Chapitre 24. Lysa et Délia.

10 minutes de lecture

### Pierre ###

Amina m’offrit son corps nu avec un plaisir non déguisé. Assise à califourchon sur mon ventre elle souleva ses seins, ses tétons foncés m’attiraient et je tendis mes doigts pour les caresser.

– Oh oui, Pierre, j’aime te voir ainsi, le désir dans tes yeux toujours aussi puissant. Je ne me lasserai jamais de tes caresses !

– Comme je t’ai dit tout à l’heure, mon amour pour toi, s’est développé progressivement, depuis notre première rencontre.

– Et aujourd’hui encore ton corps recherche le plaisir ! Je me rappellerai toujours notre danse dans cette boîte de nuit, jamais je n’aurai pensé te rencontrer le lendemain dans l’entreprise. Oui, j’étais attirée par toi, au début c’était purement physique. Ma mère me disait de me méfier de toi, car dans son esprit les blancs étaient attirés par la couleur de notre peau et nous considéraient comme des objets sexuels. Après j’ai appris finalement qu’elle aussi fantasmait et t’a attiré dans ses filets.

– Oui, dis-je, elle a invoqué son veuvage et son désir physique pour profiter de moi. J’ai cru en être débarrassé lorsqu’elle a rencontré Jaspar, mais il n’a pas assuré malgré les artifices que Ninah a fourni.

– Elle te fait quand même jouir !

– Comme je l’ai déjà dit, c’est avec ta complicité que cela continue.

Elle ne répondit rien, elle reconnut implicitement que j’avais raison. En y repensant, j’eus une puissante érection. Amina sentit le mouvement entre ses jambes et augmenta la pression de son périnée sur mon sexe. Ce fut une lutte pour savoir qui jouirait en premier. En finale, il n’y eut pas de perdant. Notre plaisir surgit ensemble dans un feu d’artifice magnifique. C’était chaque fois le même plaisir, je sentis le flot de mon sperme buter dans son ventre. Amina cria mais resta dans mes bras avant de s’assoupir vaincue par son orgasme. J’étais convaincu que durant sa grossesse elle me ferait encore jouir très souvent. Je ne pouvais vraiment pas m’en passer.

### Délia ###

Je me réveillai dans les bras de Ninah qui m’avait gardée ainsi toute la nuit. Craignait-elle que je m’échappe encore pour rechercher le contact avec Amina et Pierre ? Je lui fis un bisou pour la réveiller.

– Bonjour Délia, me dit-elle, tu ne souffres plus ?

– Non Ninah, ta crème est vraiment merveilleuse.

Elle se leva pour préparer le repas et je fis de même. Comme je disposais de mes bagages, je pris une robe d’intérieur que j’adorais mais que je n’avais encore jamais mise devant d’autres personnes car elle couvrait à peine ma poitrine et elle était très courte. Ninah me regarda étonnée.

– Oh lala, tu iras en mission habillée ainsi ?

– Non Ninah, c’est juste pour mon plaisir personnel, lorsque je suis seule. Mais ici, cela ne me dérange pas, Ma nudité n’a plus de secrets pour vous.

– Je suis curieuse de voir la réaction de Pierre et de ma sœur.

– Je me changerai si ça dérange.

J’aidai Ninah à dresser la table lorsque mon patron et sa femme entrèrent dans la salle. Amina me donna la bise mais ne fit aucun commentaire. Il est vrai qu’elle portait une nuisette qui par sa transparence ne cachait pas grand-chose.

Pierre me regarda avec un sourire amusé mais lui non plus ne dit rien. Lorsqu’il fut près de moi, il m’embrassa sur la joue et murmura :

– Tu es vraiment jolie ce matin ! J’espère que tu ne vas pas te promener ainsi dans la plantation.

– Non Pierre, c’est un vêtement d’intérieur, juste pour mon confort et pour le plaisir des yeux des habitants de cette maison.

Après le repas, je me préparai pour aller au bureau mais Pierre me fit savoir qu’il viendrait plus tard et me demanda de lui renvoyer Zakpa lorsqu’il m’aurait déposée. Ce n’était pas courant mais comme il ne me donna pas de justification, je ne voulais pas être indiscret. J’étais vêtue d’un top très sage et d’un pantalon denim qui n’était pas trop serrant, Je comptais le mettre aussi durant le voyage.

Au bureau, j’eus la visite de Célestin qui m’apporta encore des documents qu’il estimait intéressants pour notre information.

– Bonjour Délia, mon assistante à ressorti ces documents, ils datent, mais ils vous permettront de nouer le passé au présent. Je profite de l’occasion puisque vous êtes seule ce matin, pour vous demander si votre intégration se déroule bien et si la relation avec votre patron se passe sans accrocs.

– Oui Célestin, Pierre est exigeant mais je me suis bien adaptée à son style de travail. Autant préciser que j’aime travailler avec lui.

J’aurais bien ajouté que mes sentiments pour lui se précisaient de plus en plus, malgré ma haine des hommes, mon envie de sexe avec lui augmentait de jour en jour. Amina avait tort de l’encourager à me baiser pour me dégoûter d’avoir des rapports avec lui.

– Magnifique, alors si je ne vous vois plus avant votre départ, je vous souhaite un bon voyage et une mission fructueuse. Faites aussi mes salutations à Amina.

– Je n’y manquerais pas.

J’en profitais pour analyser les documents que le DRH m’avait remis et étudia attentivement les dossiers des cadres des deux unités. J’eus ainsi la confirmation que l’ancienne seconde avait repris la place du gérant qui s’était enfui durant les troubles. La photo de son dossier me montra une belle femme, un peu plus âgée que moi, un regard franc et un sourire engageant. Elle était diplômée d’une grande école congolaise et je me demandais comment elle avait grimpé les échelons de la hiérarchie. Je me promettais d’approfondir ma relation avec cette personne.

J’étais encore plongée dans mes réflexions lorsque Pierre déboucha dans mon bureau.

– Tu as le temps de m’accompagner chez ma belle-mère ? J’ai quelques renseignements à lui demander avant que nous partions en mission.

Bien sûr que j’étais d’accord pour sortir de l’entreprise. Dans la voiture, il m’expliqua que Lysa, par son réseau de clientes proches du pouvoir, elle avait accès à beaucoup d’informations. Je ne voulais pas le dire à Pierre, mais j’eus des pensées très excitantes de revoir Lysa. Cette fois, je verrai Pierre et Lysa, comment allaient-ils se comporter en ma présence ?

La maison de Lysa était bien plus grande que dans mon imagination. Il est vrai que le père d’Amina occupait un poste important du temps de son vivant. Lysa n’eut aucune gêne lorsqu’elle vit Pierre, elle était impatiente de le revoir et ma présence ne la dérangeait vraiment pas. Elle portait une robe d’intérieur affriolante. Les épaules nues, elle montra un décolleté profond descendant jusqu’à sa ceinture. Bien entendu le sillon entre ses seins était largement ouvert, j’étais certaine qu’elle voulait baiser Pierre et ma présence ne devait pas l’empêcher d’aller jusqu’au bout de ses envies.

Elle salua Pierre en le serrant contre son corps, malgré tout je vis qu’elle avait écarté les pans de sa robe révélant ses seins resplendissants. Lorsque ce fut mon tour de la saluer elle me fit un baiser sur la bouche en introduisant sa langue pour lutter contre la mienne.

– Bonjour Délia, je suis heureuse de te revoir, ne tournons pas autour du pot : j’ai envie de Pierre et tu vas m’aider à profiter de son corps. Je t’apprendrai comment satisfaire un homme même si je sais que tu préfères l’autre sexe.

Elle passa sa main sous mon top et caressa sensuellement mes seins.

– Regarde ! dit-elle, La lance de Pierre se dresse déjà depuis qu’il m’aperçoit et que je caresse tes seins. Viens, on s’installe dans mon salon, Je veux te voir nue, tu ne regretteras pas de t’afficher devant Pierre. Moi, je suis déjà toute en transes, je sens la cyprine couler le long de mes cuisses. Pierre, prend un préservatif dans le tiroir de la table du salon, ordonna-t-elle. Délia va habiller ton engin, c’est pour éviter de donner un enfant supplémentaire à Pierre venant de moi ou de toi.

Lysa me donna assistance lorsqu’elle vit que je manquais d’expérience. Lysa ne se troubla pas, elle avait décidément l’habitude. Elle montra comment glisser le caoutchouc sur le gland en laissant un espace d’air pour réceptionner le sperme. Puis elle préleva dans sa fente une partie de sa cyprine importante et lubrifia l’extérieur du condom.

Pierre se laissa manipuler et son sexe se retrouva rapidement enfoncé entre les plis de son intimité. Lysa eut un premier gémissement et je glissai deux doigts entre mes lèvres intimes pour caresser mon bijou. Pierre très calme au début, augmenta le rythme de ses allers-retours et Lysa prit plaisir dans le rapport plus rapidement que dans mes prévisions.

Lysa cria comme une sauvage et agrippa mes seins. Mais Pierre ne fut pas soulagé, il se retira, son sexe était toujours aussi tendu. Avant que j’eusse l’occasion de le saisir, Il me bascula en arrière et me pénétra brutalement et en profondeur.

– Oh, Pierre, pourquoi ? criai-je.

Il ne répondit pas mais me pilonna sans répit, tout ce que je parvins à faire c’est d’ajouter mes doigts pour caresser mon bijou. Lysa repris conscience et participa à la fête en caressant ma rondelle avant d’enfoncer un doigt dans mon anus. J'eus l’impression que son doigt s’enfonça jusqu’à la paume.

Jamais je n’avais senti une pénétration aussi profonde ! Mon corps vibra comme jamais, Pierre n’eut de cesse que lorsqu’il atteignit lui aussi son orgasme. Je sentis dans mon vagin, le gonflement du préservatif qui retint, heureusement le fluide dans la poche. Ce fut Pierre qui se retira et enleva prudemment le caoutchouc, avant de s’étendre sur son dos.

Lysa, se coucha contre lui et demanda :

– Pourquoi as-tu changé de partenaire, tu préférais copuler avec la petite ?

– Oh, Lysa, la « petite » comme tu dis, m’avait déjà excité plusieurs jours de suite, et Amina m’a donné la permission de la sauter à ma meilleure convenance. J’ai donc profité de l’occasion.

– J’ai du mal à croire qu’Amina t’a donné cette permission !

– C’est pourtant vrai Lysa, dit ma secrétaire, en sortant de son silence. Amina pense me punir ainsi pour que je sois rapidement lassée des rapports avec un homme. Le problème est que j’y prends de plus en plus de jouissance. Et maintenant j’en veux encore, Lysa tu as promis de m’apprendre à donner du plaisir à un homme.

– Oui, je vais te montrer quelques astuces qui feront qu’un homme voudra rester dans ton lit. Regarde Pierre, tu as de la chance avec lui, il ne débande que lorsqu’il est au bout de sa réserve. Il faut bien examiner son bâton, lorsqu’il est dressé sur toute sa longueur la chose la plus importante est de veiller à ce qu’il garde la tension sexuelle. Regarde, il faut bien lubrifier sa queue soit avec des lubrifiants comme celui que j’ai et qui est vendu de la même marque que les condoms, mais si tu ne l’as pas à portée de main, tu as un lubrifiant naturel. C’est ta cyprine qui coule entre tes cuisses lorsque tu as envie de sexe, tu le prélèves et tu l’étends sur son sexe. Tout à l’heure je l’ai employé pour lubrifier son préservatif, c’est ma longue expérience avec mon mari. J’avais de nombreux rapports avec lui, mais comme nous ne voulûmes plus d’enfants, il me baisait avec un préservatif et cela me donnait des irritations que j’évitais en le lubrifiant avec mon jus. Par défaut, il m’arrivait aussi de cracher dans ma main. Si tu as des rapports sans protection, tu peux le rendre fou de désir en suçant son gland. Si tu n’aimes pas le goût de son sperme, tu devras déceler la montée de son fluide pour te retirer à temps et finir à la main.

– J’ai déjà eu son sperme dans ma bouche, il ne se maîtrise plus lorsqu’il est au bord de l’orgasme.

– Tu pourras aussi laisser écouler son sperme sur ton corps. Regarde, je vais le masturber jusqu’à ce qu’il me balance son jus sur mes seins ou dans ma figure. Ça l’a toujours excité.

Pierre fut surpris lorsque Lysa massa son engin jusqu’au final qu’elle laissa couler sur son visage et sur ses seins. Pierre bascula en arrière et éjacula abondamment. Lysa m’invita à continuer le massage en prélevant le jus qui coulait entre mes jambes pour lubrifier son engin. Pendant ce temps Lysa devint très sérieuse.

– Pierre, si je t’ai fait venir ce n’est pas seulement pour que tu me fasses jouir, j’ai eu des renseignements d’importance qui concerne ton voyage dans le Nord. Deux de mes clientes et amies m’ont confié que la région n’est toujours pas sécurisée et que certains cadres seraient opposés à ta venue pour inspecter leur unité.

– Lysa, ces rumeurs ont toujours circulé, dit-il, elles se concentrent toujours dans la région que je m’apprêtais à inspecter. Même l’incident des coupeurs de routes était une façon de me dissuader de venir dans la région. Ce n’est pas nouveau.

– Non, Pierre, même le ministère de l’Intérieur et de la Défense ont adressé des avertissements aux pouvoirs locaux. Tes autorisations de vol dans la région ont été données après de nombreuses hésitations.

– Ça, c’est plus sérieux que des rumeurs colportées par tes clientes.

– Oui, sois prudent, et tâche de trouver des cadres qui comprennent que tu es là pour aider l’entreprise et non pour fermer les unités. Délia devra t’aider en faisant comprendre à ses collègues que réorganisation n’est pas synonyme de liquidation et fermeture. Et toi Délia, n’affiche pas trop ta sympathie pour ton patron, n’oublie pas que c’est un blanc, même s’il a épousé ma fille, cela ne lui donne pas un visa de bienveillance.

– Oui, j’ai compris, dis-je. Malgré mon envie grandissante, j’interrompis le massage, me disant que dans l’intimité de notre séjour je trouverai bien l’occasion de satisfaire mes pulsions.

NDA : Espérons que les rumeurs ne sont pas fondées !

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0