Note de fin

2 minutes de lecture

En dehors de la romance qui est complètement inventée, pour cette histoire, je me suis basée sur une période de ma vie : celle où, étudiante au Japon toujours en galère de thunes, j’ai travaillé en tant que danseuse de restaurant et prof de danse pour une danseuse orientale de Tokyo qui venait juste de prendre son envol et de monter son studio. Le personnage de Noa est inspiré de deux personnes réelles : cette fille, qui était ma patronne et me payait au compte-goutte, et une célèbre « mama » de club à hôtesses d’Ôsaka. Minako est inspirée d’une autre patronne pour qui j’ai travaillé (et qui m’a virée dans les mêmes conditions que dans l’histoire), Anfal d’une directrice de compagnie qui a joué un grand rôle dans ma conception de la danse, Momoka d’une danseuse badass que j’admirais en secret et Sao de deux de mes amies de l’époque. Même les hôtesses sont basées sur des filles que j’ai côtoyé dans le milieu de la danse orientale au Japon. Quant à Hide... comme toujours avec mes protagonistes masculins, c’est le seul qui ne soit pas inspiré par des personnes réelles (même si l’épisode du tablier lui, m’est réellement arrivé). Si un tel type avait existé et que je l’avais rencontré, je ne serais jamais rentrée en France ! Même si bon, les yakuzas, c’est pas cool du tout, en vrai.

L’épisode de l’agression au début du roman est réel, ainsi que celui du « traumatisme » de Lola, qui l’empêche de s’attacher aux hommes. Au-delà de la blague de départ (je voulais faire une caricature de « Captive », le hit dark romance de l’année), c’est un peu pour exorciser ces moments difficiles et me rappeler de cette période dingue de ma vie au Japon que j’ai écrit ce roman, en m’imaginant ce qui se serait passé si j’avais été « repéchée » par un chevalier noir comme Hide... et je me suis laissée embarquée par l’histoire et les personnages. Bien sûr, cela reste une fiction : les vrais yakuzas ne sont ni sexy ni fréquentables, et la vie d’hôtesse de bar est tout sauf glamour ! Lorsque j’étais étudiante, notre prof de japonais nous mettait en garde contre les tentations de l’argent « facile » que ce job représentait, et il le faisait pour une bonne raison. Deux amies à moi sont tombées dans ce milieu, et elles y ont laissé quelques plumes... Bref, restez-en loin !

Merci pour votre lecture, vos commentaires, vos corrections, et votre soutien à ce roman ! Je peux déjà vous annoncer qu’il y aura un tome 2, sobrement intitulé « Femme de yakuza ». L’occasion d’explorer encore plus en profondeur ce milieu, de résoudre certaines intrigues laissées en suspens et d’en créer d’autres ! Je peux déjà vous dire que ce ne sera pas facile du tout pour Lola d'être la femme d'un yakuza... J’espère que vous serez au rendez-vous !

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