Il devait rester dormir

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Quand elle décida qu'il reste dormir chez elles, elle désigna la chambre du haut ceci pour mieux pouvoir le rejoindre dans la nuit, et que Sou-Ann ne voyait pas qu'elle se rapprochait de lui, alors que celle-ci enterra la hache de guerre. Puis il y avait eu la raison de sa santé. Leur foyer n'était pas humide et frais, qu'elle craignait qu'il ne tombe malade puis il risquait de ne pas tenir le coup là-bas dans les courants d'air. Puis Véro monta les escaliers sans même lui adresser la parole, Baptiste comprit que c'était mieux ainsi, puis elle s'enferma dans sa chambre sûrement, parce qu'elle avait entendu la porte s'ouvrir. Il réfléchissait pour lui-même que tant que son amie n'aura pas complètement oublié son mari, il ne fera rien pour la mettre dans une situation inconfortable, et s'assurera qu’aucun homme ne profite de sa situation de faiblesse.

Plus d'un mois à n'avoir rien à lui reprocher concernant sa mère. Sa fille put enfin écarter l'hypothèse que Véro puisse être enceinte de lui, alors qu'ils s'étaient adonnés tous les deux à la luxure en dehors de ces murs. C'était cela qui les fit devenir plus proche sans le réaliser dans leur rendez-vous nocturne, car pour une raison qui lui échappait, Baptiste vint la voir dans sa chambre alors qu’elle se cachait sous son drap quand la porte s'ouvrit. Il grimpa sur le lit pour pouvoir s'y allonger, puis il la fit tournée vers lui bouleversé. Sou-Ann accepta de lui donner cet élan d’affection en le prenant dans ses bras, pour le bercer contre sa poitrine puis il somnola quelques minutes. Enfin il se laissa le temps de retourner à un état normal, puis il lui fit une demande express.

Il fut vrai qu'elle s'étaient proposée de la remplacer, Baptiste exigea qu'elle le rejoigne à la tour en l'aidant à passer par la fenêtre, puis il la referma en faisant vite fait le tour pour être près d'elle. Sou avait eu tout juste le temps d'enfiler sa robe derrière le paravent, parce que si elle ne revenait qu'au petit matin, et que l'on entre-apercevoive, les gens se poseraient des questions ce qu’elle faisait dans un tel accoutrement de nuit. L’homme la laissa en disant qu'elle attende dix minutes qu'il se prépare, avant de venir le trouver, et d'autres consignes spécifiques. Il avait besoin d'activer son corps pour bien dormir, et Sou devait se faire passer pour Madame B, qui était connu pour ses mœurs légères avec ses amants, dans une mise en scène qu'il lui chuchota à l'oreille de leur toute première nuit, ce qui l'avait laissé sans voix.

Ayant un maximum d'informations en main, elle se rendit pour suivre l'un de leur nombreux rendez-vous avec son amant. Elle devait prendre la cape semblable à celle de sa mère, celle qu'elle avait aperçu en ce lieu, de ces fois où son amant fut sensé lui parler, mais ils faisaient bien plus que cela, puis ils se résignèrent à convaincre son empêcheuse de fille de ne pas révéler leur secret, en étant passé devant leur domicile. Et au bout du compte elle revint sur ses paroles, de ne plus lui adresser la parole, pour le revoir quand même.

Sou-Ann vérifia le lit une fois en haut qu'il fut utilisé, les draps étaient froissés, et il semblait l'être depuis quelques jours. Elle s’esclaffa "dans quelle position pensa-t-il le faire ? " Elle avait retrouvé la cape de sa mère en bas, qui aurait pu contenir de sa semence, elle s'en répugna rien qu'à l'idée d'y avoir touché. Baptiste se cachait dans les feuillages pour voir, ce qui se passait vers les escaliers, et attendre qu'elle allume la lampe en haut pour commencer à monter. Non ce fut impossible, tout en secouant sa tête pour en chasser l'idée farfelue. Sa mère y prenait le plus grand soin, et elle sortit à la place sa cape qu'elle avait ramené. Puis elle décida de cacher l'autre dans le sac, en le jetant à l'extérieur et s'accroupissant pour ne pas être vu par l'interstice de brique non mise pour laisser l'air passer.

Pour être plus sûre en revenant en haut, la jeune femme rabattit sa capuche sur sa tête, pour camoufler la partie haute de son visage et ses yeux. Elle s'assied sur le lit en attendant qu'il arrive, puis elle alluma la lanterne, car il devait être revenu de l'institution. Il était sûrement neuf heures voir dix heures dans la pénombre de la nuit, heure à laquelle ils étaient sensés se retrouver, et qu'il montait les escaliers pour la rejoindre. Pour soulever les soupçon d'une liaison ils venaient à une heure d'intervalle. Baptiste avait vu à quel point la mère et la fille se ressemblaient, que n'importe qui aurait pu les confondre à part leur coin secret, et le peu de lumière n'était pas sensé révéler qu'elle fut plus jeune. Ce qui devait suivre ressemblait à un avant goût de ce qu'elle aurait appris de sa vie d'épouse. Il en fut mortifié après avoir pensé appeler la bonne personne qu'elle vint à lui en d'autre terme.

(Je sais qu'il manque dès fois une partie, mais celle-ci me parait un peu trash ! )

...

Puis Sou-Ann réagit que ce n'était pas normal qu'il lui demande de se faire passer pour sa mère, alors qu'il venait de la repousser plus tôt.

Pourquoi lui avait-il demandé cela ?

C'était cruel et ça la mettait très en colère. Elle ouvrit enfin les yeux puis le repoussa sans sommation de toutes ses forces, avant qu'il n'ait le temps de la prendre. Elle ne voulait pas perdre sa vertu dans une telle situation, il lui fallait que ce soit quelqu'un qui l'aime ou ça ne sera rien, puis pas avec un connard.

Il bascula en arrière stupéfait de son geste.

_ Vtff sale gros con, je m'en vais !

Puis elle se leva pour remettre en place ses vêtements avec hargne, et lui tourna les talons sans même lui jeter un regard et qu’elle partit de ce lieu. Sou-Ann n'avait pas tord, il fut stupide d'exiger cela d’elle, puis ce fut comme si il s'attendait à être avec Véro. Qui aurait aimé se trouver dans ce genre de situation ? En tout cas pas lui. La soirée n'était pas encore fini, et il ferait mieux de rentrer la queue entre les jambes.

Baptiste fut scotché sur place qu'elle ait eu de telle parole criarde de vérité, qui furent si bien choisi en vue de la situation tout en marquant ses mots de colère.

_ Sou-Ann je t'en prie ne pars pas comme ça...

La jeune femme n'était déjà plus là quand il prononça ses mots...

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