CHANSON
Elle était là, si proche, à peine effleurée,
Puis s’est éloignée, comme emportée par la marée,
Une séparation immense, traversée par l’oubli,
Entre elle et moi, la mer, ce mur infini.
Je reste seul, perdu dans mes souvenirs,
Le poids sur ma peau brûle, le froid vient me saisir,
La personne que j’aime s’éloigne, silencieuse,
Et mon cœur s’enfonce, blessure douloureuse.
Elle est loin, si loin, mon âme en est remplie,
Je crie en silence, à qui me confier ma nuit ?
Mes mains tremblent, glacées par l’absence,
Mes jours s’effacent, noyés dans la souffrance.
Elle était mon souffle, maintenant c’est un fantôme,
Elle m’avait promis qu’elle reviendrait, que je sois homme,
Mais ce chemin s’efface, dérobé sous mes pas,
Elle s’est détournée, emportant tout de moi.
Je n’abandonnerai pas, je tiendrai l’attente,
Chaque heure qui passe est un combat, une souffrance lente,
Je lis ses mots, ces fragments d’un passé,
Et mon sang se glace, mon cœur désespéré.
J’entends sa voix dans le silence de mes nuits,
Je vois son ombre qui danse, fragile et fuyante,
Dans mes rêves, elle repose contre mes bras,
Mais à l’éveil, ce vide brutal me noie.
Pourquoi cette absence ? Pourquoi cette douleur ?
Elle était là, si proche, puis partie sans couleur,
Je garde l’espoir, mais mon âme se meurt,
Elle reviendra, dit-elle, malgré la peur.
Les autres disent que l’amour est maladie,
Qu’il n’a pas de remède, que c’est une folie,
Mais mon cœur croit encore en ce fragile jardin,
Un jardin de roses, un espoir lointain.
Je sais qu’elle reviendra, je garde la patience,
Mais la douleur tenace refuse de faire silence,
Je n’ai que ces larmes pour apaiser mon cœur,
Reviens me consoler, efface mes douleurs.
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