DU 04,09 AU 05,09,2021 IL Y A DES JOURS COMME ÇA...

2 minutes de lecture

Je m'étais réveillé en retard pour aller travailler, j'étais fatigué...

En allant à la salle de bain, je me suis cogné le gros orteil et j'ai dit toute une cargaison de gros mots, oui, j'ai eu très, très mal. Mon orteil est tout gonflé.

Pour continuer, j'ai renversé ma tasse de café brûlant, nouvelle bordée d'insanités pour contrer la douleur. Obligé de me changer avant de partir, sans café !

L'épisode suivant est dans la même lignée :

Entre hier soir et ce matin 07h30, heure de partir travailler, on m'a volé ma voiture qui était stationnée devant chez moi.
J'ai pris le bus, et pour continuer le désastre, quand je suis arrivé à l’entrepôt où je travaille comme magasinier, tout était en train de flamber ! Du coup, je vais me retrouver en chômage technique. Peut-être même que ce ne sera jamais reconstruit, et que je n'aurai plus de taf...

Une sale poisse, aujourd'hui , je vous le dis!

Tout déconfit, j'ai accepté le café que me proposait un collègue et nous sommes allés rejoindre une partie des employés au « Bar D'à Côté ».
On a dit adieu à la plate-forme de la coopérative viticole, partie en fumée. Le café était amer. L'ambiance était un brin sinistre, comme l'«after» d'une crémation...

Pour finir, je suis rentré chez moi à pieds. Trente minutes de marche pour regagner mon petit appartement.
Troisième étage sans ascenseur, montée dans le parfum des boiseries anciennes et des murs ocres. Les cliquetis des deux verrous bien huilés, la porte qui se referme avec un « cloc » mat.

J'ai posé les clés sur le guéridon, jeté mes chaussures dans un coin et me suis fait un bon café. C'était onze heures et j'en avais envie !
J'ai envahi le canapé, la tasse sur l’accoudoir, stylos et cahiers à portée de main, en soupirant.
Finalement, je me sentais bien, soulagé. Et l'évidence me bondit à l'esprit :

« Ma place n'était pas dans l’entrepôt, mais ici, avec mes écrits et mes imaginaires. »

j'ai ouvert un cahier tout neuf, celui avec la couverture bleu nuit, j'ai saisi mon stylo, et j'ai commencé :

«-C'est comme ça ! Maintenant, c'est moi le boss ! Vous allez voir ! Ça va saigner ! »

Je venais de commencer ma vraie vie, ma vie d'écrivain...

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