Chapitre 17 : La bataille de Kmansk

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Lazare

Nous n’eûmes qu’une nuit pour nous reposer avant la bataille. La marche fut épuisante pour chacun d’entre nous bien qu’en tant que troupes d’élite nous fûmes mieux nourris que les autres.

Au petit matin nous nous mîmes en formation. Petit à petit je voyais notre armée s’étirer pour encercler le village de Kmansk qui semblait déborder d’ennemis. Ils étaient la cause de notre malheur : les humains qui osaient se révolter contre les vampires. Plus que jamais il était de notre devoir de nous illustrer. Déjà, lors de notre arrivée et pendant la nuit, quelques soldats du gros de l’armée avaient tenté de déserter ce qui affaiblit encore la morale de nos lâches congénères. Ils furent empalés vivant de telles sortes que leurs corps se voyaient autant que nos étendards. Affaiblis par les marches, la malnutrition et la couardise il semblait évident que nous lutterions seuls aux côtés des vampires.

Une fois l’encerclement de la ville achevé mon père s’avança et nous harangua :

« Soldats ! Aujourd’hui nous allons, une fois de plus, prouver notre loyauté à nos maîtres ! Ceux que vous affronterez ne sont pas des hommes mais de la vermine pour ainsi se révolter contre l’ordre naturel des choses ! Nous sommes six mille mais notre discipline et notre bravoure décuplent nos forces ! Les vampires n’ont nulle confiance dans le reste de l’infanterie pour lutter contre ces vils rebelles. Ils nous ordonnent de prendre d’assaut leurs barricades et de les enlever afin que leur cavalerie puisse s’engouffrer dans la brèche. Leurs éclaireurs ont repéré un point un peu moins fortifié et c’est là que nous attaquerons ! Les hallebardiers seront en première ligne, tâchez de repousser l’ennemi en une charge ! Troupes du génie, vous devrez ensuite abattre au plus vite les palissades de ces félons ! Une fois cela fait les vampires remporteront la victoire ! Armée de la rédemption, à mon commandement marche ! »

Nous nous déployâmes alors en face du lieu de l’attaque et mon régiment se mit en première ligne.

« Progression au pas ! » hurla mon père.

Nous avançâmes. La première volée de nos ennemis fut trop courte et nous continuâmes notre approche. La deuxième volée fit mouche mais nos armures arrêtèrent presque tous les traits. Lorsque nous ne fûmes plus qu’à vingt mètres mon père ordonna :

« Chargez ! »

A ces mots nous nous mîmes tous à hurler et, hallebarde au poing, nous courûmes vers les barricades. D’un seul élan nous montâmes dessus et bousculâmes ceux qui s’y trouvaient. Je vis durant cette course un de mes hommes tomber, touché par un carreau, mais qu’importe, je tremblai de rage et n’avais qu’une envie : occire ces misérables. Une fois la position haute prise nous pointâmes nos hallebardes en contrebas repoussant aisément les contrattaques males coordonnées qui nous parvenaient. Je voyais la peur et l’incompréhension dans leurs yeux. A ce moment j’ordonnai :

« Enfoncez-les ! »

Profitant de la pente nous emportâmes encore une quinzaine de mètres et les blessés que nous laissions derrière nous étaient achevés par les forces qui nous suivaient. Je reconnaissais leur comportement. Nous n’avions pas à faire à une armée mais à des milliers de duellistes. Ils savaient tous se servir d’une arme mais n’avais nulle organisation, nulle discipline et, s’ils ne manquaient pas de courage, nous affrontions bien davantage quantité de groupes constitués d’un seul homme qu’un corps uni et cohérant. Comme le disait mon père : « La guerre est une affaire d’équipe » et jamais cela nu fut plus évident qu’en cette heure. Notre cohésion l’emportait et, après ces premiers succès, je vis la panique conquérir leur cœur. Notre mur de hallebarde était infranchissable et à chaque fois nous chargions, gagnions quelques dizaines de mètres, nous arrêtions, repoussions les contre-offensives ennemies, puis recommencions. Nos seules pertes étaient dues à quelques traits chanceux et projectiles jetés depuis les maisons sur nos flancs mais elles étaient minimes.

Après une heure, peut-être moins, je vis notre cavalerie débouler dans les rues et hacher menu la piétaille paniquée qui déambulait. Sous nos coups et l’irruption des vampires leur courage s’était envolé ! Après encore une heure l’ensemble des forces ennemies s’étaient rendu et il fallut encore attendre avant que les vampires ne cessent leur massacre gratuit. Les prisonniers furent ensuite rassemblés à l’extérieur du village enchainés. La soirée fut consacrée à un défilé des chevaliers auquel tous les humains de notre armée durent assister, arme au poing.

Ils avaient fière allure tous ces seigneurs. Le roi, le comte de Similinmar, le duc de Cracvonia et tous ces autres vampires que je ne connaissais pas avec leurs étendards resplendissants. Cette nuit nous ne pûmes pas festoyer dignement à notre victoire à cause du manque de provisions mais désormais elles ne tarderaient plus à arriver. En ce jour l’armée de la rédemption a fait un pas de plus pour obtenir le pardon. Nos pertes furent qui plus est outrageusement faibles. Dans mon propre régiment, qui était pourtant en tête de l’assaut, nous n’avons eu à déplorer qu’une vingtaine de morts et autant de blessés. Quant aux prisonniers que nous avons faits je suis curieux de voir le sort que leur réservera les vampires mais il sera, dans tous les cas, amplement mérité.

Andrei

7 juillet 5131

La bataille de Kmansk fut un grand succès ! Voilà donc un problème de réglé ! Certes le moins dangereux mais néanmoins le plus pressant. Le ravitaillement de nos troupes va pouvoir reprendre et il y a suffisamment de beaux jours devant nous pour que nous puissions profiter de la supériorité de notre armée. Encore nous faut-il repasser le col d’Ilpelev. D’après nos éclaireurs l’ennemi l’a occupé dès notre départ et il ne cesse de le fortifier de telle sorte que même une armée plus faible et moins nombreuse devrait être en mesure de le tenir.

Stanislas a réuni un conseil de guerre dès la fin du défilé de la victoire afin de préparer la suite des opérations. Le comte de Cracvonia, nouveau chef des armées, exposa la situation :

« Mes seigneurs, nos effectifs ont fondu depuis notre départ. Nous n’avons plus que vingt-mille hommes et cinq mille vampires. Le duc de Jourkalk, ministre de l’économie, a engagé sept-mille soldats de plus ainsi que six-cents chevaliers avec le trésor accumulé ces dernières décennies mais ces mercenaires ne nous arriveront qu’au conte-goutte durant les trois prochains mois. Pendant ce temps nombre de seigneurs refusent toujours de nous soutenir et de nous envoyer des renforts. Si nos effectifs sont encore à un niveau acceptable, notre difficulté à combler les pertes m’inquiète au plus haut point et il va sans dire que la stratégie de mon prédécesseur n’est plus d’actualité sans quoi notre armée se détruira d’elle-même.

Au sud le roi d’Aartov a entamé son attaque. Pour l’instant le duc de Sartov troque de l’espace contre du temps avec succès : Javor assiège forteresse après forteresse et, bien qu’il n’avance pas très vite, il accumule les succès lentement mais sûrement.

Je préconise donc de bloquer à notre tour le col d’Ilpelev et de concentrer nos forces au sud afin de défaire le roi d’Aartov. Par contre, sire, je crains que nous passions ainsi à une stratégie purement défensive et que le mieux que nous puissions espérer dans l’état actuel est une paix blanche dans laquelle vous reconnaitriez Valentyn. »

Yegor hurla alors :

« Il en est hors de question ! Nombre de seigneurs attendent mon retour sur le trône d’Isgar ! Vous avez vu ceux qui m’ont rejoint durant notre avancée, il va sans dire que davantage encore m’attendent au cœur de mon pays ! »

Il parlait comme si la demi-douzaine de seigneurs, tous plus insignifiants les uns que les autres, à l’avoir rejoint représentait quoi que ce soit.

Le roi Stanislas écumait de rage mais, tout en bouillonnant, il me demanda les nouvelles quant à la situation interne du pays. Je lui fis à mon tour mon rapport :

« Sire, il semble que le mécontentement soit important, surtout au nord dans les anciennes provinces d’Ortov. Ils tuent nombre d’humains et exposent leur dépouille sur les routes afin de retrouver les faveurs de Valass. J’ai même ouïe dire que certains seigneurs rêvent de ressusciter ce royaume déchu et de nommer le grand-duc, ici présent, roi. Pour ce qui est des autres seigneurs je doute que la victoire contre de simples humains soient suffisante pour les inciter à rejoindre notre cause. En Isgar, au contraire, Valentyn manie très habilement la propagande. Le fait qu’il nous ait rejeté de l’autre côté de la frontière a, semble-t-il, galvanisé ses vassaux et rassuré ceux qui doutaient de sa capacité à mener la guerre efficacement. »

Stanislas hurla alors :

« Et vous, que faites-vous ? Vous connaissez la situation mais n’agissez pas ! Je vais perdre cette guerre sans même avoir livré bataille ! Quant à vous Gueorgui, grand-duc d’Ortov, je vous ai à l’œil ! Vous ne m’avez pour l’instant donné aucune raison de douter de votre loyauté et je vous en sais gré. Par contre, si vous veniez à me trahir je puis vous assurer que ni vous ni votre famille ne s’en relèverait jamais ! »

Le tempérament tempétueux de Stanislas reprenait le dessus et cette menace ne servit de toute évidence à rien si ce n’est à pousser un peu plus à la révolte celui qu’il voulait le moins voir se rebeller. Bien que le seigneur aux cheveux blanc ne broncha pas, je vis dans les yeux d’Anastasia la contrariété suite à cette énième maladresse. Le souverain rajouta ensuite :

« En ce qui vous concerne, monsieur le duc de Cracvonia, il est hors de question que ma sœur soit mariée à autre chose qu’un roi ! Si je vous ai nommé généralissime ce n’est pas pour que vous vous affaissiez devant les premières difficultés ! De toute évidence je me suis trompé, vous n’êtes pas de la même trempe que votre père ! J’aurai imaginé que vous auriez tout fait pour récupérer Buve-Sang mais je doute qu’elle accepte un défaitiste comme vous en tant que maître. Félicitation ! Vous aurez été le généralissime le moins longtemps en poste de l’histoire ! Je reprends personnellement le commandement et je jure sur mon trône que je gagnerai cette guerre ! »

L’ensemble de l’assemblée fut choqué. Même Boleslaw le fort avait laissé au duc de Sartov le titre de généralissime. Il fallait remonter au conquérant pour qu’un roi dirige en personne toutes les opérations militaires. Cela rendit le duc de Cracvonia extrêmement furieux et il s’écria :

« Sire vous gagnerez cette guerre seul ! Pour ma part je m’en retourne dans mon fief ! Sachez que j’ai formé avec feu le comte de Gamar une armée qui eut écrasé toute rivale pour peu que le roi qu’elle servait sache s’en servir. Je crains que ce ne soit pas votre cas ! Vous ne parvenez qu’à froisser vos vassaux et êtes incapable, contrairement à votre père, de reconnaître une défaite quand elle se présente. Je vais vous dire ce que Nikolaj III aurait fait. Il aurait suivi mon plan, probablement obtenu une paix blanche, reconquis le cœur de ses sujets, renforcé son armée en quelques décennies puis pris sa revanche. Vous êtes impatients, colérique et avide de grandeur sans en avoir les qualités requises. Gardez donc mes hommes tant que vous y êtes ! Ils ont attiré l’opprobre sur ma famille. J’étais prêt à l’endurer pour un suzerain que je respectai mais certainement pas pour un despote tel que vous. Emmenez-les à la mort comme bon vous sierra. Quant à votre serment je suis d’accord avec vous, je doute fortement que vous retrouviez un trône à votre retour si jamais vous échouez ! »

Puis il s’en alla. Stanislas vociféra et ordonna que tout le monde s’en aille. J’étais sur le point de partir lorsqu’Anastasia me retint. Ne restaient plus que le roi, sa sœur et moi. Cette dernière soupira puis fixa son frère :

« Ah là là... Je ne sais pas ce qu’il en est du duc de Cracvonia mais tu ne sembles pas non plus être comme ton père. Tu as un tempérament beaucoup trop ardent. »

Stanislas avait la tête plongée dans ses mains et avait troqué sa pâleur naturelle contre un rouge écarlate. Anastasia posa sa main sur son épaule et commença à lui dire :

« - Tu as peur pour ton trône ? Si tu veux le conserver n’oublie pas à quoi tu le dois : pas à ton lignage, ni à Valass mais bien à ta force ! C’est elle qui t’en fera chuter si elle te fait défaut, c’est elle qui t’y maintiendra si tu la gardes à tes côtés. Souviens-toi ce que père nous disait : Un homme pourrait être roi d’Orania s’il en avait les armées derrière lui...

- ...Et par la volonté de Valass s’il le voulait. Mais quelles troupes me restent-ils ? les seigneurs se détournent de moi et m’abandonnent les uns après les autres. Le dernier grand à m’être fidèle est le grand-duc d’Ortov qui pourrait proclamer son propre royaume à tout instant s’il le voulait...

- Combien de chevaliers sont sous tes ordres ?

- Cinq-mille... Mais avec le départ du duc de Cracvonia et de ses vassaux, ceux qui sont morts, ceux qui sont coincés à Rutor et ceux qui n’attendent qu’un prétexte pour s’enfuir je ne pourrai compter que sur trois mille cinq-cents d’entre eux au mieux avant l’arrivée des mercenaires.

- Très bien, combien d’humains as-tu ?

- Vingt-mille si j’en crois le dernier rapport de mon ancien généralissime. Pourquoi ?

- Je pense que, comme beaucoup, tu te fourvoies sur la réelle nature de la force de nos armées. Je ne suis pas experte mais il me semble que des humains bien entrainés peuvent soulever des montagnes. Renaud l’a montré en son temps, les soldats de Gamar et Cracvonia l’ont encore prouvé aujourd’hui même. Qu’importe les vampires, attache-toi les humains. Tu as des milliers prisonniers entrainés à ta disposition ici même. Trouve les bons mots pour les rallier à ta cause, récompense les hommes lorsqu’ils te servent bien et tu auras sous tes ordres une armée plus puissante que celle d’aucun autre seigneur.

- La moitié de mes vassaux se défie de moi et toi tu voudrais que je lie mon destin à cette vermine ?

- Qu’importe l’attachement, seule la force compte. Penses-tu qu’ils se révolteront contre une armée victorieuse ? Enrôle les humains, motive-les comme tu le ferais avec nos semblables : par des récompenses et des honneurs, entraine-les et tu auras de quoi défaire le monde. Qu’importe les préceptes de Valass, il ne viendra pas sauver tes ennemis si jamais ils se soulèvent avec leur poignée de paysans mal entrainés. Tu as à ta disposition tous les hommes que tu veux pour peu que tu leur offres un avenir plus enviable que celui de l’esclavage qu’ils vivent en chaque instant. Comme le disait père, les gens croient ce qu’ils veulent croire. Fais mine de leur porter de la considération et ils te suivront. Connais-tu vampire plus fidèle que celui qui se voit élever de sans-titre à baron ? Alors imagine l’esclave qui devient soldat par la grâce de son roi. Tu perdras peut-être quelques vampires mais tu gagneras le centuple d’humains et, bien qu’ils croient le contraire, aucun chevalier ne vaut cent soldats, pas si ces derniers sont entrainés en tout cas. »

J’étais choqué par ce que j’entendais. La reine ne proposait ni plus ni moins à Stanislas que de trahir sa race pour sauver son trône. Je me risquai à m’immiscer dans la conversation :

« - Sire, Anastasia veut sans doute dire que vous avez des troupes entrainées à votre disposition. Utilisez-les ! Mais jamais les humains ne vaincront des vampires. Votre sœur tient sans doute à pointer par quelques exagérations le fait que nos humains sont plus efficaces que ceux d’en face.

- Vois Stanislas, même Andrei qui a tout entendu sans filtre a déformé mes affirmations sans beaucoup d’efforts car il refusait d’y croire. Non mon cher Andrei, j’ai bien encouragé le roi à user des hommes comme de son arme principale, à les entrainer, à les faire cavaliers s’il le faut pour remporter cette guerre et toutes les autres !

- Sauf votre respect vous pactisez avec l’ennemi pour vous assurer un trône, qui vous revient peut-être de droit, mais auquel il ne faut pas pour autant sacrifier tout principe ! Il y a une différence entre ne pas être particulièrement pieux et tomber dans la plus basse des hérésies. Je ne suis moi-même pas le plus grand adepte de Valass sur cette Terre mais jamais je ne proposerai pareille idée ! »

Stanislas se leva alors et s’exclama d’un ton plein d’assurance :

« Ma sœur a raison ! Si les vampires ne me servent pas j’utiliserai les humains. Feu le généralissime duc de Sartov l’a fait en son temps, le comte de Gamar et le duc de Cracvonia aussi ! Pourquoi personne ne leur a dit quoi que ce soit ? Parce qu’ils étaient défendus par le roi ! Parce que quiconque se serait opposé frontalement à ces mesures se serait vu détruit par le monarque en place. La force justifie tout ! Je généraliserai ces méthodes, récompenserai tous les exploits fussent-ils humains ! Andrei, vous vous chargerez de faire savoir aux esclaves proches d’ici que j’accueil chacun d’entre eux dans mon armée ! Faites-leur savoir qu’ils seront armés, formés et, surtout, bien traités ! Qu’un maximum déserte leurs félons de maîtres pour me rejoindre. S’ils se démarquent suffisamment, je les considérerai peut-être même comme mes propres sujets ! Donnez-leur de l’espoir ! Exécution ! Lorsque vous partirez faites venir à moi le chef de l’armée de la rédemption. Et soyez discret pour l’instant, je ne veux pas que les révoltes vampires aient lieu avant que j’aie mon armée ! »

Je vis un regard approbateur dans les yeux d’Anastasia avant de sortir de la tente royale. Je m’exécutai mais ne cessais de me demander ce que je faisais... Pareil souverain mérite-t-il toujours d’être servi ? J’ai beau éprouver la plus grande des sympathies pour Anastasia, les idées qu’elle a proposées sont inacceptables. C’est monstrueux, avilissant pour notre race. J’espère qu’il ne s’agissait que d’élucubrations farfelues prises sous le coup du désespoir de la défaite. L’idée de servir un souverain légitimé par une armée d’esclaves, qui seraient presque nos égaux qui plus est, me répugne au plus haut point.

J’ai donc recruté en secret quelques soldats de cette fameuse armée de la rédemption afin qu’ils s’en aillent rallier les hommes des alentours au nom de Stanislas. Seigneur Valass, que suis-je en train de faire ? A quoi Anastasia a-t-elle pensé ? Mon roi se rend-il compte qu’il s’apprête à créer la meilleure armée humaine depuis la guerre des sangs ? Par pitié faites-lui retrouver la raison et le sens de la mesure, faites-lui comprendre qu’un bon roi ne sacrifie pas tout à son trône et que son premier devoir est de servir et protéger ses vassaux et sujets...

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