Chapitre 1.3 : Une bonne amie

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Page de Camille.

Une enthousiasme harmonie de chœur suscitait dans une salle dédiée au chant, une mélodie douce et agréable accompagnée d'une flûte angélique valorisait la cadence des accords. On distinguait cinq pupitres qui prenaient une forme triangulaire dont chaques personnes ont leurs places respectives, trois pupitres féminins placées en avant et deux autres pupitres masculins à l'arrière. Les commandes exécutés par le chef à la petite baguette pour diriger et harmoniser les notes, il s'agissait de notre gouvernante "Madame Milante" vous vous en souvenez n'est-ce pas ?! Cette folle qui dirige cet orphelinat pour en faire des soldats d'élites.

La musique prend son rythme pendant que les rayons lumineux du soleil traversent les vitres de couleurs, un violoncelle et un piano entrèrent aussi dans le rôle, une éclat de bonheur et de sincérité englobait la salle comme si on entendait des anges chantés, ces enfants ont l'air de bien maîtriser l'art de la musique c'est la première chose qui vous viennent à l'esprit " mais jamais vous vous n'en rendez compte que nous le faisions tous de façon improvisé ".

Ça n'a aucun sens vous dîtes, ça l'air totalement stupide et impossible sur toutes les bases mais dans cette académie tous les choses difficiles et imaginables sont exploités jusqu'a ce qu'on obtienne une résultat proche de la perfection, disons c'était la routine de cet endroit, mais je trouvais ça un peu amusant et très fâcheux à la fois.

Je me présente une fois de plus, en première position à la tête du groupe, la voix la plus douce et la plus mélodieuse qui frappe autant le cœur que l'oreille. J'étais le soliste que tout le monde devrait se concentrer pour suivre le rythme à chaque couplet, tous les autres doivent faire très attention pour ne pas se tromper aux accords si on ne voulait pas finir ses heures "derrière cette porte là où il fait noir et extrêmement froid sans oublier toutes sortes d'insectes qui grouillent de l'intérieur". Nous devrions faire preuve de créativité, de faire travailler les deux parties de notre cerveau, faire appel à notre imagination, ensemble, nous devrions tous nous connecter les uns aux autres, c'est ce que madame Milante essaie de nous communiquer depuis le début...

- C'est bien, continuer !

Sa tête remuait et ses bras étaient pris sur le charme de la mélodie. Nous devrions répondre à toutes ses caprices même si cela nous faisait chanter " ou sinon nous en subissons un châtiment qui nous suivra tout au long de notre vie ".

<< Nous serons exclus de l'orphelinat pour aller vivre ses jours restants dans un vieux foyer sordide où les jeunes filles seront des novices martyrisées et les garçons seront réduit à l'esclavage >>.

Tout Comme Jessie notre ancienne camarade, qui n'a pas été très sage envers madame Milante et on n'a eu de ses terribles nouvelles, personne d'entre nous n'a envie de subir un tel fardeau alors on se pliaient à toutes ses exigences forcés, malgré son apparence machiavélique elle faisait parfois preuve d'une grande bonté.

L'un de nous fait fausse route aux accords au quatrième pupitres au coin et à gauche.

~Oups ~

- Stop !! Ordonna madame Milante.

- Hubert ! Quand est-ce que tu vas apprendre a suivre les autres correctement ? Ce n'est pourtant pas si compliqué que ça il suffit juste d'être sur la même longueur d'onde avec tous les autres.

Son air martial et terrible laisse entrevoir son anxiété et la plénitude de sa fureur pendant un silence qui dure trois secondes.

~BLATCH~

C'est le bruit subite et inattendu de sa petite baguette projetée comme un fouet dans la paume de sa main gauche et qui fit sursauter les autres, histoire de calmer ses nerfs.

- Au coin ! Murmura t-elle.

Le petit Hubert reconnaît son erreur, il se déplaçait gentillement pour gagner le coin, pendant que la salle se vidait totalement de tout son ampleur mélodieux, seul le bruit de ses pas se fit entendre.

- Bien, je constate des progrès de jour en jour mais il y a quelques corrections qu'il faudrait souligner et des petits problèmes de base bien entendu, nargue t-elle en se rapprochant timidement à petit pas en face de moi avec ce regard qui envoie mes yeux baladés directement au tapis.

- C'était tout pour aujourd'hui, rendez-vous dans une demi- heure pour des leçons tyranniques de botanique dans le jardin, ajoute t-elle pour clôturer la séance.

~Mais quelle emmerdeuse... pensais-je en relâchant une bouffée d'air et mon visage visiblement exténué mais une voix sympathique m'a si bien enjolé que j'ai fini par me tourner la tête.

- Camille, c'était super tu chantes comme un ange, me lança mon amie Harriette l'air radieuse.

Harriette était ma meilleure amie la plus confidente, elle est de taille moyenne et moins âgée que moi, ses cheveux sont roux et elle portait de grandes lunettes rondes avec ses grands yeux noirs caressants. On n'y voyait aussi des grains de beauté éparpillés tout autour de ses joues.

- Merci, répondais je en balayant une mèche de cheveux sur mon front, mais j'ai encore beaucoup à apprendre je crois que le timbre de ma voix s'affaiblit a cause des courants d'air, si ça continue je risque d'attraper une rhume pour cette saison.

- c'est vrai que ça commence a débordé partout dans les lieux, il serait sage pour toi de ne pas trop s'aventurer dans les basses couloirs, Conseilla Harriette en fonçant ses sourcils.

- Le pauvre...

C'est ce que Harriette ajouta avant que nous quittions la pièce, ce qui m'invite aussi à pointé du regard sur Hubert face au mur, silencieusement dans son coin perdu totalement dans ses pensées tout en attendant la sentence que l'on lui réserve.

D'ailleurs en parlant de couloir, ceux d'ici sont d'une stupéfaction remarquable. Ils se ressemblent tous comme deux gouttes d'eau, les mêmes allées étroites, mêmes teintures, les mêmes tableaux positionnés dans le même ordre au même endroit, bref, un vrai labyrinthe. Auparavant quand on se perdait il a fallu une heure pour nous retracer, ce fut l'épreuve la plus longue durant toute notre vie mais aujourd'hui tout ceci n'est qu'une énorme farce.

Le temps qu'on se promène tranquillement dans ces enèrgumènes couloirs aussi effrayants que tendus, on en profitait pour ce lancer quelques dialogues, moi la première :

- Dit Harriette, ça ne t'embête pas si tu venais m'aider a bricoler quelques engins dans ma chambre.

- Tu prépares quoi cette fois, une bombe ? Demande Harriette sur un ton flatteur ayant l'habitude de se confronter sur des différents aspects liés à mes projets scientifiques.

- Peut-être bien, comme ça je ferais péter tout le bâtiment et tout le monde sera libéré sous l'emprise tyrannique de la méchante gouvernante, l'occasion pour nous de faire un trait sur le passé et vivre notre propre vie, lui répondais- je de même en se moquant d'elle.

- Fabuleux comme plan et quand est-ce qu'on commence ? Répondit Harriette en embarquant aussi dans mon jeu.

- Ça dépend de toi, quand tu me feras l'honneur de goûter un de ses friandises que tu caches clandestinement dans la poche droite de ta jupe. Comme si je n'avais pas remarqué depuis le début.

Harriette n'en revient pas, cette remarque l'a stupéfié avec sa bouche qui restait grande ouverte.

- C'est pas vrai comment t'a su ? j'ai pourtant été très discrète, c'est quoi ton secret ?

- Doutes-tu de mon sens de l'observation chère amie ? Harriette ça fait la cinquante et unième fois que je te rappelle que ce genre de chose est strictement interdit ici, tu le sais bien et bien plus que moi, si la gouvernante te voyait...

- Shut, baisse d'un ton tu veux, les murs ont des oreilles ici, dit- elle avec ses yeux qui guettaient sournoisement les allées du couloirs.

Harriette se carressa le front pour stimuler une légère angoisse et fini par céder...

- Très bien d'accord.

Elle sortit de sa poche deux de ces fameux friandises qui semblaient être emballées dans du papier de sucre pour m'en offrir.

- Tiens et s'il te plaît reste très discrète et tâche de bien réduire en cendre les emballages après.

- A toi de rester très prudente puisque tu as encore cinq autres légèrement caché entre les manches de ta chemise, et six autres à la bibliothèque que tu essaies de dissimuler sous ta chaise... Lui avouais-je sans la moindre scrupule ou du moins parce que j'ai les yeux trop grands.

- Finalement on ne peut rien te cacher toi, soupira Harriette.

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