Contre-temps

Une minute de lecture

C'est alors que je commençai à écrire que le temps se mit à ralentir. Les secondes s’égrainaient et moi je pleurais. Parce que je n’avais plus de papier, parce que le temps s’était arrêté. La trotteuse avait trébuché, à genoux elle était tombée et l’horloge piquait du nez. C'était la fin du temps, la fin des heures et du monde d’antan.

Mon cœur ralentit puis s’arrêta lorsque brusquement, tout s’accéléra. Les aiguilles repartirent à toute allure et ce fut comme une brûlure. Le temps était revenu, mon cœur s’était souvenu. Souvenu que si le temps s’arrête, ce n’est que pour un instant, que si on perd la tête, ce n’est qu’un contre-temps.

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