Et si demain sonnait l’heure ?
Serais-je prêt face à cette lueur ?
Pris entre le doute et le destin,
Je tends les bras, je tends les mains.

Enchaîné par les erreurs d’hier,
Je cherche à briser les barrières,
Remonter dans le temps en silence,
Pour réparer chaque imprudence.

La conscience, juge invisible,
Me pousse à devenir plus crédible.
Chaque faute devient une leçon,
Gravée dans l’âme comme un nom.

Je marche sans crier victoire,
Mais avec espoir et sans vouloir décevoir.
Chaque souffle me rapproche d’en haut,
Même si le vent me pousse vers le bas, trop tôt.

Une seule vision, claire et pure :
Le grand jour, la vraie ouverture.
Porté par la foi, forgé par les échecs,
Je m’élève au-dessus des pièges secs.

Je sens naître des ailes en silence,
Symbole d’une nouvelle existence.
Sauter vers l’avant, fuir les chaînes,
Laisser derrière l’ombre et la peine.

Le sommet devient visible,
Même si la montée reste pénible.
Mais plus on grimpe, plus on comprend,
Que chaque pas nous rend plus grand.

Le ciel s’ouvre, sans détour,
Vers un royaume d’éternel amour.

Unité sacrée, douce étincelle,
Qui transforme l’âme en citadelle.

Et si ce jour était aujourd’hui ?
Je l’accueillerais sans bruit,
Car j’aurais compris, au fil du parcours,
Que le vrai miracle… commence toujours.

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