Mes dents s’enfoncent dans ta chair,

Profondément,

Insolemment.

Tu as horreur que je te morde, je le sais.

Mais J’aime que tu ressentes la violence de mon désir,

L’intensité de mon plaisir…

Je crois que tu oublies souvent comme j’aime ça…

Comme j’aime que nous ne formions qu’un,

Comme j’adore te provoquer,

Te toucher,

Te caresser.

Te sentir durcir,

Je n’ai jamais assez de toi.

Et j’ai peur que tu l’oublies.

Mais c’est ta faute aussi.

Comment peux-tu croire un seul instant que je puisse me satisfaire…

Moi, j’espère que ça ne changera jamais,

Même si je t’épuise !

Je veux toujours ressentir cette soif insatiable

De tes baisers,

Cette faim qui me dévore les entrailles,

Et qui ne se calme que lorsqu’enfin tu cèdes à mes caprices charnels.

Un détail encore,

Ma marque sur toi

Met au clair les idées d’autres petites sottes…

Tu m’appartiens.

Je te suis peut-être entièrement dévouée,

À tes pieds pour te satisfaire dans les moindres détails

Du dédale de tes envies,

En retour,

Je suis la seule, unique à tes yeux,

Unique sous ta langue,

La seule qui a le droit d’apposer sa marque sur ta peau.

Ton sang est le mien,

Ta peine est mes larmes,

Ton plaisir est ma jouissance.

Ma marque est sur toi.