Le soir tombait quand Maya rentra chez elle. La lumière dorée du crépuscule filtrait à travers les rideaux, dessinant des ombres mouvantes sur les murs. Elle se laissa tomber sur son lit, épuisée mais apaisée.

Son téléphone vibra. C’était un message de Leo :

« Je pense à toi. »

Elle répondit rapidement, puis sortit son carnet. La page blanche semblait l’attendre. Elle écrivit, chaque mot une petite victoire contre ses doutes.

Plus tard, alors qu’elle relisait ses notes, un bruit sourd l’interrompit. Elle se leva et alla à la fenêtre. Dans la rue, elle aperçut Leo qui attendait, le regard inquiet.

Elle ouvrit la porte, et il entra sans un mot, la prenant dans ses bras.
— J’ai eu peur de te perdre, murmura-t-il contre ses cheveux.
— Moi aussi, répondit-elle, le souffle coupé. Mais on doit continuer à se battre, ensemble.

Leur étreinte scella une promesse silencieuse, fragile et précieuse.