En souffrance
Une minute de lecture
J’avais besoin de toi,
De me blottir entre tes bras
De sentir ta bouche sur mon cou,
remontant sur mes lèvres,
mon visage.
Mais je ne ressens rien.
Tu ne partages pas ta chaleur,
Ni tes caresses,
Ni ton désir.
Alors que me reste-t-il ?
Un mail ?
Un message ?
C’est bien charmant.
Mes mains s’impatientaient,
Mes cuisses t’appelaient.
Mais là, je suis toute vide.
J’ai si froid, si tu savais.
Et tu n’es pas là.
Tu remplis le lit d’une autre,
Tu la nourris de ton amour,
De ta douceur,
De ton corps.
Que me reste-t-il ?
« Tu le savais... », me dirais-tu si tu m’entendais.
Et bien toi, tu le savais aussi,
qu’un jour ça ne suffirait plus;
Qu’un jour, ça cesserait,
Et que nous atteindrions la limite de tout.
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