Praïzan

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 Brise-pied de pays, je te marche juste dessus, t’as pas à me craquer la grolle. Ou à lui cracher dessus non-plus. Trois fois que je la change. Un peu de respect pour du bon cuir, par les bourse de l’Irkalla. Au bout d’cent hivers à nous sentir passer, tu nous connais. On est plus étranger, c’est notre terre maintenant. C’est chez nous ici, hein p’tite terre ? Mais vu ta gueule, on se sent pas accueillis. Et la gueule des gens, pleins de singeries. ‘Sont gentils en vérité, mais on est la guerre, nature fait qu’on tient plus de la hallebarde que de la putain de pâquerette. Et forcément, les gosses, ils rêvassent ; les parents… on a toujours peur quand on est parent. Faut pas leur en vouloir ; moi aussi, comme la mère à Prarmo, je voudrais qu’on me cache les yeux. Pas peur de mort. Pas peur. On va pas à l’Irkalla en étant un poltron. Mais Praïzan… Pas une belle tombe, ça non.

 Il y a comme de la rocaille dans la godasse qui me dit de caleter dans la nuit. ‘Foiré de caillasse. J’aurais peut-être dû t’écouter… Il y avait un moment, je le sentais mal. La bouffe ressortais bien dans les tourbières et le froid faisait perler de la givre dans l’herbe sèche. P’tite terre, tu me chantais bien. J’aurais pu… J’aurais du… Foutre, je ne peux plus. Praïzan, je la vois. Et je suis pas le seul ; les gars, ils ont les mirettes grosses comme la confiance d’un con. Ah, ils sont tous comme deux ronds de flan. En même temps, y’a de quoi.

 Le capiston nous gueule de ne pas lambiner. On lambine. Personne n’a envie de s’approcher. C’est des masures. C’est des murs. C’est des portes et des boyaux. C’est des places. C’est des ruines. C’est pierre sur pierre, mais c’est pas des montagnes. C’est qu’y avait de la vie ici avant. J’aurais bien vu un maraîcher vendre les alises et les cormes qu’il aurait jamais osé becter dans un parvis qui meugle. Ça me semble l’endroit. Et derrière toutes les étables, une demi-douzaine de resquilleurs et de tire-laine. Ah, y’aurait eu des cordes qui se coupent, des bourses qui tombent dans quatre doigts maigres. Si c’était comme par chez moi, ils en auraient plus que trois pour rapiner quand la milice les choperait. Tiens, je peux même imaginer les gardes dans cette ruelle, là, en train de brûler le pavé derrière un griveleur. S’il connait bien sa ville, ils l’attraperont pas. Ni lui, ni le clochard qui traîne toujours dans les venelles. Ça va passer en trombe et ça va pas sentir l'aumône chaparde des misérables. Comme le vieux Ank : jamais il mendiait, en même temps il demandait pas ; il prenait, l’enflure. Puis il a pris au mauvais gars ; et personne a voulu mendier pour lui. Le pauvre passait sa vie sous à souffrir sous les marrons des mioches. Peut-être que le clodo de Praïzan, il avait aussi les gargauds au cul. Putain, les chiards, s’ils étaient plus cons qu’ils ne le sont, ce serait des arbres. C’est dommage, ils bougent trop pour en être. On aurait pu les couper à la racine, en faire du bon feu. Faire flamber le monde un peu. Les marmots ça me débecte, mais les vieux c’est pas mieux. Un vioc dans l’ombre qui sourit ça me file l’hiver dans les os. Tu sais pas à quoi ils pensent. Ils pourraient rêver de toutes les cochonneries du monde, et tu sais jamais, ils seraient capable de les faire ; un vieux ça à plus le temps de vivre ou de regretter. J’en verrais bien un sur le parvis, entre deux échoppes et derrière un voleur qu’a plus qu’un doigt, un vioc qui sourit en pensant que bientôt c’est fini.

 C’est fini… J’arrive pas à sortir c't’idée de ma tête. C’est qu’y avait de la vie ici avant. Le vieux il est où ? Ank… Nan, le clodo, qui l’a crevé ? Et la milice, premier à déguerpir, comme tout faux soldat ? Ou est-ce qu’ils dorment sous les pavés, lavant le déshonneur ? Même les marmots… Même les marmots, ils sont où ? J’vois les mêmes questions dans leurs yeux. Les hommes pensent comme moi. Ils tremblent comme des feuilles, à droite, à gauche, autour de moi, ils claquent des dents, il y a des cœurs qui détonnent sous l'armure. Pas moi. La peur, j’ai eu le temps de la comprendre.

 Y’a trois jours, je me sentais comme la mouche. Je mangeais de la merde, je buvais de la merde, je crachais de la merde. Je la chiais même. D’habitude, je me purgeais dans les herbes, mais là, j’sais pas ce qui m’a pris, j’suis allé me vidanger dans les orties. J’en suis ressortie le ventre vide mais le cul en feu ! J’étais allé m’apaiser dans la rivière… J'avais honte de revenir la nature au derrière. Enfin bref, j’étais dans la rivière, et de la je voyais tout.

 Y’avait juste l’ombre, comme un amas noir sur l’horizon. Pas de Lune, je pensais que c’était la nuit, un peu plus grosse qu'avant, le ventre bien gonflé. Elle l'avait mangée, la Lune. Ouvert la gueule, clac ! d’un coup de dent, la panse tuméfié du fœtus d’argent. Je pouvais m’imaginer la masse grandir, brandir ses crocs, noyer le ciel dans un cri avant de s’affaler comme une bête blessé, le flanc noir et le poil cassé. Les poils, comme des tours je me suis dit. Je me suis dit… Et je me suis frappé le front. “T’es un idiot, toi”. Des poils, des flancs, des monstres qui mangent la Lune, je me croyais dans un poème de Ma’zra. Ah, grand salaud que j’étais ! Je m’étais carré une vue sur Praïzan. Et quelle vue Praïzan avait sur moi ! À flanc de bête, les miradors se fixent sur rien, la pupille d’un homme mort dans la vitre. Des vitres comme des yeux vides, l’iris irrité par le froid. Rien derrière, y’a les palais qui résonnent, et le corps qui pourrie. Il gonfle, il gonfle comme un tuméfié sur un champs de bataille. J’avais des relents dans la gorge. Ça s’enfle dans le ciel jusqu’a me bouffer la vision. La flotte étais à ma ceinture, j’étais tombé, nan, écrasé sous un charnier de pierre qui respirait. Et là… la Lune s’est ouverte comme un œil.

 Je carre même pas comment j’me suis retrouvé dans mes quartiers. Je m’étais carapaté avec mon cœur mais sans le cortège des mes souvenirs. Dans la cour de la caserne, la caboche en discorde, j’avais le corps en feu et la carapace brisée. “Praïzan ! Praïzan !”, le vacarme me faisait un carnage, encore et encore, c’était un cirque de cor qui me criait dans la gueule. Je me scarifiais l’écorce, deux doigts de ma passer la corde au cou, incorrigible connard que j’étais ! J’aurais jamais du écarter les mirettes, maintenant c’était l’écarlate dans mon crâne. Ma tête était en train de décarrer devant l’incarnation carnivore. J’avais plus de courage, j’avais plus de couronne. J’avais vu une peinture du monde après la mort de l’Homme.

 Pas peur, pas peur. Juste, j’arrive pas à lever ma tête. J’ai les yeux qui veulent pas. Pas peur. Juste pas envie de regarder. Personne à envie.

 J'ai dalle sur dalle à zieuter, parfois de la terre. Toujours dans les faubourgs, hein? On a accéléré le pas. Si c’était un ordre, je l’ai pas entendu, si c’est la peur… Héhé, ‘ça se trouve, l’officier aussi il a peur, ce cochon. Pour ça qu’il nous met au pas de bergère. À la bataille de Lolkandàre, notre sergent avait le pantalon jaune, c’te troué de la vessie. Un bon gars, moins bon officier, dommage pour sa tête, on l’a jamais retrouv-

 Le gargaud de sa pute ! J’me suis pris un putain de plastron dans le pif ! L’autre connard devant m'engueule ?! Sa mère, t’avais qu’à pas être aussi lent, guignol ! Il me rétorque qu’on s’est tous arrêtés, ordre du capiston. Le fils de chien a raison. La colonne s’est figée dans un boyau de la ville. Je me penche de coté pour voir si le capitaine est à la proue de not’ navire de cons. L’est pas là. Je cogne le casque du couillon devant. Il se retourne, me lâche son sel à la gueule et me demande ce que j’veux. Il est où le commandant ? Partit chercher les éclaireurs. Nous a dit d’attendre. Rien d’autre.

 Pour la première fois depuis qu’on est entrés à Praïzan, je lève mes billes. La rue doit bien faire deux braquemarts de cheval impérial. Bardée de ruines. Colonne de cons au milieu. J’dis ruine mais il y a des patelins chez moi où on dort sous plus de trous. Je m’attendais, j’pense qu’on s’attendait tous, à des tas de cailloux. C’est que c’est grand ces merdes. Faudrait mettre pieds-sur-tête au moins une bonne dizaine de gaillards pour aller taper les toits. Et encore, y’a plus fier dans la rue. Des bâtiments de roi, pas fait pour les gueux. Pas fait pour nous.

 Le gueux d’à côté, il arrête pas de gigoter ; du coin de l’œil j’me dis qu’il refait p’têtre la danse des bordels. Juste pas le bon cul.

 Ça me manque en vrai, la chaleur…

 Y’en a à revendre là-haut de la vraie fièvre, pas celle qui monte du pied sur du sang chaud, où tu tournes la tête et le monde tourne dans l’aut’ sens. Nan, la fièvre du soleil, la bonne fièvre. J’donnerais toute la soie de l’Ouest pour ç’te bonne sueur. Ah, ça me refourgue l’enfance dans les nerfs ! Et tu roupilles sur d’beaux rêves, de la vraie peau sur la tienne. Merde. Je la sens pas… Les murs sont trop hauts. L’Soleil peut pas passer. Il se bloque, il s’vautre sur les blocs de marbres gris ; t’as une rai qui se force par les gerçures, et ça nous retombe dessus comme une pluie mesquine ; c’est des gouttes de soleil, des léchées de fièvres, pas plus.

 On est dans le froid. Les soudards grelottent comme l’autre danseuse de lupanar. Ils s’tremblent de gel. Ha, y’en a un qu’a son épée de sortie. Hé, c’est pas… Un autre tire la sienne. Deux. Trois. Puis d’autres. Sont maintenant six. Six épées qui grelottent sous les ruines, à tenter d’écorcher les ombres. Je me disais que c’était rien que six névrosés, s’coués par un bruit, un petit crac, un petit clac de pierres ou le râle du vent. Sept. C’était pas d’mon cru, mais j’avais le fer en main. Et de partout, je chevrote.

 Il y avait nibe, pas de grand bruit à te faire vibrer le calme, pas même de lame bâtarde dans l’ombre ; t’as les nerfs qui te crient : “Il est où l’ennemi ? Il est où ?!” Même le silence t’hurlait pas à la gueule.

 Alors quoi ? hmm ? Elle est où la peur ? Alors- Alors les murs ? qui couinent plus, qui craquent pas, qui embarrent le ciel à assiéger l’air ? Alors les dalles ? Ça vague, ça vague là-dessous, ça remue, ça r’mue à faire gerber le pied par ma charcute mais c’est pas ça la peur. Alors l’ombre ? les ombres ? Tout l’matin d’un Soleil noir ! Des torchères de nuit à nous noyer dans c’te cimetière où je serais l’murmurant qu’j’entends dans les murs m’emmurant ! Les ruines ont enfermé le ciel. Des roches. Des roches partout. Des roches et des ruines et… le sol a des dents, et la gueule des miteux baignant dans l'alcool d’égout ! Mon tombeau et j’y tombe sans mon nom. Je tombe, j’tombe, je m’entombe dans une nuit qui bouffe la nuit. Et l’œil rongé, j’partais en rêve. J’rêvais de plus rien, puis de me dissoudre dans un désert qu’on nomme Praïzan.

 Il fait un froid brûlant.

 Lentement, j’ai l’argile qui m’parle, qui me fauche du monde. Et j’ai le monde qui répond. Répond doucement. Tout douc- Nan, pas doucement, il me braille, braille à la gueule, il me prend le rêve et secoue comme un vieux soldat.

 "RÉVEILLE-TOI, TOI ! RÉVEILLEZ-VOUS TOUS, TROUFIONS INDIGNES À LECHER LES LARVES DES CULS-TERREUX ! RÉVEILLEZ-VOUS !”

 rabon cogne dans crâne Haraut et Mette et- rabon rabon ça cogne… ah, rabon cap- fait noir tombe tombe rabon pas peur Har- un charnier il respirait… rabon j’pas peur pas peur je vous dis c’est capi- j’ai froid… c’est capiston Capiston !

 J’suis réveillé ! J’suis réveillé ! C’est bon ! J’suis vivant.

 J’suis vivant ?

 Mes bras ! je les ai. Ils sont là, pas partis, mes pieds non plus. Cinq… Un, deux, trois… cinq doigts, cinq doigts, main droite. Main gauche ! Un… Cinq. Ils sont là. Je les ai. Mon ventre… L’est pas ouvert. J’ai… J’ai tout. J’ai- Mes yeux ! Je vois plu- Un, deux… Je vois. Je vois ! J’ai mes yeux et je vois ! Et je vois mes mains, et mes pieds, et mon capitaine, et-

 Je dois avoir l’air d’un fou. Il me regarde, il est pas le seul et j’dois avoir l’air d’un fou.

 Le capitaine me demande ce qu’il se passe. Je peux pas répondre. Qu’est-ce tu veux que je dise ? Que j’lui parle d’un sol qu’aurait des dents ? Que je- Qu’j’ai peur ? Peur de quoi ? Peur de quoi, dis-moi ? Que quelqu’un me dise, peur de quoi ? Moi, j’ai pas peur. Y’a rien. Pas de grand brui- Y’a rien. Rien. Alors je dis qu’il y a rien.

 On me pousse dans le rang et on se met à marcher.

 J’sais pas ce qui s’est passé après. On a pas dû faire de longues chausses et première chose que j’ressens c’est mon cul froid sur un mur cassé. Pendant un temps, j’savais même pas si mes billes étaient ouvertes ou cadenassées. Murs blancs ou grandes nuits, c’était du pareil au même. Il y a eu un m’ment, j’sais pas quand, j’me suis rendu compte que je regardais des cons se baffrer. Tous des cons, nous soldats on a déjà le ventre rempli.

 J’avais un ami… Plus son nom. J’avais un pote qui disait qu’on dévorait les vies dans le combat. Il avait p’têtre raison, c’est devenu un putain de pachyderme. Ha, il a du tuer toute une ville, probablement lui qu’a buté Praïzan. Des conneries, je dis. J’étais à Yenxis, j’suis toujours une anguille. Je sais pas ce qui lui est arrivé, il a dû accumuler des êtres dans le ventre, tellement qu’il respirait plus pour lui. Et un jour il s’est réveillé, il était vieux et couvert de cendre. J’sais plus quel âge il a, ça veut rien dire d’toute façon, tous les soldats sont vieux. Faut voir, les hommes c’est des bougies, quand t’en as dix mille en rang, j’vais pas mentir… ça me réchauffait. Mais au milieu du baroud, entre tes potes et ton ennemi… ça devenait un feu de siège, tu donnais tout pour pas cramer. Tes espoirs, tes amours, ta joie, ça te prend même ta haine. Tu rêves plus la nuit, même les cauchemars t’en a pas. Au final, il te reste quoi sinon des bribes, des lambeaux que tu caches sous tes cendres ? Parfois, j’vois un morceau d’colère ou d’paix qui ressort de l’amas comme un bras cassé, la peau noir et l’ongle dans la peau. Ça tente de se tirer du charnier alors ça me tient et je cours dans ma tombe, j'agrippe les bords, je racle à me briser les doigts alors j’alpague des dents et je mange le roc et ma pierre, et je racle et je gratte et je trace ma vie dans la poussière.

 Tu sais plus aimer… t’as plus assez là-dedans pour ça. C’te vieux tambour de pierre, il a l’bas son. “Je t’aime”, j’l’ai dit, ça m’est sorti quelques fois mais qu’est-ce tu veux ? Ça résonne pas. Pas comme dans les poèmes de Ma’zra en tout cas.

 Même eux, ils me sont partis. J’pouvais vous réciter tout ses vers, jouer l’amour qu’y me donnaient. J’ai reçu la haine de lui, il m’a fait l'espoir, m’a construit ma joie. Mais bon, ils ont brûlé dans un champ ou un autre.

 Les champs. Aussi bizarre que ça m’paraisse, ils me manquent. Ici, t’as pas de chaleur, pas de fièvre de soleil, pas même de feux de camp ou d’amis, un sol de tombeau, un cimetière, ici t’as l’hiver dans les os. Et j’ai plus rien à brûler pour me réchauffer. P’têtre la peur, si je pouvais l’pogner…

 Putain, j’ai froid. Les dents me font des grelots à se briser. Si j’trouve pas d’fourrure, on me trouvera raide comme la verge d’un cadavre. Si j’trouve… Si j’trouve, j’aurais même pas chaud. Juste, j’vivrai, j’vivrai encore, un autre jour, puis un autre et encore et encore, j’vivrai froid et couvert de cendre ! Faut qu’je trouve… Autant me trépasser sinon.

 Je fouille des caisses, y’a rien, j’retourne des dalles, y’a rien, je défonce des portes, y’a rien ! Y’a rien, j’trouve pas et le froid me brûle ! Je cours dans les ruines, j’ouvre des murs, j’débride la ville et y’a rien !

 Y’a rien. Alors c’est la fin.

 Je tombe contre un mur. J’ai l’os fatigué, si fatigué, de tout. Juste fatigué, j’ai les paupilles lourdes. Il est temps de se laisser aller.




 Il y a un visage. Devant moi, marbre de Lune, un monument de quatre siècles et d’cent ans d’oublis. Des arches commes des jambes estropiées, qui plient, qui ploient sous le ciel orangé, tête haute, nom perdu, une ruine cassée qu’on domptera pas. Ville morte ? mon cul, jamais vu un homme qui respirait autant !

 Il y a un visage.

 Sur son front, j’vois des artistes, des peintres, des poètes, des escrocs. À chacun son fossé, son tombeau, et à tous la même muse : une putain avec l’oeil d’un ange. Elle me toise de haut, perchée sur une barbe de pierre, aux longs fils qui font ses pieds. Son regard, son regard c’est le même que j’ai senti dans toutes les flaques du chemin, dans chaque fenêtre de la ville ; m’épiait dès le berceau, et du pas d’enfant au pas d’adulte, je marchais sur cette terre. Dès la rivière, j’étais vu. Et voilà que je voyais Praïzan !

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