Je sombre
Encore,
Partout,
Tout le temps.
Je ne veux plus m’en passer,
Je ne veux plus penser qu’à ça.
Rien d’autre ne m’intéresse.
Mon esprit ne pense qu’à ça.
Ça m’obsède.
Je veux jouir sans fin,
Que plus rien d’autre n’existe que le plaisir
Et la jouissance.
Mon esprit est noyé par les sensations.
Et ça me satisfait pleinement.
Je pourrais appeler à l’aide,
Tendre la main,
Pour qu’une âme charitable me tire de là,
De cet enchevêtrement de corps lascifs et bandants.
Mais non,
Je ne veux pas quitter cette chaleur moite et pénétrante.
Je ne peux plus m’en passer.
Tant pis,
Quitte à tout perdre.
L’extérieur n’existe plus.
Le monde n’est rien.
Rien ne vaut cet instant inconséquent…
Inconséquent pour les autres,
Mais qui constitue mon monde.
Mon monde n’est plus rien.
Le plaisir me fait vivre,
Je me nourris et me délecte
De cet orgasme géant et multiple.
Avant de m’endormir dans les bras d’inconnus,
Dans un ravissement proche du divin.
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