Bien que la maladie se soit installée depuis maintenant 5 mois dans mon foyer, je ne peux pas me plaindre. Il y a toujours une situation plus difficile quelque part.

Ici nous ne manquons de rien (sauf peut-être ma femme, d'énergie).

Nous avons une grande maison avec chacun son espace, un jardin arboré dans lequel poussent de nombreuses variétés de plantes comestibles, un poulailler et ses poulettes qui nous offrent chaque jour 2 à 3 oeufs frais.

Je travaille de la maison depuis plusieurs années, sur le web. Je peux donc continuer à travailler sans perte de revenus.

Je m'estime donc chanceux de vivre cette situation dans ces conditions. Le dire fait beaucoup de bien. J'ai de la gratitude pour ce qui est. Nous pourrions être moins, hors nous sommes déjà tout.

L'appel de la méditation se fait de plus en plus pressant, je l'avoue.

Comme un besoin de reconnexion profonde à ce qui vit en moi. J'ai le temps. Rien ne sert de fuir.