Scène 3

Personnage(s) : Voix, Femme, Jacques, Catherine et Inconnu.

Voix : Sur scène, il y a un arbre comme décor. Deux individus arrivent avec un bébé, s’installent tranquillement en mettant un tissu long à carreaux beige. Voyons comment cette scène va se dérouler.

La femme se promène et voit un couple.

Femme ( se tourne vers le public ) : Ils ont un bébé vous avez vu. Je devrai les suivre.

La femme suit le couple.

Elle se cache derrière un arbre et tend l’oreille.

Catherine : Oh ! Notre petit garçon est si mignon Jacques !

Jacques : Oh oui Catherine, si mignon.

Catherine : En plus il a tes yeux.

Jacques : Mais non les tient. Il est si beau notre garçon chéri.

Catherine : Oui chéri. Qui oserait prendre notre petit bouchou hein. ( elle regarde son mari puis son enfant ). Sérieusement, n’est-il pas ( voix aiguë ) a-do-ra-ble !.

Jacques ( sourit bêtement ) : Oui mignonnement adorable.

La femme cachée sourit de plus belle.

Femme : Oui, trouvée. En plus ça existe même pas ( fait des guillemets ) « mignonnement ». Ils sont bêtes.

Inconnu : Si les Américains disent « cutly », pourquoi nous on n’aurait pas « mignonnement ».

La femme crie en se retournant.

Femme ( stupéfaite ) : Vous êtes qui vous !?.

Inconnu ( rigole ) : Bye ! Asta la muengo ! Fantôme de vous ! Le poulet c’est doux !.

L’inconnu fait des pas de danse.

Il fait le moonwalk et disparaît.

Inconnu ( pas là mais on l’entend ) : Le poulet, c’est doux.

Catherine ( bouge la tête de droite à gauche ) : Jacques, tu as entendu ce cri.

Jacques ( de façon théâtrale ) : Je ne vois pas de quel crie tu parles. Continuons à acclamer notre fils.

Catherine ( regarde son mari ) : Tu as raison Jean-Jacques De La Fesse Gauche.

Jacques ( gêné ) : Ne m’appelle pas Jean-Jacques De La Fesse Gauche voyons. Juste Jacques.

Des paillettes venant du plafond tombent sur Jacques et Catherine. Ils s’embrassent.

La femme qui est cachée ; sort de sa cachette.

La femme court, prend le bébé au vole et continu de courir.

Femme ( regarde le bébé ) : J’ai le bébé !. Ils sont bêtes ces deux-là.