- Non… Souffle-t-elle, rouvrant les yeux, le regard encore perdu dans le plaisir.

- Si, on le fait ! Assure-t-il confiant.

- Non. Affirme-t-elle en resserrant les cuisses.

Dans un grognement de frustration et de mécontentement, il se redresse et saisit la boîte de préservatifs sur l’étagère.

- Je peux t’assurer qu’on va les faire tes putains de tests, et tu vas me faire le plaisir de prendre la pilule, râle-t-il en empoignant sans délicatesse son sexe pour le recouvrir. Je veux sentir ta mouille brûlante couler le long de ma tige, continue-t-il en s’allongeant sur elle à nouveau.

Un long baiser l’interrompt temporairement. Alors que ses cuisses s’ouvrent grand et que ses chairs sont écartées par la pression impatiente de son amant.

- Je veux sentir mon gland taper contre ton utérus, et ta chatte se contracter et me compresser à fond, sans être endormi par ta saloperie de protection. Je veux que tu sentes les nervures de ma queue frotter en toi, insiste-t-il plus langoureusement, alors que son va et viens se montre plus intense. Je veux pas que ce soit un bout de plastique qui soit au contact de ton corps, juste moi. Uniquement moi, toujours moi…

Les claquements distinctifs résonnent dans la pièce, accompagnés des gémissements féminins. Il se déhanche plus brutalement, emporté par ses propres mots et la danse ondulante du bassin qu’il couve amoureusement.

- Je veux que tu sentes mon sperme t’inonder. Je ne veux que ma queue te transperce le ventre…

Le plaisir l’emporte alors qu’il sent la douce contraction de la jouissance, accompagnée de l’étreinte possessive de celle qu’il comble. À son tour, il se laisse emporter par la satisfaction des sens, avant de se laisser retomber lourdement. Sur lui, il sent la pression des cuisses se relâcher, les ongles se rétracter et la main se faire plus douce sur sa peau. Il a l’impression que son propre cœur rebondit contre la poitrine tendre qu’il écrase.

Se séparant à regret de la chaleur partagée, il se pose à ses côtés, tout en prenant soin de rester peau contre peau. Sa bouche se pose aussitôt sur le mamelon, alors que sa main caresse le ventre doux, en s’aventurant parfois sur le clitoris délicat.

Ensemble, à reprendre leur souffle, ils ont le reste de la nuit pour se disputer et recommencer.