Des candidat(e)s à l’élection présidentielle de 2022 - El Dingo

Nous avons vécu de grands moments grâce à certain(e)s candidat(e)s qui se sont présenté(e)s ou pas à l’élection présidentielle pour devenir le ou la chef/cheffe suprême de la Gaule en 2022.

Astérix et Obélix revenez ! Nous avons besoin de vous pour nous défendre, nous pauvres Gaulois, non pas contre les Romains, mais pour bouter hors de l’élection certain(e)s candidat(e)s.

La pantalonnade commence très fort, la barre est haute et j’en veux pour preuve, « El Dingo » candidate présumée, maire, que dis-je, mairesse de Lutetia, capitale de la Gaule.

Ah ! Oh ! Que mairesse, écriture inclusive oblige est un doux mot à mes oreilles.

Mon canard préféré révèle de récentes déclarations d’El Dingo. M’enfin, pas mon animal de compagnie mais le seul et unique hebdomadaire que chaque citoyen devrait lire tous les mercredis pour préserver sa santé mentale, j’ai nommé le Canard « Déchaîné ».

Dans le canard du 20 octobre 2021, voici quelques brillantissimes déclarations d’El Dingo.

• Commençons par la propreté de Lutetia qui selon madame la mairesse : « se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté ». Waouh ! les oreilles m’en tombent.
  Koik’esk’il faut comprendre ? Je n’en ai presque pas dormi de la nuit et j’ai mis à profit une insomnie provoquée par cet étrange, bizarre, incompréhensible définition de la propreté pour écrire cette chronique.
• S’agissant des détritus, El Dingo n’en voit pas et ne connaît que les débris flottants.
  Les lunettes sont pourtant totalement ou presque prises en charge
  depuis quelque temps grâce à notre super Président.

Nous sommes si bien entourés et pris en charge en Gaule, de quoi le peuple se plaint-il ?.

Mais je m'égare …

Je ne peux m’empêcher de visualiser le détritus courant avec ses petites papattes pour se suicider dans la Seine afin de devenir un débris flottant. Persévérant le détritus, courageux et tout et tout.

Chères lectrices et chers lecteurs, je suis dans un bon jour, je l’avoue, j’en ai pissé de rire dans ma culotte en lisant ce merveilleux concept du détritus versus débris flottant.

Quelle imagination pour justifier que la capitale de la Gaule soit devenue, au fil des années, une déchetterie.

Raison principale d’ailleurs pour laquelle je n'y mets presque plus les pieds.

Je vous entends : « la suite, la suite ! » Patience ça vient et c’est de mieux en mieux bien que ma préférence aille pour le détritus.

Concernant l’insalubrité de logements et quartiers lutetiens, El Dingo y voit la « dérégulation de certains quartiers ».

Ah bon ? Certains quartiers seraient donc dérégulés par rapport aux quartiers régulés mais dérégulés de quoi et de qu’est-ce et, par opposition, c’est quoi un quartier régulé ?

Développez ssssiouplè chère madame !

Nous nageons en pleine dinguerie parmi des débris flottants … beurk ! Quant aux SDF, aux sans-abris et autres pauvres humains qui osent traîner leurs guêtres dans les quartiers dérégulés, El Dingo et pour leur plus grande fierté les a rebaptisés : « des personnes en situation de rue ».

Les rues dans les quartiers dérégulés et régulés de Lutetia sont désormais nommées des « autoroutes citoyennes ».

Je vous le jure sur la tête d’El Dingo, ce n’est pas un gag et nous ne sommes pas le 1er avril non plus, donc pas de poisson d’avril.

Les salles de shoot récemment ouvertes sont des « pièces de consommation à moindre risque ».

Je suggère que la personne en situation de mairie qui sévit dans un quartier régulé où malgré la présence très proche de la Seine, n’a aucun débris flottant sous ses yeux, cesse toutes affaires tenantes de fumer de la moquette et fréquente au plus vite une pièce de consommation à moindre risque située dans un quartier dérégulé afin de se désintoxiquer.

Les déclarations se poursuivent en affirmant que Lutetia est une ville pleine de lieux pacifiés et multi-usages tels les robots de cuisine polyvalents utilisés par certains cuisinier(e)s et qui font tout, absolument tout : touiller, pétrir, cuire, malaxer, hacher, découper et « patatas bravas ».

El Dingo cite un exemple de lieu pacifié afin que le citoyen puisse se faire une idée : le « topager ». Cogitation intense, réflexion subliminale, kezako un topager ?

Un peu d’imagination que diable ne serait-ce que pour faire honneur à El Dingo ! Ole !
Le « topager » est un potager mais en hauteur, vous savez comme les restaurants ou bars en « rooftop ». Et bien sûr ces « topagers » existent grâce à des néo-agriculteurs qui vivent dans les quartiers régulés et qui veulent se nourrir bio avec « topager » en permaculture et j’en oublie.

Voilà qui prétend vouloir diriger la Gaule !

Astérix et Obélix, faîtes un effort, sauvez-nous ! Oh secours, courage fuyons !

Le PS a attendu un nouveau sondage en novembre 2022 sur le pourcentage de votants potentiels pour décider si El Dingo serait désignée candidate à la présidentielle pour représenter ce parti
moribond.

L’enjeu est ENORME, vous ne vous rendez pas compte, bisounours que vous êtes, les banques refusent de prêter au PS les sous pour financer une campagne électorale coûteuse si les projections sur le nombre de voix pour El Dingo ne dépassent pas les 5% et exigent du PS, que leur siège national, situé à Ivry sur Seine, soit hypothéqué !

A la place du PS, j’aurai éjecté El Dingo dès ses velléités d’être candidate, sans attendre car sauf à ce que les Gaulois soient tous devenus aussi dingo qu’El Dingo, qui pourrait un instant envisager de voter pour une telle cinglée qui n’a d’autre programme que des concepts à la con ?

Je n’ose prétendre pour autant que les autres candidat(e)s potentiel(le)s soient plus brillant(e)s dans leur discours.

Cependant, si le but du PS avait consisté à disparaître définitivement, il fallait y aller les gars, pas d’hésitation, El Dingo était la candidate parfaite pour atteindre ce but qui aurait ressemblé, vous l’admettrez volontiers, à un suicide collectif en règle.

Une autre candidate que je nommerai « La Peine » tant elle est à la peine à chaque élection pour être élue Présidente de la République et pour laquelle OH GRAND JAMAIS, je ne daignerais voter, a néanmoins raison de parler régulièrement de « novlangue » et bien que je pense ne pas appliquer à ce mot la même signification qu’elle.

Je ne le répèterai jamais assez : nous vivons une époque FOR-MI-DABLE,
Y que Viva El Dingo !