Scène 12
Scène 12
Personnage(s) : Femme.
La femme pose l’enfant sur le lit.
Femme : Faut que je te rende à Jacques et Catherine maintenant.
La femme se rapproche de l’enfant et le fixe.
Femme : Pour te rendre, il faut que je connaisse l’horaire de tes parents.
La femme tourne en rond dans le pièce.
La femme s’arrête.
La femme observe le bébé volé.
Femme : Oui mais pour çà, faut que tu sois avec moi ! Bordel, y’aura donc aucune fin à cette pièce !.
La femme hurle.
Le bébé volé pleure.
Femme (rouge de colère) : Oh toi la (ton colérique) FERME ! T’ES QU’UN GAMIN ! UN GOSSE ALORS TU LA FERME !.
L’enfant pleure et hurle.
La femme se tire les cheveux.
La femme se rapproche de l’enfant, des larmes coulant de ses yeux.
La femme essuie ses larmes d’un révère de la manche.
La femme fait un sourire forcé et prend l’enfant dans ses bras.
Femme (voix douce mais attristée) : Ça va aller, tu dois avoir faim, n’est-ce pas ?. Excuse-moi de mettre énervée.
La femme fait un biberon avec l’enfant dans ses bras.
La femme donne le biberon au bébé volé.
Femme : Je me demande ce… Ce qui m’a pris pour te prendre. Si je te rends aux parents, à tes parents. Tu ne seras plus à moi. Pourquoi tu serais à moi (souffle) tu appartiens à tes parents. Et puis au final, je finirai avec des chats tout au plus.
La femme souffle puis chantonne.
Femme (en chantant) : Tu n’es qu’un enfant que j’ai volé, pour ne pas me faire démasquer mais au fond qui suis-je pour me juger. Je ne suis pas réelle. Je le sais maintenant ! Et ne sais pas que l’avenir me réserve. Je ne sais pas, je ne sais pas comment ils réagiront mais je sais qu’ils seront heureux ; heureux de te revoir car tu es leur enfant. Mais malgré tout cela. Tu vas me manquer. Oui, je sais… Que tu vas me manquer. La la la, laa la la.
La femme fredonne un air constitué de « la ».
La femme fini de donner le biberon à l’enfant.
La femme fait son rot au bébé et va dans la chambre.
La femme s’allonge sur le lit avec le bébé.
Femme (triste) : et dire que toi aussi… Tu n’es pas réel.
La femme souffle et regarde le plafond durant un moment, avant de retourner son attention sur l’enfant.
Femme (sourire triste) : Comment pourrais-je te rendre ? Tu es incorrigible.
La femme souffle et rapproche le bébé près d’elle.
Femme : Toi, tu dors ; alors que moi, je cogite. (souffle de rire) Tu es vraiment incorrigible toi hein.
La femme regarde le bébé et s’endort près de lui.
Femme : L’autrice est horrible avec certain de ses personnages.
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