Scène 15
Scène 15
Personnage(s) : Voix et Femme.
Voix : Deux semaines se sont écoulées depuis. La femme a regardé les horaires de Catherine et Jacques. Durant ces deux semaines, elle s’est préparée à laisser l’enfant et surtout, quand !. Elle s’est occupée du bébé volé et a acheté des couvertures ainsi qu’un panier pour y mettre l’enfant. Aujourd’hui, allait être le grand jour pour elle. Pourquoi ? Me diriez-vous. Car c’est aujourd’hui qu’elle va rendre le bébé volé.
Les lumières s’allument.
Un sons triste de violon se fais entendre.
La femme est assise sur une chaise devant une table.
Stylo et feuille devant elle.
La femme prend le stylo.
La femme hésite à écrire.
Mais après quarante-cinq seconds, elle écrit.
Le regard attristé, elle regarde l’enfant qui est dans le panier.
Femme ( voix chevrotante ) : Tu es vraiment incorrigible. Tu dors alors que moi… Alors que moi, alors que moi, j’écris une lettre, cette lettre pour tes parents.
La femme prend une grande inspiration.
Femme (voix chevrotante, les yeux triste) : Tu sais… Durant tout ce temps où je t’ai gardé. Je… J’ai adoré m’occuper de toi. ( renifle ) Tu es un bébé, tu garderas jamais ces souvenirs, ces moments que j’ai passés avec toi. Mais il faut que je te rende, mais cette fois je vais rendre le bébé volé pas vrai. Tu n’es pas à moi, tu appartiens à tes parents. Je… ( pivote la tête ) je pourrais te garder… Te voir grandir mais cela ne se fait. Dans cette lettre, que j’ai écrite ; il n’y a que la vérité sur ce que je t’ai fait et je ne t’ai fait aucun mal donc… On va dire que c’est un petit plus pas vrai.
La femme regarde l’enfant.
Femme (sourire triste) : Il n’y a rien de logique dans cette histoire. On n’est pas réel, on sera seulement dans des mémoires des personnes. Mais malgré çà, malgré çà, malgré les incohérences, si on peut dire oui. Oui, malgré tout çà ( la femme commence à pleurer ). Je ne peux… Je ne peux m’empêcher… De sourire et de pleurer en même temps. Je sais que malgré tout ce que j’ai fait, ne se fait pas mais malgré tout (la musique arrête de jouer) j’ai aimé chaque petit moment avec toi, et, un jour, j’espère que l’on se reverra.
La femme va embrasser le front du bébé endormi puis sourit.
Femme : Ça te dis… Une dernière chanson ?.
La femme ferme les yeux.
Femme ( en chantant ) : My boy, tu es si adorable comme diraient tes parents. My boy, mon garçon sache que je t’aime, que te voir partir m’attriste. Je ne sais pas si l’on se reverra mais je sais que tu seras heureux là où tu vas. You are super boy, fantastic boy, you will be stronger and fast. Tu seras apprécié par tout le monde, alors grandis vite. Et ne t’en fais pas. Si tu te perds on te retrouvera, si tu tombes malade on te soignera. Alors prends soin de toi, my boy. My boy, my fantastic boy, you are super boy, strong, fast and brave. La bravoure sera ton bouclier mais si tu t’enfuis face au danger, cela ne fais pas de toi un lâche, mais une personne courageuse et forte. Et ne t’en fais pas, prends soins de toi et ne t’en fais pas les gens t’aiderons si tu as besoin d’aide ; mais fais attention aux trompeurs et aux arnaqueurs. Et surtout ne t’en fais… On t’aidera. Mon garçon, tu es un super garçon, un garçon fantastique, tu seras rapide et fort. Mon garçon, mon fantastique garçon, tu sera un super garçon, fort, rapide et brave et ne t’en fais pas les gens t’aiderons.
La femme fait un baiser au front de l’enfant.
La femme met un manteau noir, plie la lettre et la met dans la poche intérieur de son manteau noir.
La femme regarde l’heure.
Femme : Bon, c’est l’heure.
Les lumières s’éteignent.
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