Chapitre 12. Un condom ?

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### Pierre ###

Ainsi Tsela avait ses espions partout ! Je n’étais pas vraiment surpris, mais cela signifiait que je l’intéressais. Les personnes qui me surveillaient devaient être nombreuses car une seule personne à pied ne pouvait me suivre dans tous les endroits où nous allions. Enfin pour une fois je n’avais pas suivi mes pulsions !

Du coup, j’extrapolais, que Tsela devait en savoir plus de ce qui se passait entre Délia et moi.

Tsela nous souhaita une bonne nuit et nous rejoignîmes notre logis. Cette fois encore, je dus défaire la broche récalcitrante.

– Je ne comprends pas Pierre, je n’ai aucun problème pour l’attacher mais c’est la deuxième fois que je ne parviens pas à la défaire.

– Bon mais maintenant, je sais ! Aie la gentillesse de retenir ton boubou avant qu’il ne tombe à tes pieds.

– Pierre, ne sois pas surpris, je n’ai pas du tout l’intention d’empêcher sa chute.

– Cela signifie quoi, petite secrétaire dévergondée ?

– Que pendant que tu t’acharnes à défaire cette broche, je desserre ta ceinture et j’extirpe ton engin, comme tu me l’as promis.

– Je ne me souviens d’aucune promesse.

– J’ai toujours dit que les blancs avaient une langue fourchue. Qu’est-ce que tu attends pour défaire cette broche ? Ce serait dommage d’abîmer cette robe.

– Voilà !

Et la robe tomba à ses pieds, exposant sa peau d’ébène qui fit redresser mon chibre.

– Waouh ! Quelle synchronisation !

– Tu fais mieux que dans mes fantasmes les plus osés.

Elle s’accroupit devant moi et prit ma lance en main avant de la dénuder entièrement et la mettre en bouche. Ses gestes montraient qu’elle n’avait pas beaucoup d’expérience en matière de fellation. Mais ce fut très efficace ! Elle lécha ma verge comme une glace.

– Ne te retiens pas ! dit elle entre ses léchouilles, donne-moi ton sperme en bouche !

Lorsqu’elle caressa en même temps mes testicules, je me rendis et mes jambes me retinrent à peine. Elle continua ses caresses jusqu’à la dernière goutte. Puis elle se releva et me présenta ses seins.

– Pour employer ton expression : pelote-moi maintenant !

Je ris et la couchai sur le lit. Avant qu’elle n’eût le temps de réagir je mis ma bouche sur sa fente. Je notai qu’elle n’avait pas rasé depuis quelque temps ses poils pubiens. Mais cela ne me dérangea pas, je penserai les raser à l’occasion.

Elle ne voulut pas dans un premier temps puis ma langue lui procura du plaisir et elle plaça ses mains dans mes cheveux pour me signifier qu’elle y prenait goût. Puis elle bougea son ventre pour que je puisse vraiment explorer de ma langue toute l’entrée de son vagin.

– Oh, Pierre c’est divin ! continue… je ne veux plus te résister ouiiiii …

Délia explosa et inonda ma bouche d’un flot de cyprine. Je la tins encore un bon moment contre ma bouche en poussant de temps à autre ma langue entre ses plis. Puis elle releva ma tête pour un long baiser. Cela lui permit, de goûter son fluide.

– Hmmm, je comprends maintenant, c’est délicieux, les femmes font aussi cette caresse ?

– Oui Délia, les femmes entre elles, se font souvent ces caresses.

Je l’avais épuisée, elle resta encore un peu dans mes bras puis s’endormit d’une seule masse. Je n’avais pas encore sommeil et je sortis du lit pour étudier mes dossiers sur mon PC portable.

Je voulais quand même faire un rapport sur l’état déplorable de la plantation d’Eva et je recherchai dans mes fichiers les photos que j’avais prises, pour servir d’illustration. C’est à ce moment que je sentis des mains douces passer sur mon cou et mon torse.

– Ce sont les photos d’aujourd’hui ?

– Oui et je vais les comparer avec celles prises lors de la visite précédente.

Je fis défiler les fichiers en images réduites pour retrouver de quoi étayer mon rapport, lorsque Délia me demanda d’arrêter le défilement des pages et pointa son doigt sur une série d’images.

– Mais c’est Amina ! tu l’as prise en photo ainsi ?

C’étaient les photos déjà anciennes que j’avais prises d’elle un jour. Photos où elle exposait ses seins à ma demande. Elle cliqua sur ma souris pour agrandir une image montrant Amina aguichante tenant ses seins devant l’objectif.

– Oh, elle est vraiment belle ! Elle t’excite tant que ça ? Je vois ton sexe qui se gonfle à vue d’œil.

Elle descendit une main sur mon short et découvrit mon pieu. Sa caresse était douce sans intention de me masturber.

– Pierre, tu feras des photos de moi pareillement ?

– Pourquoi ? En fait c’est de ma faute que ces fichiers sont encore dans ce répertoire, j’aurais dû les transférer dans mon dossier privé.

– Oui je comprends, dit-elle mais tu pourrais ainsi regarder mes photos pour t’exciter !

– Je n’ai pas besoin de regarder des photos de toi, car tu es là devant moi !

– Mais oui, Pierre mais ce sera pour les jours où tu seras seul ! Tu les rangeras dans tes dossiers secrets. Je sais que tu as des fichiers confidentiels pour la réorganisation, car l’autre jour tu en as ouvert un pour me donner un extrait d’un rapport et pour y accéder tu as dû introduire à deux niveaux un mot de passe ! Et puis c’est excitant pour moi aussi, je pourrai revoir ton visage lorsque tu m’as vue toute nue pour la première fois.

– Tu es vraiment une petite secrétaire débauchée !

– Oui, Pierre et je vais encore te le prouver !

Là elle se mit à me masturber énergiquement, je l’interrompis et la soulevai pour la coucher sur mon lit.

J’étais fou de désir, je sortis de ma trousse de toilette un préservatif. Pendant un instant je suspendis mon geste. Je la regardai, le sexe pointé vers elle.

– Oui, Pierre, je ne suis pas idiote, montre-moi comment le mettre, apprends-moi ! Ensuite tu pourras jouir en moi. Si ça me plaît on pourra recommencer, tant que nous sommes seuls dans cet endroit perdu !

– Non Délia, je me suis laissé emporter !

Je voulais ranger le condom, mais elle le prit de mes mains.

– Pierre, non, je veux te sentir dans mon corps, les gamins qui m’ont violée, je n’en ai jamais profité ! Je suis sûre que tu ne me feras pas mal. Si ça ne me faisait pas jouir, j’aurai au moins essayé !

– Délia, on franchit une étape là ! Mais je n’ai aucun sentiment d’amour pour toi ! et je ne veux pas que tu en aies pour moi.

– Non, je suis d’accord, je suis juste une secrétaire débauchée qui veut connaître une jouissance particulière avec son patron. Si ça ne fonctionne pas, on en parle plus !

– Et si ça « fonctionne » comme tu dis ?

– Alors je te demanderai de refaire cela à l’occasion mais je ne serai jamais ton deuxième ou troisième bureau ou plus encore !

– Comment serais-je sûr de ça ?

– Parce que je ne veux pas dépendre de toi, tu es un homme, tu es blanc ! Et je ne m’abaisserai jamais à dépendre d’aucun homme ! Et puis non ! J’ai changé d’avis. Garde ton préservatif pour une autre fille, peut-être Tsela sera contente ?

Elle sortit de mon lit et retourna derrière l’écran de tissu et bambou. Un peu plus tard j’entendis des sanglots discrets auxquels je ne résistai pas. Je passai derrière la barrière.

– Pardon, je suis idiot, nous sommes idiots ! Je ne voulais pas t’insulter !

– Non, Pierre, tu ne m’as pas insultée, dit elle m’entourant de ses bras. Je ne veux pas perdre notre entente, notre complicité. On verra demain ! Bonne nuit Pierre, c’est moi qui te demande pardon.

Je lui donnai un baiser sur la joue et retournai dans mon lit. Cela prit de longues heures à calmer ma trique mais je me refusai d’appliquer la solution manuelle.

Je crois que ni elle ni moi nous eûmes une nuit de repos…

*-*

Ce fut ma montre qui me réveilla à l’heure habituelle, mais de l’autre côté du paravent je n’entendis strictement aucun bruit. Je me levai, vérifia mon short qui montrait une bosse raisonnable. Délia dormait nue sur le dos, ses seins magnifiquement étalés mais quand même bien dressés. Je notai que sa main droite était insérée dans son petit buisson entre ses lèvres intimes. L’image était très belle, mais je ne voulus pas la réveiller.

Je me dirigeai vers la douche, réglai le mélange d’eau toujours variable, car l’eau chaude provenait d’un accumulateur solaire et sa chaleur était en fonction de la fraîcheur de la nuit qui diminuait toujours la température de l’eau.

Je sentis soudain des bras qui m’entourèrent dos à moi et des mains douces enserrer ma lance dressée.

– Bonjour Pierre, comment vas-tu ce matin ?

– Bonjour ma grande, dis-je en me retournant vers elle.

Elle garda encore un temps sa main caressant doucement ma verge. Elle avait un grand sourire, malgré notre différend de la veille. Comme d’habitude, je me rasai avec un rasoir à double lame sous le jet de la douche. Ce qui me fit penser à quelque chose constaté le soir précédent, je m’agenouillai devant elle je savonnai abondamment son mont-de-vénus. Je cherchai son regard pour avoir son approbation qu’elle me donna d’un signe de tête. La pilosité n’était pas très abondante et son intimité fut dégagée rapidement pour me montrer un sexe de jeune fille à peine pubère.

Je glissai ma main pour constater que son ventre était doux et lisse. Je soulevai une jambe pour bien raser son périnée et l’espace pelvien. Elle se tenait en équilibre en plaçant les mains sur mes épaules. Lorsque tout fut bien dégagé, j’approchai ma bouche doucement et insérai ma langue entre les lèvres douces comme la peau d’un bébé. Elle gémit un peu lorsqu’elle sentit la caresse et je poursuivis ma caresse buccale. La prise de ses mains sur mes épaules et mon cou s’intensifia et se termina dans un quasi-étranglement lorsqu’elle atteignit sa jouissance.

Je me redressai en glissant mes lèvres sur ces tétons proéminents et durs comme de la pierre. Chaque baiser provoqua des vibrations dans son ventre plat, je pris un grand plaisir à continuer ses caresses qui la firent se plier en deux.

Je la retournai pour glisser ma verge entre ses cuisses sans la pénétrer. Elle comprit la manœuvre et comme la fois précédente c’est elle cette fois qui bougea son fessier pour simuler le coït.

C’était trop bon ! Pendant que je pinçai ses seins, elle approcha une main de ma verge pour la caresser alternativement avec son bijou. Je me laissai aller à mon plaisir pendant qu’elle vibrait sans arrêt. Au moment de l’éjaculation elle recueillit une partie dans sa paume pour la porter à sa bouche.

– Merci, dit-elle simplement,

En sortant de la douche, elle se lova dans l’espace de l’essuie que je lui tendis, je la séchai doucement. En passant sur ces seins et son intimité elle eut encore des frissons post-orgasmiques en me souriant.

Délia pendant ce temps essuya les gouttes sur mon torse et mon ventre. Passa tendrement le linge sur ma verge. Mais je l’empêchai de s’agenouiller pour me donner une gâterie supplémentaire.

En arrivant dans la salle de séjour pour le petit-déjeuner, Tsela avait un grand sourire à notre adresse. Paul était assis et câlinait la fille qui la veille s’était penchée sur lui après qu’il lui eut pincé gentiment les fesses.

– Pierre, dit-il, je te présente Ana, elle restera avec moi car j’ai répudié Eva qui me ridiculisait en couchant avec tout le monde croyant que je ne verrai rien. Je sais qu’elle a tenté de te séduire et je te sais gré d’avoir résisté à cette salope. J’apprécie beaucoup ta collaboration et je demanderai à ta société de renouveler pour deux ans l’accord de collaboration.

– Paul, oui, je suis content que tu en parles, ta fille m’a fait part de la séparation des activités d’Eva et de ta plantation. Oui, j’adore les jolies femmes mais je ne me serai jamais permis d’offenser ton hospitalité.

Ana se releva et vint me donner un baiser de bienvenue puis embrassa sensuellement Délia. Je vis que ma secrétaire prit grand plaisir à cette accolade.

NDA : Cet épisode annonce encore beaucoup de plaisirs pour les jours suivants dans la plantation de Paul et Tsela

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