Il faut parfois se perdre très loin pour retrouver l’enfant qu’on a été.

À six ans, Anna a cessé de parler.
À six ans, une autre voix est née.

Je suis née quand elle s’est tue nous plonge dans l’enfance d’Anna, avant Les lettres de Suzanne.

Une mère éteinte, un père disparu, une petite fille qui cherche des repères dans le silence. Et une présence.
Une compagne de jeux. Une sœur de l’ombre.
Suzanne.

Était-elle là pour consoler ? Pour protéger ?
Ou pour disparaître à sa place ?

Le passé remonte à la surface, page après page.
Et ce qu’Anna croyait avoir inventé… pourrait bien être la seule vérité qu’on lui ait jamais volée.