Un Face à Face mortel

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CAMILLE: Chère Faucheuse,

Désormais tu contrôles ma femme,

Ingrat ! Elle n'est point une femme sans défense !

Certains te craignent bien que j'en ignore les raisons mais moi, je ne te crains aucunement,

Pourtant,

Pourquoi prends-tu ceux que j'aime ?

Tu ne connais pas la vie, la vie peut-être belle, merveilleuse,

Douloureuse quand tu enlèves ceux qui m'ont donné envie de me battre,

Envie de me battre pour ne pas te rejoindre,

Mais Faucheuse, tu me détestes,

Alors je reste, regardant mes amours s'enfuir dans tes bras,

Sais-tu quel cauchemar, je vis ?

Non, que neni, tu ne sais rien,

Tu vagabondes sur les terres foulés par nos pieds,

Et tu décides injustement de me l'enlever,

Toi, qui ne ressent rien, toi qui ne sais rien,

Aie pitié de mon âme à la dérive.

PATRICK: Voyons Camille, arrête, sais-tu à qui tu t'adresses ?

CAMILLE: Parfaitement, et ma hardiesse n'a point de limite,

PATRICK: Camille, veux-tu avoir affaire à elle ?

CAMIlLE: Chère Faucheuse,

Certes, tu peux être libératrice,

Certes, tu peux être bienevenu,

Cependant, les gens que tu manipules sont encore dans la fleur de l'âge...

FAUCHUSE: Jeune homme, souhaites-tu faire un voyage en ma companie ?

CAMILLE: Balivernes ! Je crains de devoir refuser votre charmante proposition,

FAUCHEUSE: Patrick, acceptes-tu ma suggestion ?

PATRICK: Jamais ! Ma fiancé et ma fille m'attendent à la maison.

La Faucheuse sourit, un sourire à en glaçer le sang, celle-ci se déplace gracieusement à l'aube de la petite foret dans laquelle nous nous sommes réfugiés. D'un coup, la Faucheuse disparaît dans la brume matinale. Que faire ? Elle peut surgir à tout moment pour venir nous emporter. La peur me tort violement les entrailles. Les yeux dans les cimes des arbres, j'observe les arbres à sa recherche. Une brindille craque au loin, je me retourne vivement, Patrick a disparu.

FAUCHEUSE: Cher Camille,

J'arrive après un voyage impromptu,

Ne pouvant revenir les mains vide,

Je me décide à prendre votre cher ami comme tribut,

Adieu.

Effaré, mes genoux cognent le sol terreux dans un bruit sourd. Ils ont disparu, evaporé dans la nature.

CAMILLE: Oh Misère !

Dans ma hardiesse inexpliquée, j'ai cru pouvoir triompher,

Ma folie, pourtant justifié,

Me plongera aux confins des tenèbres,

Les abysses éternelles sont pretes à accueillir en son sein,

Un homme dont la foi brisée,

Saura accomplir les plus bases besognes,

Pour pouvoir retrouver,

Ceux qui lui ont été enlevés.

Dans un ultime souffle,

Laisse-moi te faire part de mon ressentir

Tu es une abomination, Faucheuse.

LYS-
26/09/21

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