PROVOCATIONS
Les provocations de ceux qui me détestent
ne m’atteignent pas, elles ne m’intéressent guère.
Les moqueries de ceux qui me sous-estiment,
je les ignore, et je continue d’avancer, à anticiper mes pas.
Oui, c’est vrai, la vie est éphémère…
Tous les préjugés dirigés contre moi
m’instruisent plus qu’ils ne me détruisent.
Les instants de gloire me nourrissent d’espoir.
Un désert sans sable ne saurait être remarquable,
une forêt sans arbres, un océan sans eau vaste…
sont mes paradoxes, mes réconforts intimes.
Ma vie serait-elle une tentation absolue ?
Des troupes de loups rient de moi quand j’avance,
sans même me connaître.
Je leur réponds par le silence —
c’est ma plus belle manière de réagir.
Mais pourquoi être si détesté…
et en même temps, autant aimé ?
À l’inverse, les chansons tristes m’épaulent,
et me donnent une étrange confiance.
Tous les stress de ma tête s’évaporent.
Je choisis d’ignorer la vision trop lointaine de l’avenir :
pour l’instant, ce n’est pas essentiel.
Sinon je pourrais me blesser…
ou peut-être me retrouver heureux.
J’ignore les règles trop vides de sens,
car elles empêchent de goûter au paradis.
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