A qui revient le mérite ?
En plein ébat, les yeux clos, le corps soumis au moindre plaisir, elle gémit.
Les caresses s’enchaînent, entre baisers légers et étreintes fiévreuses, les corps se retrouvent et s’affolent, cherchant une délivrance profonde.
Comme un cri sorti du cœur, un besoin fougueux qui s’échappe, les lèvres féminines s’entrouvrent et laissent s’envoler le prénom de son amant.
Les deux corps s’immobilisent immédiatement, alors qu’elle ouvre de grands yeux coupables.
Ce n’est pas le bon prénom.
Le corps puissant sur le sien ne se retire pas, le poids s’alourdit.
D’un geste sûr, il resserre les jambes qui l’abandonnaient sur son dos. Saisissant ses mains pour les ramener au-dessus de la tête de la belle, il entre une nouvelle fois en elle. Un coup fort, profond, vengeur.
Alors qu’elle se laisse aller, la voix dure la ramène brutalement.
- Regarde-moi, ne quitte pas mon regard.
La main sur ses poignets est ferme. Sans elle mot, elle obéit, plongeant son attention dans les yeux de l’homme qui la prend.
La bouche s’écrase, impérieuse, dominatrice. Gémissante de plaisir, ses hanches s’agitent à nouveau, allant à la recherche du plaisir qui tarde.
La pression sur ses poignets se relâche, il passe sa main dans ses cheveux, la jouissance est proche.
Alors elle l’enlace de ses bras, joue contre joue. Ses chairs se contractent sur la verge qui se démène. Il s’agrippe, passionné, les bouches se rejoignent une ultime fois.
- Regarde ! Souffle-t-il dans un dernier effort.
Elle rouvre les yeux, le contemple, sa bouche entrouverte, son souffle rapide, elle sent son cœur contre sa poitrine battre à toute vitesse. C’est lui qui ferme les yeux alors qu’il plonge dans les joies de l’orgasme.
S’accrochant à ses seins, il ne se sépare pas d’elle. Il compte bien continuer. Dès que la vigueur sera revenue.
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