Jour maudit, jour qu’on redoute,
On tente de fuir, mais il nous coûte.
La pression monte, le monde s’efface,
Et tout s’installe dans un grand silence.
Quel abri pour fuir cette douleur ?
Qui viendra rallumer ma lueur ?

Et si mon histoire s’arrêtait là,
Bien avant ce jour qu’on ne pardonne pas ?
Pourquoi la vie semble si étrange ?
Comme figée dans une boucle qui dérange.
Ce jour pourrait m’arracher ceux que j’aime,
Et me voler l’amour qui m’est quand même.

Je suis tombé du ciel, noyé dans la mer,
Fuyez, fuyez, ne vous retournez pas, frères !
Et surtout, anticipez vos pas…

Je pleurerai peut-être jusqu’à mourir,
Peut-être que ce sera la fin, sans avenir.
Ou bien, peut-être, tout s’inversera…
Et si ce cycle changeait, là, juste ici-bas ?

Vous raconterez avec des larmes sincères,
Le résumé de ma vie, dans vos yeux clairs.
Surtout elle… surtout ma mère,
Son cœur saignerait d’une douleur amère.

Jour de malheur, toi, le sombre invité,
Tu reviens sans cesse, sans jamais t’arrêter.
Veux-tu vraiment faire de nous des esclaves ?
Même si l’on se cache, même sous une cave ?

Mort, cette dame à la robe noire,

Éloigne-toi de moi, ne viens pas ce soir.
Épargne ceux qui font battre mon cœur,
Ne laisse pas ton venin toucher mon bonheur.

Mais sache-le : l’heure de gloire viendra,
Et ce jour, tu paieras ce que tu as fait là.
Je te le jure, toi qui rôdes dans le noir,
Tu récolteras ce que tu fais sans espoir.