Chapitre 14. Étreintes passionnées

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### Tsela ###

Il était grand temps, mon père avait enfin pris la décision que tout son entourage attendait depuis des mois, au moins sinon depuis qu’elle s’était introduite dans son lit. Tout le monde savait qu’elle trompait mon père !

Notre réunion de travail absorba notre attention toute la journée. Ana très attentive, veilla à nous approvisionner en boissons et en petites bouchées délicieuses. Pierre et Délia avaient fait du bon travail et le soir nous eûmes le procès-verbal de la réunion.

Je commençai enfin de souffler et je me dis qu’il serait temps de penser à notre avenir. Kasongo avait bien travaillé à Kin et je comptais sur lui pour la gestion de la plantation. Papa, en remerciement de l’attitude de Pierre vis-à-vis d’Eva, m’assurait encore une assistance technique de deux ans. Je pensai donc que j’avais une période propice pour fabriquer un ou deux héritiers et donner des petits-enfants à mon papa.

Kas, pendant la journée de réunion s’était laissé distraire par la présence de Délia, dont la beauté irradia. Oui, il était temps pour moi de sceller notre union. Pendant toute la période de résidence à Kinshasa, j’avais dû réduire la fréquence de nos rapports.

Ce soir, je me rendis donc attirante avant de me mettre au lit. J’appliquai encore régulièrement du baume sur le dos de « mari » et ce soir je m’appliquai spécialement à masser son dos. Dans son dos les traces rosées tranchaient encore dans sa peau couleur charbon mais en tout cas, il ne souffrait plus. Je mis donc ma tenue la plus affriolante. Kas ne fut pas long à remarquer mon déshabillé et lorsque après le massage il se retourna sur le dos, je découvris son sexe long et étroit dressé vers le plafond.

Incontestablement, il était mieux membré que Pierre ! Celui-ci m’avait dit un jour, en riant, ‘nous les blancs, nous avons été oubliés par le Créateur, notre peau prend toutes sortes de couleurs suivant notre santé et notre humeur et notre sexe est minuscule !’

Habituellement, lorsque je voulais copuler, j’habillais son beau sexe d’un préservatif, car je ne voulais pas tomber enceinte. Mais aujourd’hui je voulus abandonner cette pratique. Caresser le sexe de Kasongo demandait mes deux mains et lorsque j’introduisis sa lance dans mon vagin, il me rappela à l’ordre.

– Tsela, tu as oublié de me coiffer d’un préservatif !

– Non, Kas, je n’ai rien oublié ! Je veux un enfant de toi ! Je veux profiter de notre retour au pays et avant que papa ne prenne sa retraite, avant que Pierre n’arrête la coopération.

– Donc, tu fais une croix sur ta relation avec Pierre ?

– Oh, Kasongo ! depuis longtemps je ne pense plus à lui. Depuis qu’il a convaincu mon père à te libérer. Et dès que j’ai su que tu n’étais pas mon frère, je savais que tu serais le père de mes enfants.

– Tes enfants ? Combien ?

– Je n’ai pas l’intention de m’entourer d’une ribambelle d’enfants ! La pilule existe ! Je n’en veux que deux si la nature me donne cette chance. Juste pour assurer la continuité de l’entreprise familiale.

– Oh, Tsela, c’est nettement meilleur sans préservatif !

– Oui, profites-en, j’aime te sentir dans le fond de mon vagin, mais pas trop vite ! je veux profiter de toi.

J’eus des flashs de souvenirs douloureux, lorsque Kasongo me prit il y a bien longtemps, qu’il me viola, et qu’il fut puni par mon père. Aujourd’hui cette période sombre était révolue, oui Pierre était marié, et deux autres femmes, Ninah et Délia couchaient avec lui. Pour Ninah, je savais qu’Amina était consentante, pour Délia, je supposais qu’elle allait s’en rendre compte. Les missions de Pierre à l’intérieur de pays, elle en connaissait les dangers, alors ne pas l’accompagner, c’était risqué.

Délia me plaisait bien ! Mais que faisait-elle dans le lit de Pierre alors qu’elle avait affirmé lors de sa sélection que les hommes ne l’intéressaient pas ! Évidemment Pierre n’était pas n’importe quel homme ! J’eus encore des frissons dus à mes souvenirs, alors que Kasongo me pilonnait.

Il m’inonda de son sperme alors que je n’avais pas encore joui ! Je lui laissai un peu de repos avant de l’inviter à un deuxième tour ! Cette fois-ci, j’en eus pour mon plaisir, sa trique me remplit à satiété et sa deuxième salve me donna un plaisir plus important. J’en pouvais plus mais le gardai dans mon corps jusqu’à ce qu’il débandât.

### Délia ###

Je trouvais que j’avais bien mérité ma journée. Pendant toute cette journée, j’étais restée concentrée sur les paroles et les chiffres échangés entre les participants de la réunion. Pierre était vraiment un puits de science et d’expérience. J’avais appris énormément et comme j’avais une bonne mémoire, je pus participer à la discussion en ressortant au bon moment les chiffres et les conclusions d’autres experts. À la fin j’étais fière de pouvoir remettre le compte rendu à peine une heure après la réunion. Pierre et Paul relurent et approuvèrent mon document.

Nous avions encore le temps avant le repas du soir et j’en profitai pour me rafraîchir sous la douche. Nous étions quand même en brousse et je regrettai la climatisation de nos salles de réunion à l’entreprise.

Pierre par contre profita du réseau d’Internet, pour consulter ses mails et prendre des nouvelles de ses femmes à Kinshasa. Il resta longtemps assis à la table de notre logement et c’est à peine s’il releva la tête lorsque je sortis de la douche enveloppée de mon essuie.

– À quoi penses-tu pour être si sérieux, lui demandais-je.

– La santé d’Amina m’inquiète un peu, Ninah me dit que je ne dois pas m’en faire que ce sont des phénomènes naturels. Marie, la sœur de Tsela, qui est sage-femme, est passée, elle aussi trouve que tout est normal. Elle lui a prescrit des vitamines appropriées pour les femmes enceintes sur recommandation du médecin.

– Alors, pourquoi tu t’inquiètes, dans quatre jours on sera rentrés.

Je m’approchai de lui dans l’espoir d’avoir un câlin, il me prit dans ses bras et me força à m’asseoir sur ses genoux.

– Je suis très content de ta prestation d’aujourd’hui, Paul et Tsela ont remarqué la qualité de ton travail. Je suis très heureux que tes qualités potentielles apparues lors de ta sélection se sont confirmées.

– Merci, je suis fière de vous avoir aidés.

– Tu veux une récompense ?

– Oui, dis-je en prenant un blister dans sa trousse de toilette. Je voudrais qu’on reprenne là où j’ai interrompu la discussion hier ! Pierre, je n’ai pas de sentiments pour toi, Oui, tu es mon patron, je te demande une faveur qui nous condamnera sans aucun doute, je ne veux pas prendre la place de ta femme ni celle de Ninah. Je veux juste éprouver ce que toutes les femmes ressentent en copulant, en faisant l’amour avec un homme. Comme je disais hier, si cela ne fonctionne pas, on en restera là.

– Délia, dans le cas contraire, on en parlera sans se fâcher, d’accord ?

– Oui. Ce n’est que du sexe !

Il me souleva dans ses bras puissants, j’étais comme un fétu de paille emporté par une tempête intérieure de Pierre.

– On ne va pas se précipiter Délia, me dit-il, on fera ça après le repas, je ne veux pas une baise vite faite. Je veux te donner le maximum de chances. On se contentera de câlins en attendant.

– Oui, je me suis déjà rafraîchie, tu ne sentiras pas ma sueur, toi, je ne comprends pas tu n’as pas l’air d’avoir souffert de la chaleur ?

– J’ai un déodorant fiable, et une bonne eau de toilette.

– Oui, c’est vrai et cela est un des points qui m’attirent.

– Y a-t-il d’autres atouts à tes yeux ?

– Oui, tu es sexy, et surtout tu es terriblement gentil. Tsela m’a confié hier que tu es très gentil. Je serais jalouse si je ne savais pas qu’elle a un homme.

– Tu connais son histoire ?

– Non, des bribes seulement.

– Alors je vais te faire un résumé sans passion ni effets dramatiques. Tsela a vécu avec Kasongo pendant des années comme frère et sœur. En fait il était cousin de Tsela mais il l’apprit très tard. Sa mère biologique était la sœur de la mère de Tsela. Un soir il tenta de faire l’amour avec Tsela, mais elle ignora l’information et Kasongo au lieu de parler l’a forcée. L’affaire s’est mal terminée et Kasongo fut condamné par Paul au fouet pendant très longtemps. Lors de ma mission précédente on a réussi à calmer la colère de Paul qui a levé la punition. Tsela lui a pardonné, même plus, elle a choisi Kas comme mari suivant la tradition locale. Elle l’a soignée pour guérir ses blessures et pour sauver les apparences, il est venu travailler à Kinshasa pendant le stage de Tsela.

– Et où se situe ta relation avec Tsela ? demandais-je.

– Lors d’une mission, on avait prévu de rejoindre une plantation par la route mais nous fûmes attaqués par des coupeurs de route qui voulaient mon argent et garder Tsela comme otage. J’avais déjà négocié avec les bandits pour éviter qu’elle soit la victime de ces bandits mais nous fûmes sauvés à temps par des militaires. Tsela était vraiment traumatisée.

– Et tu l’as consolée !

– Oui c’est bien ça, dit Pierre.

– Allons manger alors, dis-je je comprends maintenant que Tsela t’est redevable.

En entrant dans la salle de séjour, je ne vis que des gens heureux ! Paul cajolait la main d’Ana assise à côté de lui, une autre fille faisait le service à table. Tsela rayonnait de bonheur, Kasongo avait le regard comme Pierre après l’amour. Moi, j’aurai bien voulu leur montrer mon enchantement, mais mon rôle de secrétaire ne m’autorisait pas à m’afficher ainsi à côté de Pierre.

En fait, tout se passait dans ma tête, je ne voulus pas m’afficher avec Pierre en étant amoureuse de lui. En analysant mon comportement, je compris que je voulus le dominer. Pierre me ferait l’amour sans m’aimer, il me donnerait la protection en public mais dans l’intimité de ma chambre il serait à mes pieds. Je pourrais connaître le plaisir de copuler avec un homme, enfin c’est ce que j’espérais. Ce n’est que cette nuit que je connaîtrai le mystère du rapport d’un homme avec une femme. Oui, j’étais attirée par le sexe, pour mon plaisir ! Amina m’avait involontairement montré que les caresses d’une femme étaient agréables, Pierre me donnait la même jouissance par ses câlins. La question restait : connaitrai-je le même bien-être lorsqu’il pèsera de son corps sur le mien ? Pourrais-je effacer dans ma tête le cauchemar laissé par ces gosses qui m’ont violée ? Pourrais-je après l’acte, avoir la même tendresse que Tsela à son égard ? Et Amina et Ninah que ressentaient-elles en faisant l’amour avec lui ?

Pierre paraissait calme alors que moi je tremblais de désir. Je parvins sous la table, à l’abri des regards, à caresser sa cuisse. Mais Pierre écarta ma main. Était-ce par discrétion ou parce qu’il ne voulait pas ? Peut-être ne voulait-il pas afficher son érection ?

Pourtant, à la fin du repas, après avoir salué les présents, Pierre prit ma main dès que nous étions sortis. Son contact me fit frissonner et je sentis l’humidité qui trempait mon pantalon troué.

Je devins folle de désir aussitôt que nous eûmes franchi la porte de notre bungalow. Je pris son sexe à travers son pantalon. Cela provoqua un gémissement chez Pierre, je fus certaine que ce soir, il me pénétrera, encore quelques minutes et il serait indomptable !

Il défit mon top avec une brutalité à peine freinée, une fois mes seins apparents, il se jeta sur eux, mordillant mes tétons. Je ris de surprise mais grimaçai lorsqu’il glissa sa main dans mon vagin après avoir ouvert mon pantalon sommairement. Non, je devais garder la main ! J’eus un peu peur qu’il sortît de ses gonds.

Mais il trouva son calme et se défit de ses chaussures et de son caleçon, montrant ainsi sa verge déployée à l’extrême. Il déchira l’enveloppe d’un préservatif et me demanda de l’aider à le glisser sur sa queue. Nous étions fébriles tous les deux mais finalement nous parvînmes à le placer sans le déchirer !

Il chercha mon regard une dernière fois,

– Oui, Pierre, je suis prête ! dis-je plein d’espoir.

– Si je te fais mal, tu m’arrêtes immédiatement, dit-il, je suis suffisamment lucide pour me dominer !

– Vas-y, si ça ne va pas je te le dirai.

Sa pénétration fut très progressive, en totale opposition avec son désir brûlant. Je parvins à le pousser sur son dos et reprendre ainsi l’initiative. Je redressai mon torse, ce qui lui permit de me pénétrer plus loin. Il attrapa mes seins durs et douloureux à son contact. Mon Dieu, je ne m’attendais pas à une telle jouissance. Je sus que tout en le dominant que j’étais perdue. Comme je bougeai à peine, il poussa son bassin et fit des allers-retours dans mon vagin. J’eus beau me cramponner à ses épaules, je sentis mon ventre se crisper de plus en plus. Puis il y eut une explosion dans mon corps, mon vagin se serra autour de son sexe et il y eut une seconde explosion mais cette fois ce fut Pierre qui orgasma, gonflant le préservatif toujours coincé dans mon intimité.

J’en voulais encore et après un voile noir de quelques secondes je repris frénétiquement mes ondulations sur son chibre.

– Non attends Délia, ce serai prudent que je me retire pour enlever le condom avant qu’il ne se déchire. Je te promets de revenir avec un nouveau, puisque je vois très bien que tu n’es pas satisfaite !

– Oui, Pierre, donne-moi aussi quelques minutes, c’était trop bon.

Pierre se retira, créant un vide dans mon vagin. Il enleva le préservatif, bien rempli, qu’il noua avant de le jeter dans la poubelle. Il prit quelques lingettes pour éliminer le sperme restant de son sexe toujours dressé. Je lui pris la lingette des mains pour essuyer très soigneusement son sexe.

Ni lui, encore moins moi, nous ne disions rien. Il prit une nouvelle enveloppe et cette fois-ci je le coiffai, seule, puis il revint dans mon antre. Sa pénétration déclencha de nouvelles vibrations. Cette fois-ci je maîtrisai mes cris, néanmoins il les entendit, ce qui provoqua son sourire. Je repris mon chevauchement, son engin entrant et sortant de mon vagin au rythme de mon galop. Oui, je sus maintenant que la copulation avec mon patron ne serait pas la dernière. Cette fois, Pierre eut son orgasme avant le mien. La violence de nos plaisirs quasi simultanés me fit basculer. Je retins juste à temps les paroles de « je t’aime » dans ma bouche.

Pierre se retira et passa dans la salle de bains, lorsqu’il revint j’eus encore une dernière vision de son sexe encore à l’horizontale avant de m’endormir.

NDA : Pierre comment vas-tu gérer la suite ? Délia ne va en rester là ! Elle a eu du plaisir, sera-t-elle une perle de plus dans ton harem ? Après Amina, Ninah, Lysa, et Brigitte ?

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