappent déjà. Je fais le point avec Marie.
- Jeanne et Maria sont arrivées au bon moment. Elles nous ont stabilisées. Le temps s’est comme arrêté pour les regarder grandir.
- On a détecté aucune trace d’occulte en elle, ce qui est bon signe, ou pas. À notre époque, on cache toutes nos pouvoirs.
En attendant, on les aime, on les chérit, on leur apprend tout ce qu’on peut et elles apprennent à veiller l’une sur l’autre. Ce qui est drôle, c’est que depuis qu’elles sont là, la Bible s’est vraiment arrêtée, à la Cathédrale Sainte-Claire de Sylvania comme au Manoir des Suburbs, au tome 8, le chapitre 278 se termine par l’annonce de l’arrivée de Jeanne et Maria et depuis, page blanche. Elles étaient donc la solution de notre civilisation, une équation que je n’aurais pas pu écrire sans Marie et j’ai dû porter en moi nos élues dans mon nouveau corps primaire ressuscité, amen, alléluia etc. Marie reprend le travail à Laguna Beach City Hall. Pas moi, je laisse l’Ambassade à Ariana et je préfère traîner avec Greta. En 44, on s’occupe de nos corps. On les nourrit. On les assouvit pendant que nos esprits font la sieste, que nos cœurs battent ensemble et que nos âmes tournent l’une autour de l’autre en produisant un champ magnétique qui stimule Gaïa d’un amour à diffuser à toutes à travers les ondes telluriques de notre féminité immortelle.
- Greta, tu dirais quoi, toi, en mot de la fin de cette belle histoire ?
- Jenna, quand on commence à jouir, l’espoir est partout.
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