INESPÉRANCE
Pour l'atteindre, j’ai bravé l’interdit,
Marché sur l’ombre de mes propres nuits.
Même si la terre tremblait sous mes pas,
Ma volonté ne faiblissait pas.
À la frontière du réel et du mythe,
J’ai saigné pour retrouver mon rite.
Une flamme dans la tempête obscure,
Elle seule rendait mon âme pure.
Le monde me criait d’abandonner,
Mais l’amour vrai ne sait renoncer.
J’ai gravi les douleurs, sans détour,
Pour ranimer un simple amour.
"Celui qui aime n’a pas de frontières",
Voilà la vérité gravée dans la pierre.
Même si tout semblait illusoire,
J’ai gardé la foi dans le noir.
J’ai croisé des monstres, des cris,
Des pièges dressés dans l’oubli,
Mais un vieux sage m’a tendu la main,
"Ce qui est vrai ne meurt pas, même loin."
Dans le gouffre, j’ai lancé mon cri,
Écho perdu, mais cœur aguerri.
Devant la source de mes prières,
J’ai versé l’espoir dans la lumière.
"L’amour est une guerre sans canon,
Mais où chaque larme devient le pardon."
Et même si son image s’efface,
Elle vit en moi, dans chaque espace.
Les larmes sont tombées comme l’orage,
Effaçant d’un coup tout le mirage.
Je l’ai tenue, mais c’était un rêve,
Et son absence me crève.
"On ne perd jamais ce qui a marqué l’âme,
Même quand le silence devient une lame."
Alors je continue sans elle à mes côtés,
Mais jamais sans ce qu’elle m’a laissé.
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